La répartition des postes ministériels continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive, surtout au sein du parti doyen, le Pdci-Rda. Des personnes se disant frustrées pour la simple raison qu’elles n’aient pas été choisies comme ministres, sont dans l’ombre pour exprimer leur mécontentement.
Manque de courage ou simple saut d’humeur ! Dans tous les cas, plusieurs personnes portent le deuil des postes ministériels qui leur ont échappé. Ces griefs anonymes vont jusqu’à indexer le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi. Dans un article paru hier lundi, dans les colonnes du quotidien’’ Le Nouveau Réveil’’, il était question des militants du Pdci qui grognent au sujet du ministère de l’Economie et des Finances. Selon le confrère, ces plaignants, même s’ils n’ont rien à redire sur les valeurs intrinsèques de l’argentier ivoirien, s’expliquent difficilement le fait que le portefeuille de l’Economie et de Finances qui aurait été compté dans le quota du Pdci-Rda, soit attribué à un cadre se réclamant de la société civile. Face à ces mécontentements, il est important de
faire des précisions pour la gouverne des Ivoiriens. S’agissant d’abord des quotas attribués à chaque formation politique représentée dans le gouvernement ‘’ Soro IV’’, les nombres sont connus de tous, à moins que les voix officielles qui avaient donné l’information se soient trompées. Rdr 14, société civile 5, Udpci 2 , Mfa 1 Forces Nouvelles 4 et le PDCI 8 portefeuilles ministériels ( Ministre d’Etat, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Ahoussou Kouadio Jeannot, Daniel Kablan Duncan, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, Patrick Achi, ministre des Infrastructure Economiques, Prof Thérèse Aya N’dri-Yoman, ministre de la Santé de la Lutte contre le Sida, Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre des Ressources Animales et Halieutiques, Dagobert Banzio, ministre du Commerce, Mme Raymonde Goudou Coffie, ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Rémi
Kouadio Allah, ministre de l’Environnement et du Développement durable). Nulle part, le ministre Diby ne figure sur la liste des ministres issus du premier parti ivoirien. Il ne fait donc pas partie des cadres proposés par le Pdci comme on veut le faire croire aux militants. D’où vient donc cette information qui tente de coller l’étiquette Pdci au ministre Diby. En tant que citoyen, il est libre d’appartenir à une famille politique, mais ce n’est pas à ce titre qu’il a été coopté au gouvernement d’union nationale. Pour mémoire, l’actuel ministre de l’Economie et des Finances a été révélé au monde entier après sa brillante prestation à la tête du Trésor Public ivoirien sous l’ancien régime de l’ex-Président Laurent Gbagbo. Un poste auquel, il a accédé après un appel à la candidature. Sa rigueur et sa compétence vont lui valoir, le poste de ministre délégué auprès du Premier ministre, ministre de l’Economie, Charles Konan Banny. Le travail abattu pour maintenir l’équilibre de l’économie ivoirienne en période de la crise a séduit plus d’un. Ce qui permettra de le confirmer au poste de ministre de l’Economie et des Finances en 2007 dans le premier gouvernement Soro, après la signature de l’APO le 04 mars de la même année. Dans les quatre gouvernements formés sous l’autorité du Premier ministre Soro Guillaume, le ministre Charles Koffi Diby est la seule personnalité
à pouvoir conserver son portefeuille jusqu’à ce jour. Un mérite qu’on peut attribuer au sens du devoir et de la responsabilité de l’homme. Et pour rappel, il fait partie des 5 ministres cooptés au sein de la société civile ( Charles Koffi Diby, ministre de l’Economie et des Finances, Charles Aké Atchimon, ministre du Tourisme, Bruno Nagbané Koné, ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, Mathieu Darret Kaba, ministre chargé des ex- combattants et des Victimes de Guerre, Paul Koffi Koffi, ministre délégué auprès du Premier ministre, ministre de la Défense) . Les spéculations au sein du Pdci, sur le choix du ministre Diby ne sont donc pas fondées.
Par conséquent, il est incongru, voire déplacé de demander au ministre de l’Economie et des
Finances de recomposer son cabinet en privilégiant les cadres du Pdci comme le souhaitent ceux qui grognent. A y voir de près, les détracteurs de Charles Diby, n’ont pas d’argument pour soutenir leurs griefs. A la vérité, c’est le partage du ‘’gâteau’’ au sein du parti du Président Bédié, qui est au centre de tous ces débats. Plusieurs responsables des instances de ce parti disent n’avoir pas été consultés dans le choix des ministres du parti doyen. Il faut donc désormais compter avec ceux qu’il est tenu d’appeler « les cadres frustrés du Pdci » au risque de voir le parti de Félix Houphouët-Boigny connaître l’implosion.
JERÔME N’DRI
Manque de courage ou simple saut d’humeur ! Dans tous les cas, plusieurs personnes portent le deuil des postes ministériels qui leur ont échappé. Ces griefs anonymes vont jusqu’à indexer le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi. Dans un article paru hier lundi, dans les colonnes du quotidien’’ Le Nouveau Réveil’’, il était question des militants du Pdci qui grognent au sujet du ministère de l’Economie et des Finances. Selon le confrère, ces plaignants, même s’ils n’ont rien à redire sur les valeurs intrinsèques de l’argentier ivoirien, s’expliquent difficilement le fait que le portefeuille de l’Economie et de Finances qui aurait été compté dans le quota du Pdci-Rda, soit attribué à un cadre se réclamant de la société civile. Face à ces mécontentements, il est important de
faire des précisions pour la gouverne des Ivoiriens. S’agissant d’abord des quotas attribués à chaque formation politique représentée dans le gouvernement ‘’ Soro IV’’, les nombres sont connus de tous, à moins que les voix officielles qui avaient donné l’information se soient trompées. Rdr 14, société civile 5, Udpci 2 , Mfa 1 Forces Nouvelles 4 et le PDCI 8 portefeuilles ministériels ( Ministre d’Etat, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Me Ahoussou Kouadio Jeannot, Daniel Kablan Duncan, ministre d’Etat, ministre des Affaires Etrangères, Patrick Achi, ministre des Infrastructure Economiques, Prof Thérèse Aya N’dri-Yoman, ministre de la Santé de la Lutte contre le Sida, Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre des Ressources Animales et Halieutiques, Dagobert Banzio, ministre du Commerce, Mme Raymonde Goudou Coffie, ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant, Rémi
Kouadio Allah, ministre de l’Environnement et du Développement durable). Nulle part, le ministre Diby ne figure sur la liste des ministres issus du premier parti ivoirien. Il ne fait donc pas partie des cadres proposés par le Pdci comme on veut le faire croire aux militants. D’où vient donc cette information qui tente de coller l’étiquette Pdci au ministre Diby. En tant que citoyen, il est libre d’appartenir à une famille politique, mais ce n’est pas à ce titre qu’il a été coopté au gouvernement d’union nationale. Pour mémoire, l’actuel ministre de l’Economie et des Finances a été révélé au monde entier après sa brillante prestation à la tête du Trésor Public ivoirien sous l’ancien régime de l’ex-Président Laurent Gbagbo. Un poste auquel, il a accédé après un appel à la candidature. Sa rigueur et sa compétence vont lui valoir, le poste de ministre délégué auprès du Premier ministre, ministre de l’Economie, Charles Konan Banny. Le travail abattu pour maintenir l’équilibre de l’économie ivoirienne en période de la crise a séduit plus d’un. Ce qui permettra de le confirmer au poste de ministre de l’Economie et des Finances en 2007 dans le premier gouvernement Soro, après la signature de l’APO le 04 mars de la même année. Dans les quatre gouvernements formés sous l’autorité du Premier ministre Soro Guillaume, le ministre Charles Koffi Diby est la seule personnalité
à pouvoir conserver son portefeuille jusqu’à ce jour. Un mérite qu’on peut attribuer au sens du devoir et de la responsabilité de l’homme. Et pour rappel, il fait partie des 5 ministres cooptés au sein de la société civile ( Charles Koffi Diby, ministre de l’Economie et des Finances, Charles Aké Atchimon, ministre du Tourisme, Bruno Nagbané Koné, ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, Mathieu Darret Kaba, ministre chargé des ex- combattants et des Victimes de Guerre, Paul Koffi Koffi, ministre délégué auprès du Premier ministre, ministre de la Défense) . Les spéculations au sein du Pdci, sur le choix du ministre Diby ne sont donc pas fondées.
Par conséquent, il est incongru, voire déplacé de demander au ministre de l’Economie et des
Finances de recomposer son cabinet en privilégiant les cadres du Pdci comme le souhaitent ceux qui grognent. A y voir de près, les détracteurs de Charles Diby, n’ont pas d’argument pour soutenir leurs griefs. A la vérité, c’est le partage du ‘’gâteau’’ au sein du parti du Président Bédié, qui est au centre de tous ces débats. Plusieurs responsables des instances de ce parti disent n’avoir pas été consultés dans le choix des ministres du parti doyen. Il faut donc désormais compter avec ceux qu’il est tenu d’appeler « les cadres frustrés du Pdci » au risque de voir le parti de Félix Houphouët-Boigny connaître l’implosion.
JERÔME N’DRI