Le dimanche dernier, les Eléphants ont empoché le seul et unique ticket du groupe H qualificatif pour la CAN 2012. En laminant les Ecureuils par le score sans appel de 6-2, Zahoui François et ses poulains ont fait œuvre utile. Deux jours après cette éclatante victoire, revenons sur le comportement des Eléphants.
Barry Copa, un retour gagnant
Le numéro un des Ivoiriens a retrouvé la cage de l'équipe nationale. Après quelques moments d'absence, Copa Barry a repris sa place et a plus qu'assuré. Il est vrai que le portier ivoirien a concédé deux buts sur lesquels il ne pouvait rien, Copa a donné de l'assurance à une défense expérimentale (note : 6/10)
Yaya Touré, la maison tenue
Face aux blessures en cascade qui ont complètement décimé sa défense, Zahoui a replacé Yaya dans l'axe central. Le Citizen a donné le meilleur de lui-même même s'il était en difficulté sur les hauts ballons et dans le jeu de tête. Dans l'ensemble, Yaya a encore prouvé sa polyvalence et fait étalage de sa grande technique (7/10)
Brou Angoua, dans le calme et la discipline
Dans l'axe avec Yaya, Angoua Brou a su tirer son épingle du jeu. Avec Yaya, il a su couvrir et opposer les duels. Bonne continuation (6 /10).
Lolo Igor, bien géré
Le monégasque qui avait la lourde tâche de fermer le couloir gauche d'une défense ivoirienne décimée s'est tiré d'affaire. Devant des Ecureuils euphoriques, Lolo a su leur imposer son expérience et sa solidité. (6/10)
Eboué Emmanuel, pas dans le coup
Assurément Eboué Emmanuel a été le moins bon de tous les Ivoiriens. Sur le côté droit de la défense, Eboué était attentiste et refusait les duels. Une seule bonne accélération pendant 90 minutes. Eboué était loin du niveau qu'on lui connaît. (4/10)
Gosso Gosso, un boulot fou
Formé au Stella, Gosso Gosso n'a rien perdu de l'agressivité du club d'Adjamé. Avant-hier il a démonté, avec sa fougue et sa détermination, le milieu de terrain des Ecureuils. Mais, il gagnerait à contrôler ses interventions. (6,5/10)
Coulibaly Kafoumba, Juste bon
Le jeune Kafu nous a habitués à mieux que ça. Au stade de l'amitié, sans sortir un gros match, Kafoumba a fait son « TAF ». Avec un plus de maturité, Kafu est parti pour s'imposer dans l'axe médian (6/10)
Ya Konan, pouvait faire mieux
Auteur d'une très bonne première mi-temps, Ya Konan a faibli en deuxième période. Laissant le milieu béninois prendre le jeu à son compte et inscrire deux buts coup sur coup. Sa sortie est la conséquence de sa baisse de régime. (6/10)
Doumbia Seydou, volontaire et joueur
Volontaire et joueur, Doumbia avait certainement à cœur de faire un gros match. Malheureusement sa maladresse et la précipitation ne lui ont pas permis d'inscrire ce but qu'il a cherché jusqu'à sa sortie (5,5/10).
Didier Drogba, égal à lui-même
Le capitaine des pachydermes a su conduire ses équipiers à la victoire. En bon « capi », c'est lui qui ouvre la voie du large succès en inscrivant le premier but. En défense le Blue de Chelsea a apporté sa taille et son jeu de tête. Auteur d'un doublé, Didier a rendu une copie propre (7,5/10).
Gervinho, le feu follet
Le meilleur sur le terrain le dimanche dernier, le sociétaire de Lille a fait voir de toutes les couleurs aux Ecureuils. Intenable, Gervinho a déstabilisé à lui tout seul la défense béninoise. Auteur d'un doublé et de deux passes décisives, Gervais a livré l'un de ses meilleurs matchs sous la vareuse orange, blanc et vert. (8/10)
Boni Wilfried, Max Gradel, Romaric.
Les trois remplaçants ivoiriens ont tiré leur épingle du jeu
Max Gradel, pour son premier match, a montré de bonnes prédispositions. Combatif et audacieux, le jeune ivoirien qui célébrait sa première sélection a démontré qu'on peut compter sur lui. Boni Wilfried a ouvert son compteur but et montré qu'il en avait sous les crampons. Quant à Romaric, il n'a véritablement pas eu le temps de s'exprimer.
Zahoui François, mention bien
Malgré l'absence de sept titulaires, Zahoui a réussi à dominer le Bénin et se qualifier avec une équipe expérimentale et totalement remodelée. Il a su inculquer aux jeunes pousses comme Gosso, Kafu, Wilfried et Max, de la fougue et de l'agressivité. Son équipe, surtout en première mi-temps, a su faire parler sa science. Même si en seconde période, on a pu constater un certain errement au milieu et une coupable déconcentration en début de seconde période, Zahoui a su contenir les Ecureuils. On peut lui reprocher de ne pas avoir sorti Eboué ou de laisser Kalou sur le banc au profit de Max ou Wilfried. Mais à la fin, il faut féliciter l'ancien capitaine des Eléphants pour avoir qualifié la Côte d'Ivoire à la CAN 2012.
Koné Lassiné, envoyé spécial à Cotonou
Barry Copa, un retour gagnant
Le numéro un des Ivoiriens a retrouvé la cage de l'équipe nationale. Après quelques moments d'absence, Copa Barry a repris sa place et a plus qu'assuré. Il est vrai que le portier ivoirien a concédé deux buts sur lesquels il ne pouvait rien, Copa a donné de l'assurance à une défense expérimentale (note : 6/10)
Yaya Touré, la maison tenue
Face aux blessures en cascade qui ont complètement décimé sa défense, Zahoui a replacé Yaya dans l'axe central. Le Citizen a donné le meilleur de lui-même même s'il était en difficulté sur les hauts ballons et dans le jeu de tête. Dans l'ensemble, Yaya a encore prouvé sa polyvalence et fait étalage de sa grande technique (7/10)
Brou Angoua, dans le calme et la discipline
Dans l'axe avec Yaya, Angoua Brou a su tirer son épingle du jeu. Avec Yaya, il a su couvrir et opposer les duels. Bonne continuation (6 /10).
Lolo Igor, bien géré
Le monégasque qui avait la lourde tâche de fermer le couloir gauche d'une défense ivoirienne décimée s'est tiré d'affaire. Devant des Ecureuils euphoriques, Lolo a su leur imposer son expérience et sa solidité. (6/10)
Eboué Emmanuel, pas dans le coup
Assurément Eboué Emmanuel a été le moins bon de tous les Ivoiriens. Sur le côté droit de la défense, Eboué était attentiste et refusait les duels. Une seule bonne accélération pendant 90 minutes. Eboué était loin du niveau qu'on lui connaît. (4/10)
Gosso Gosso, un boulot fou
Formé au Stella, Gosso Gosso n'a rien perdu de l'agressivité du club d'Adjamé. Avant-hier il a démonté, avec sa fougue et sa détermination, le milieu de terrain des Ecureuils. Mais, il gagnerait à contrôler ses interventions. (6,5/10)
Coulibaly Kafoumba, Juste bon
Le jeune Kafu nous a habitués à mieux que ça. Au stade de l'amitié, sans sortir un gros match, Kafoumba a fait son « TAF ». Avec un plus de maturité, Kafu est parti pour s'imposer dans l'axe médian (6/10)
Ya Konan, pouvait faire mieux
Auteur d'une très bonne première mi-temps, Ya Konan a faibli en deuxième période. Laissant le milieu béninois prendre le jeu à son compte et inscrire deux buts coup sur coup. Sa sortie est la conséquence de sa baisse de régime. (6/10)
Doumbia Seydou, volontaire et joueur
Volontaire et joueur, Doumbia avait certainement à cœur de faire un gros match. Malheureusement sa maladresse et la précipitation ne lui ont pas permis d'inscrire ce but qu'il a cherché jusqu'à sa sortie (5,5/10).
Didier Drogba, égal à lui-même
Le capitaine des pachydermes a su conduire ses équipiers à la victoire. En bon « capi », c'est lui qui ouvre la voie du large succès en inscrivant le premier but. En défense le Blue de Chelsea a apporté sa taille et son jeu de tête. Auteur d'un doublé, Didier a rendu une copie propre (7,5/10).
Gervinho, le feu follet
Le meilleur sur le terrain le dimanche dernier, le sociétaire de Lille a fait voir de toutes les couleurs aux Ecureuils. Intenable, Gervinho a déstabilisé à lui tout seul la défense béninoise. Auteur d'un doublé et de deux passes décisives, Gervais a livré l'un de ses meilleurs matchs sous la vareuse orange, blanc et vert. (8/10)
Boni Wilfried, Max Gradel, Romaric.
Les trois remplaçants ivoiriens ont tiré leur épingle du jeu
Max Gradel, pour son premier match, a montré de bonnes prédispositions. Combatif et audacieux, le jeune ivoirien qui célébrait sa première sélection a démontré qu'on peut compter sur lui. Boni Wilfried a ouvert son compteur but et montré qu'il en avait sous les crampons. Quant à Romaric, il n'a véritablement pas eu le temps de s'exprimer.
Zahoui François, mention bien
Malgré l'absence de sept titulaires, Zahoui a réussi à dominer le Bénin et se qualifier avec une équipe expérimentale et totalement remodelée. Il a su inculquer aux jeunes pousses comme Gosso, Kafu, Wilfried et Max, de la fougue et de l'agressivité. Son équipe, surtout en première mi-temps, a su faire parler sa science. Même si en seconde période, on a pu constater un certain errement au milieu et une coupable déconcentration en début de seconde période, Zahoui a su contenir les Ecureuils. On peut lui reprocher de ne pas avoir sorti Eboué ou de laisser Kalou sur le banc au profit de Max ou Wilfried. Mais à la fin, il faut féliciter l'ancien capitaine des Eléphants pour avoir qualifié la Côte d'Ivoire à la CAN 2012.
Koné Lassiné, envoyé spécial à Cotonou
