Le Qatar Football Association a désigné le mois dernier Bakary Koné dit Baky, meilleur joueur de l’année. Le petit attaquant ivoirien a aussi remporté le titre de champion avec son club, Lekhwiya Sport (Ligue 1). Dans l’interview, qu’il nous a accordé, l’ancien marseillais raconte sa joie.
l Quels commentaires faites-vous de votre titre de champion et celui du meilleur joueur de la saison ?
Je suis très content de ma saison. Les choses se sont bien passées. Je me suis bien éclaté. C’est surtout une victoire sur ceux qui ont commencé à dire que Baky est parti à la retraite après avoir signé au Qatar.
l Comment s’est déroulée votre intégration dans ce championnat ?
Mon intégration s’est bien passée. J’ai été bien accueilli. Les dirigeants comptaient beaucoup sur nous, Aruna Dindane et moi. Nous avons su tenir notre rang. Nous avons démontré de quoi, nous sommes capables.
l Vous formiez le duo d’attaque avec Aruna…
Nous nous sommes soutenus. Il m’a aussi beaucoup aidé. Collectivement, nous étions bien présents. Cette solidarité, nous a permis de briller. Nous avons été champions. En tout cas, nous sommes très fiers de notre saison.
l Ne regrettez-vous pas d’avoir quitté Marseille ?
Moi, je ne regrette jamais mes choix. Baky se sent bien au Qatar. Je suis parti de Marseille avec un titre de champion et un trophée. J’arrive au Qatar, je suis encore champion et avec un titre de meilleur joueur. Je crois qu’il faut dire merci à Dieu.
l Mais ce n’est pas la même chose…
Ecoutez, il fait changer de regard sur ce football. Les gens ne savent pas, les choses ont changé. Les clubs recrutent de jeunes joueurs, qui ont de la qualité. Ce n’est plus un coin de retraite. C’était le cas par le passé, maintenant, ce n’est plus le cas. Ils cherchent à relever le niveau de leur football.
l Comment vivez-vous votre éloignement de l’équipe nationale ?
J’ai décidé de m’éloigner de l’équipe nationale de ma propre volonté. Personne ne m’a chassé. C’est une décision personnelle.
l Quelles sont les raisons ?
Je préfère les garder pour moi.
l Avez-été frustré de ne n’avoir pas été retenu pour la Coupe du monde 2010 ?
C’est Dieu, qui n’a pas voulu que je participe à cette compétition. Moi, je ne sais pas tricher sur un terrain. Je ne suis pas hypocritique. Mon cœur n’est plus chez les Eléphants. Alors que Baky joue toujours avec son cœur. Je n’ai vraiment plus la tête chez les Eléphants. Mais je suis toujours de cœur avec eux. Même pour le match de dimanche contre les Ecureuils du Benin en éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2012.
l Allez-vous un jour revenir sur votre décision ?
C’est Dieu qui décide. Mais croyez-moi, mon cœur n’y est plus.
l Resterez-vous au Qatar la saison prochaine ?
Je suis encore sous contrat avec mon club. Il me reste deux années. Mais en football, on ne sait jamais, car tout va vite.
Interview réalisée au téléphone par Choilio Diomandé
l Quels commentaires faites-vous de votre titre de champion et celui du meilleur joueur de la saison ?
Je suis très content de ma saison. Les choses se sont bien passées. Je me suis bien éclaté. C’est surtout une victoire sur ceux qui ont commencé à dire que Baky est parti à la retraite après avoir signé au Qatar.
l Comment s’est déroulée votre intégration dans ce championnat ?
Mon intégration s’est bien passée. J’ai été bien accueilli. Les dirigeants comptaient beaucoup sur nous, Aruna Dindane et moi. Nous avons su tenir notre rang. Nous avons démontré de quoi, nous sommes capables.
l Vous formiez le duo d’attaque avec Aruna…
Nous nous sommes soutenus. Il m’a aussi beaucoup aidé. Collectivement, nous étions bien présents. Cette solidarité, nous a permis de briller. Nous avons été champions. En tout cas, nous sommes très fiers de notre saison.
l Ne regrettez-vous pas d’avoir quitté Marseille ?
Moi, je ne regrette jamais mes choix. Baky se sent bien au Qatar. Je suis parti de Marseille avec un titre de champion et un trophée. J’arrive au Qatar, je suis encore champion et avec un titre de meilleur joueur. Je crois qu’il faut dire merci à Dieu.
l Mais ce n’est pas la même chose…
Ecoutez, il fait changer de regard sur ce football. Les gens ne savent pas, les choses ont changé. Les clubs recrutent de jeunes joueurs, qui ont de la qualité. Ce n’est plus un coin de retraite. C’était le cas par le passé, maintenant, ce n’est plus le cas. Ils cherchent à relever le niveau de leur football.
l Comment vivez-vous votre éloignement de l’équipe nationale ?
J’ai décidé de m’éloigner de l’équipe nationale de ma propre volonté. Personne ne m’a chassé. C’est une décision personnelle.
l Quelles sont les raisons ?
Je préfère les garder pour moi.
l Avez-été frustré de ne n’avoir pas été retenu pour la Coupe du monde 2010 ?
C’est Dieu, qui n’a pas voulu que je participe à cette compétition. Moi, je ne sais pas tricher sur un terrain. Je ne suis pas hypocritique. Mon cœur n’est plus chez les Eléphants. Alors que Baky joue toujours avec son cœur. Je n’ai vraiment plus la tête chez les Eléphants. Mais je suis toujours de cœur avec eux. Même pour le match de dimanche contre les Ecureuils du Benin en éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2012.
l Allez-vous un jour revenir sur votre décision ?
C’est Dieu qui décide. Mais croyez-moi, mon cœur n’y est plus.
l Resterez-vous au Qatar la saison prochaine ?
Je suis encore sous contrat avec mon club. Il me reste deux années. Mais en football, on ne sait jamais, car tout va vite.
Interview réalisée au téléphone par Choilio Diomandé