Depuis la fin de la partie militaire de la crise postélectorale, les dons et autres soutiens en direction de différentes couches sociales se succèdent à longueur de journées, et partout. Ironie du sort, la presse RHDP qui a souffert le martyr dans cette grave crise a été, jusque-là, soigneusement mise à l’écart. C’est croire que les journalistes ne font pas partie de la société. Et pourtant…
Dons par ci, soutien par là aux victimes de la crise postélectorale et aux démunis. Les organes de presse y sont toujours conviés pour la couverture médiatique. Mais eux, n’y ont pas droit. Ils n’y ont jamais eu droit. Eux ce sont des extra terrestres. Qui ne vivent que de vent et d’eau. Tout baigne chez eux. Dans l’esprit des donateurs, les journalistes sont si nantis qu’ils les classent hors de la société.
Pourtant, Dieu seul sait combien cette catégorie professionnelle en général, et particulièrement la frange proche du RHDP, a profondément souffert de la crise postélectorale. Des journalistes violentés, enlevés, disparus ou tués rien qu’à cause de leur ligne éditoriale. Malgré ce traitement de choc, infligé par le régime de Gbagbo aux ‘’médias d’opposition’’ qu’étaient ‘’Le Mandat’’, ‘’LeNouveau Réveil’’, ‘’Nord Sud’’, ‘’Le Patriote’’, ‘’L’Expression’’, ‘’Le Jour Plus’’, ‘’Le Démocrate’’ et ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’. L’histoire est encore fraiche et nous rappelle qu’au temps fort de la crise, ce sont ces organes écrits qui ont relayé l’information pro- RHDP, s’exposant à la dictature du FPI. Des interviews ont été réalisées au téléphone, les milieux LMP ont été infiltrés, l’armée a été encouragée à donner dos à Gbagbo. Que de risques les journaux RHDP n’ont-ils pas pris pour être des laissés pour compte et subir, par moment, la loi de deux poids deux mesures aujourd’hui. Chaque jour, sous les yeux des pauvres journalistes, ce sont des dons d’envergure qui sont faits par des ONG et des hautes personnalités aux autres composantes de la société.
Doit-on désespérer pour autant ?
Malgré toutes les frustrations subies, les journaux dits verts nourrissent toujours l’espoir de voir leurs efforts reconnus par qui de droit. Après l’octroi de 150 millions à Fraternité-Matin (geste louable que nous saluons à sa juste valeur), la presse pro-RHDP peut se permettre de rêver à un geste similaire à son endroit ? Une chose est sûre, des promesses ont été faites dans ce sens au temps du blocus du Golf. Maintenant que tout le monde est libéré et que le pouvoir est pleinement acquis, on attend de voir. Avec beaucoup d’espoir !
MASS DOMI
Dons par ci, soutien par là aux victimes de la crise postélectorale et aux démunis. Les organes de presse y sont toujours conviés pour la couverture médiatique. Mais eux, n’y ont pas droit. Ils n’y ont jamais eu droit. Eux ce sont des extra terrestres. Qui ne vivent que de vent et d’eau. Tout baigne chez eux. Dans l’esprit des donateurs, les journalistes sont si nantis qu’ils les classent hors de la société.
Pourtant, Dieu seul sait combien cette catégorie professionnelle en général, et particulièrement la frange proche du RHDP, a profondément souffert de la crise postélectorale. Des journalistes violentés, enlevés, disparus ou tués rien qu’à cause de leur ligne éditoriale. Malgré ce traitement de choc, infligé par le régime de Gbagbo aux ‘’médias d’opposition’’ qu’étaient ‘’Le Mandat’’, ‘’LeNouveau Réveil’’, ‘’Nord Sud’’, ‘’Le Patriote’’, ‘’L’Expression’’, ‘’Le Jour Plus’’, ‘’Le Démocrate’’ et ‘’L’Intelligent d’Abidjan’’. L’histoire est encore fraiche et nous rappelle qu’au temps fort de la crise, ce sont ces organes écrits qui ont relayé l’information pro- RHDP, s’exposant à la dictature du FPI. Des interviews ont été réalisées au téléphone, les milieux LMP ont été infiltrés, l’armée a été encouragée à donner dos à Gbagbo. Que de risques les journaux RHDP n’ont-ils pas pris pour être des laissés pour compte et subir, par moment, la loi de deux poids deux mesures aujourd’hui. Chaque jour, sous les yeux des pauvres journalistes, ce sont des dons d’envergure qui sont faits par des ONG et des hautes personnalités aux autres composantes de la société.
Doit-on désespérer pour autant ?
Malgré toutes les frustrations subies, les journaux dits verts nourrissent toujours l’espoir de voir leurs efforts reconnus par qui de droit. Après l’octroi de 150 millions à Fraternité-Matin (geste louable que nous saluons à sa juste valeur), la presse pro-RHDP peut se permettre de rêver à un geste similaire à son endroit ? Une chose est sûre, des promesses ont été faites dans ce sens au temps du blocus du Golf. Maintenant que tout le monde est libéré et que le pouvoir est pleinement acquis, on attend de voir. Avec beaucoup d’espoir !
MASS DOMI
