Hier à Cotonou, les Eléphants ont prouvé leur supériorité aux Béninois battus 6-2. Sans forcer leur talent, Yao Kouassi Gervais et ses coéquipiers ont assuré la qualification pour Gabon et Guinée Equatoriale 2012.
l Bénin :
Bemenou Guillaume, Romuald Bocco, Adenon Khaled, Imorou Emmanuel, Chrysostome Damien, Reda Johnson (Koukou Djinan, Tchomogo Seidath, Stéphane Sessegnon, Poté Michael, Omotoyossi Razack, Ogounbiyi
Mouritala.
Coach : Fortuné Glèlè
l Cote d’Ivoire:
Copa Barry, Angoua Brou, Yaya Touré, Lolo Igor, Coulibaly Kafoumba, Ya
Konan - Bony Wilfried - Gosso Gosso, Didier Drogba - N’Dri Romaric - Seydou Doumbia - Max Gradel - Gervinho
Coach : Zahoui François
“Il est où Anjorin Moucharafou? Donnez-le nous...”. Ceux qui parlent ainsi sont les supporters béninois. Quinze minutes après leur large défaite concédée devant les Eléphants de Cote d’Ivoire 6-2, ils sont dévastés. L’immense parking du Stade de l’Amitié de Kouhounou est noir de monde. Ils étaient venus de tous les quartiers et même des villes environnantes pour fêter le premier succès béninois sur les Ivoiriens. Sur la pelouse, les Eléphants sont ovationnés. Didier Drogba surtout. C’est la big star! Il y a aussi Yao Kouassi Gervais dit Gervinho. Les Béninois avaient jusque-là vu ses exploits sous le maillot de Lille à la télévision. Cette fois, ils l’ont vu en chair et en os. Inutile de dire qu’il s’est fait un nom. Désormais, Cotonou le connait pour sa vitesse, sa percussion, sa capacité à désarticuler une défense. Gervinho a enrhumé la défense béninoise et a mis au pilori Bocco Romuald. C’est sur son inspiration dès la 12è minute que Ya Konan Didier a ouvert le score, du plat du pied. A la 21è minute, sur un corner tiré par le même Gervinho, Ya Konan a idéalement servi Didier Drogba. Dans une défense absente, le killer de Chelsea a fait le break. Mais le festival ne s’est pas arrêté là. Nous étions à la 30è minute lorsque Drogba lança Gervinho dans l’espace. Le face-à-face a été remporté haut les mains par l’enfant de Tanda. Mi-temps: 3-0. Alors que l’on croyait la messe dite, les Béninois emmenés par un Stéphane Sessegnon retrouvé, réduisent le score. Le tir puissant de l’ex-joueur du PSG fait mouche et laisse Copa Barry pantois (54è mn. Le public béninois y croit à nouveau. Surtout qu’à la 58è minute, Yaya Touré manie le cuir dans la surface de réparation. Stéphane Sessegnon est encore là pour inscrire le second but des Ecureuils. le stade s’enflamme. Les Ivoiriens reculent. Ils plient mais ne rompent jamais. Zahoui François qui a lancé le tout nouveau, Max Gradel, a la place de Doumbia Seydou, terne, est heureux de voir son coaching payer. Un autre match commence. A la 73è minute, Gervinho est fauché dans la surface de réparation. Didier Drogba s’empare du ballon et marque. 4-2, puis 5-2 lorsque Gervinho dédouble parfaitement avec Bony Wilfried (79è mn. L’attaquant Lillois trompe encore Guillaume Bemenou et inscrit le 5è but ivoirien. Ce n’est pas tout puisque le 6è but sera l’œuvre de Bony Wilfried à la 86è minute. Avec ce résultat plus que positif, les Eléphants totalisent désormais 12 points et lâchent Béninois, Rwandais et Burundais dans la course à la qualification pour la CAN 2012. La nuit tombe sur Cotonou. Les supporters béninois ne décolèrent pas. Ils guettent la sortie et veulent faire la peau à Anjorin Moucharafou, président de la Fédération béninoise de football. Un peu lucide, un supporter des Ecureuils avoue: “les Ivoiriens étaient les plus forts”. Il y a au moins un qui sait apprécier la valeur des Eléphants. Tant mieux.
Guy-Florentin Yaméogo, envoyé spécial à Cotonou
l Bénin :
Bemenou Guillaume, Romuald Bocco, Adenon Khaled, Imorou Emmanuel, Chrysostome Damien, Reda Johnson (Koukou Djinan, Tchomogo Seidath, Stéphane Sessegnon, Poté Michael, Omotoyossi Razack, Ogounbiyi
Mouritala.
Coach : Fortuné Glèlè
l Cote d’Ivoire:
Copa Barry, Angoua Brou, Yaya Touré, Lolo Igor, Coulibaly Kafoumba, Ya
Konan - Bony Wilfried - Gosso Gosso, Didier Drogba - N’Dri Romaric - Seydou Doumbia - Max Gradel - Gervinho
Coach : Zahoui François
“Il est où Anjorin Moucharafou? Donnez-le nous...”. Ceux qui parlent ainsi sont les supporters béninois. Quinze minutes après leur large défaite concédée devant les Eléphants de Cote d’Ivoire 6-2, ils sont dévastés. L’immense parking du Stade de l’Amitié de Kouhounou est noir de monde. Ils étaient venus de tous les quartiers et même des villes environnantes pour fêter le premier succès béninois sur les Ivoiriens. Sur la pelouse, les Eléphants sont ovationnés. Didier Drogba surtout. C’est la big star! Il y a aussi Yao Kouassi Gervais dit Gervinho. Les Béninois avaient jusque-là vu ses exploits sous le maillot de Lille à la télévision. Cette fois, ils l’ont vu en chair et en os. Inutile de dire qu’il s’est fait un nom. Désormais, Cotonou le connait pour sa vitesse, sa percussion, sa capacité à désarticuler une défense. Gervinho a enrhumé la défense béninoise et a mis au pilori Bocco Romuald. C’est sur son inspiration dès la 12è minute que Ya Konan Didier a ouvert le score, du plat du pied. A la 21è minute, sur un corner tiré par le même Gervinho, Ya Konan a idéalement servi Didier Drogba. Dans une défense absente, le killer de Chelsea a fait le break. Mais le festival ne s’est pas arrêté là. Nous étions à la 30è minute lorsque Drogba lança Gervinho dans l’espace. Le face-à-face a été remporté haut les mains par l’enfant de Tanda. Mi-temps: 3-0. Alors que l’on croyait la messe dite, les Béninois emmenés par un Stéphane Sessegnon retrouvé, réduisent le score. Le tir puissant de l’ex-joueur du PSG fait mouche et laisse Copa Barry pantois (54è mn. Le public béninois y croit à nouveau. Surtout qu’à la 58è minute, Yaya Touré manie le cuir dans la surface de réparation. Stéphane Sessegnon est encore là pour inscrire le second but des Ecureuils. le stade s’enflamme. Les Ivoiriens reculent. Ils plient mais ne rompent jamais. Zahoui François qui a lancé le tout nouveau, Max Gradel, a la place de Doumbia Seydou, terne, est heureux de voir son coaching payer. Un autre match commence. A la 73è minute, Gervinho est fauché dans la surface de réparation. Didier Drogba s’empare du ballon et marque. 4-2, puis 5-2 lorsque Gervinho dédouble parfaitement avec Bony Wilfried (79è mn. L’attaquant Lillois trompe encore Guillaume Bemenou et inscrit le 5è but ivoirien. Ce n’est pas tout puisque le 6è but sera l’œuvre de Bony Wilfried à la 86è minute. Avec ce résultat plus que positif, les Eléphants totalisent désormais 12 points et lâchent Béninois, Rwandais et Burundais dans la course à la qualification pour la CAN 2012. La nuit tombe sur Cotonou. Les supporters béninois ne décolèrent pas. Ils guettent la sortie et veulent faire la peau à Anjorin Moucharafou, président de la Fédération béninoise de football. Un peu lucide, un supporter des Ecureuils avoue: “les Ivoiriens étaient les plus forts”. Il y a au moins un qui sait apprécier la valeur des Eléphants. Tant mieux.
Guy-Florentin Yaméogo, envoyé spécial à Cotonou
