Après une longue absence due aux blessures, le gardien de but des Eléphants retrouve son meilleur niveau. Agé de 31 ans, Copa Barry veut encore profiter du parfum de la compétition. Dans cet entretien, il assure qu’il jouera jusqu’à 40 ans.
Quel bilan faites-vous de votre saison 2011 avec le Sporting Lokeren de Belgique ?
Je suis très content de ma saison. J’ai eu quelques problèmes avec mes deux genoux. Cela m’a privé de huit matches environ sur les 38. Voilà ! Le Sporting Lokeren a terminé 5è au classement et dans les play-offs, nous avons fini 6è. La saison a été satisfaisante. Je suis content car je reviens de loin et j’ai fait de belles prestations.
Il y a deux ans, vous terminiez avec le titre de meilleur gardien de but de Belgique et après, Copa Barry est entré dans les rangs. Que s’est-il passé entre-temps ?
Chacun a un peu son destin. J’ai prolongé mon contrat avec Lokeren. Ce n’est pas une fin en soi. Cela prouve qu’il y a encore du boulot à faire. Les jours à venir me donneront certainement de la confiance et la possibilité d’aller voir ailleurs. Dans un autre club prestigieux. Mais je tiens à dire que je suis heureux d’être dans cette équipe.
Comment avez-vous vécu votre éloignement avec les Eléphants, surtout depuis la venue de François Zahoui ?
J’ai toujours été présent avec les Eléphants. Quand j’arrivais ces derniers mois, j’étais tout le temps blessé. Par exemple j’ai eu des problèmes à mes genoux. Lors du premier match de poule aussi, au Burundi, François Zahoui avait fait son choix. Il avait voulu tester un autre gardien. Après, je me suis encore blessé. Au Ghana, devant le Bénin, le coach avait encore fait son choix. C’est à moi de travailler car le groupe regorge de bons éléments. C’est la concurrence et je l’accepte. C’est ce qui permettra à la Côte d’Ivoire de pouvoir franchir d’autres paliers. Je suis content d’être revenu à mon meilleur niveau. Le plus important, c’est le collectif.
Dans quel état d’esprit avez-vous retrouvé le groupe ?
L’état d’esprit est pareil. Il y a toujours de la bonne humeur. En dehors de Max Gradel qui n’a pas encore eu un temps de jeu, tous les autres ont déjà joué. On ne va pas dire que c’est une équipe bis qui était à Cotonou. Il y a un bon groupe de 30 à 40 joueurs donc on peut compter sur tout le monde.
Votre ami Baky Koné a pris ses distances avec la sélection nationale. N’avez-vous pas tenté de l’en dissuader ?
C’est son choix. Je le respecte. Nous en avons parlé et cela reste entre lui et moi. Maintenant, il a fait son choix. J’espère que Baky aura la santé et donnera le meilleur de lui-même avec son club qatari. Qui sait ? Peut-être qu’il reviendra sur sa décision un jour.
Pensez-vous qu’il doit revenir en Europe ou alors le Qatar lui va bien ?
Je ne sais pas. Il avait plusieurs choix. Il a choisi le Qatar. Il assume.
Depuis la retraite de Tizié Jean-Jacques, il y a cinq ans, vous avez pris la relève. Pensez-vous avoir été jusque-là irréprochable dans les perches des Eléphants ?
J’essaie de faire le maximum pour le collectif. Des experts peuvent mieux me juger par rapport aux statistiques. Personnellement, je suis content. Beaucoup de choses ont été dites sur mon compte mais c’est la vie de tout footballeur. Je suis certain qu’avec le temps, je vais retourner la veste. C’est sur le terrain que je veux être jugé.
Justement la CAN 2012 au Gabon et en Guinée-Equatoriale n’est-elle pas une chance pour fermer le clapet à vos détracteurs ?
Il y avait une habitude de Tizié Jean-Jacques. Il fallait tourner la page progressivement. A présent, ça va. Tout le monde est important dans le groupe. Je n’en veux à personne. C’est à moi de rester à mon meilleur niveau afin d’aider la Côte d’Ivoire à gagner sa 2è CAN.
Vous avez désormais 31 ans. La retraite, vous y pensez ?
Pour le moment, je me sens bien. J’ai commencé très tard dans ce milieu de gardien de but. C’est comme si ma carrière commence. Il y a une fraîcheur en moi. Je peux jouer et je veux jouer jusqu’à 40 ans. J’ai une bonne hygiène de vie. Par la grâce de Dieu, j’espère avoir toujours la santé. C’est le plus important.
Voulez-vous ressembler à Edwin Van Der Sar (Manchester United) qui a pris sa retraite à 40 ans ?
J’observe tous les gardiens. C’est un milieu un peu ingrat, un peu injuste car on peut être au top, un moment et dans le trou plus tard. Je prends l’exemple du gardien de but brésilien de l’Inter Milan. Il était à son meilleur niveau, il y a deux ans. Aujourd’hui, il doute. Van Der Sar est un exemple. C’est un bon gardien. J’espère que je pourrai l’imiter.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo,
envoyé spécial à Cotonou
Quel bilan faites-vous de votre saison 2011 avec le Sporting Lokeren de Belgique ?
Je suis très content de ma saison. J’ai eu quelques problèmes avec mes deux genoux. Cela m’a privé de huit matches environ sur les 38. Voilà ! Le Sporting Lokeren a terminé 5è au classement et dans les play-offs, nous avons fini 6è. La saison a été satisfaisante. Je suis content car je reviens de loin et j’ai fait de belles prestations.
Il y a deux ans, vous terminiez avec le titre de meilleur gardien de but de Belgique et après, Copa Barry est entré dans les rangs. Que s’est-il passé entre-temps ?
Chacun a un peu son destin. J’ai prolongé mon contrat avec Lokeren. Ce n’est pas une fin en soi. Cela prouve qu’il y a encore du boulot à faire. Les jours à venir me donneront certainement de la confiance et la possibilité d’aller voir ailleurs. Dans un autre club prestigieux. Mais je tiens à dire que je suis heureux d’être dans cette équipe.
Comment avez-vous vécu votre éloignement avec les Eléphants, surtout depuis la venue de François Zahoui ?
J’ai toujours été présent avec les Eléphants. Quand j’arrivais ces derniers mois, j’étais tout le temps blessé. Par exemple j’ai eu des problèmes à mes genoux. Lors du premier match de poule aussi, au Burundi, François Zahoui avait fait son choix. Il avait voulu tester un autre gardien. Après, je me suis encore blessé. Au Ghana, devant le Bénin, le coach avait encore fait son choix. C’est à moi de travailler car le groupe regorge de bons éléments. C’est la concurrence et je l’accepte. C’est ce qui permettra à la Côte d’Ivoire de pouvoir franchir d’autres paliers. Je suis content d’être revenu à mon meilleur niveau. Le plus important, c’est le collectif.
Dans quel état d’esprit avez-vous retrouvé le groupe ?
L’état d’esprit est pareil. Il y a toujours de la bonne humeur. En dehors de Max Gradel qui n’a pas encore eu un temps de jeu, tous les autres ont déjà joué. On ne va pas dire que c’est une équipe bis qui était à Cotonou. Il y a un bon groupe de 30 à 40 joueurs donc on peut compter sur tout le monde.
Votre ami Baky Koné a pris ses distances avec la sélection nationale. N’avez-vous pas tenté de l’en dissuader ?
C’est son choix. Je le respecte. Nous en avons parlé et cela reste entre lui et moi. Maintenant, il a fait son choix. J’espère que Baky aura la santé et donnera le meilleur de lui-même avec son club qatari. Qui sait ? Peut-être qu’il reviendra sur sa décision un jour.
Pensez-vous qu’il doit revenir en Europe ou alors le Qatar lui va bien ?
Je ne sais pas. Il avait plusieurs choix. Il a choisi le Qatar. Il assume.
Depuis la retraite de Tizié Jean-Jacques, il y a cinq ans, vous avez pris la relève. Pensez-vous avoir été jusque-là irréprochable dans les perches des Eléphants ?
J’essaie de faire le maximum pour le collectif. Des experts peuvent mieux me juger par rapport aux statistiques. Personnellement, je suis content. Beaucoup de choses ont été dites sur mon compte mais c’est la vie de tout footballeur. Je suis certain qu’avec le temps, je vais retourner la veste. C’est sur le terrain que je veux être jugé.
Justement la CAN 2012 au Gabon et en Guinée-Equatoriale n’est-elle pas une chance pour fermer le clapet à vos détracteurs ?
Il y avait une habitude de Tizié Jean-Jacques. Il fallait tourner la page progressivement. A présent, ça va. Tout le monde est important dans le groupe. Je n’en veux à personne. C’est à moi de rester à mon meilleur niveau afin d’aider la Côte d’Ivoire à gagner sa 2è CAN.
Vous avez désormais 31 ans. La retraite, vous y pensez ?
Pour le moment, je me sens bien. J’ai commencé très tard dans ce milieu de gardien de but. C’est comme si ma carrière commence. Il y a une fraîcheur en moi. Je peux jouer et je veux jouer jusqu’à 40 ans. J’ai une bonne hygiène de vie. Par la grâce de Dieu, j’espère avoir toujours la santé. C’est le plus important.
Voulez-vous ressembler à Edwin Van Der Sar (Manchester United) qui a pris sa retraite à 40 ans ?
J’observe tous les gardiens. C’est un milieu un peu ingrat, un peu injuste car on peut être au top, un moment et dans le trou plus tard. Je prends l’exemple du gardien de but brésilien de l’Inter Milan. Il était à son meilleur niveau, il y a deux ans. Aujourd’hui, il doute. Van Der Sar est un exemple. C’est un bon gardien. J’espère que je pourrai l’imiter.
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo,
envoyé spécial à Cotonou