«Le constat peut être fait que la presse est en renaissance. Comme le pays lui- même. Il y a deux mois, certains journaux étaient suspendus. Nous avions un Conseil national de la presse totalement caporalisé. Aujourd’hui, je trouve que la situation est tout autre. Le CNP est dirigé comme il se doit. Mais surtout, vous constatez que tous les journaux sont libres d’écrire et de commenter l’actualité. Vous voyez que dans la presse proche de l’ancien régime, il y a eu deux quotidiens qui n’y vont pas du même ordre d’ailleurs, et qui s’impliquent vaillamment auprès de l’Etat. Ces quotidiens ne voient pas la foudre tomber sur eux comme il y a deux mois. Donc la liberté de la presse est respectée sous le Président Ouattara. Ça ne saurait l’être autrement.
On constate a priori que les journaux qui étaient là reviennent. ‘’Notre Voie’’
est là, un autre quotidien ‘’Aujourd’hui’’ paraît, ‘’Le Temps’’ est annoncé. Mais
je voulais dire que le fait qu’ils ne sortent pas n’est pas le fait du Président
Ouattara. Nous sommes passés par là. Nous avons été nous-mêmes incendiés.
Par nos propres moyens, nous avons pu revenir sur le marché. Donc c’est ce
que nous avons pu conseiller à nos amis qui sont dans les journaux proches de
Laurent Gbagbo. Maintenant au plan institutionnel, il n’y a rien pour empêcher
leur retour sur le marché. Ce qui est important et qu’il faut souligner, c’est que
l’environnement économique, pour tout le monde en général, est totalement
détérioré. On connaît les difficultés de Edipresse pour écouler les journaux
sur le marché national. On connaît même les difficultés des Ivoiriens à acheter
les journaux comme il se devait. Toutes les entreprises de presse, telles
qu’elles sont ont été touchées par la situation que nous avons vécue. Nous
avons passé deux mois à ne pas paraître, mais les charges sont restées les
mêmes. Il faut payer les employés, payer les locaux, le courant, les charges de
fonctionnement, etc.
C’est dire que tout le monde regarde du côté du gouvernement afin que les
entreprises (que ce soient les hôtels, les stations d’essence et autres qui ont
subi des troubles) soient soutenues. Nous espérons aussi que la presse ne sera
pas oubliée.
Il est un peu trop tôt pour dire qu’il y a des avancées, nous sommes dans une
situation spéciale, mais il y a deux mois où l’ensemble des journaux proches
du RDHP n’étaient pas sur le marché. Dans une situation d’exception que nous
vivons, vous avez ‘’Notre Voie’’ et des journaux bleus qui sont sur le marché.
Vous avez au niveau de la télévision, une ouverture. On souhaite que ce soit
plus que ce qu’on voit mais le ton a un peu baissé. Vous avez ‘’Fraternité
Matin’’ qui a retrouvé une ligne gouvernementale. A ce niveau, je peux dire
qu’il y a des avancées».
On constate a priori que les journaux qui étaient là reviennent. ‘’Notre Voie’’
est là, un autre quotidien ‘’Aujourd’hui’’ paraît, ‘’Le Temps’’ est annoncé. Mais
je voulais dire que le fait qu’ils ne sortent pas n’est pas le fait du Président
Ouattara. Nous sommes passés par là. Nous avons été nous-mêmes incendiés.
Par nos propres moyens, nous avons pu revenir sur le marché. Donc c’est ce
que nous avons pu conseiller à nos amis qui sont dans les journaux proches de
Laurent Gbagbo. Maintenant au plan institutionnel, il n’y a rien pour empêcher
leur retour sur le marché. Ce qui est important et qu’il faut souligner, c’est que
l’environnement économique, pour tout le monde en général, est totalement
détérioré. On connaît les difficultés de Edipresse pour écouler les journaux
sur le marché national. On connaît même les difficultés des Ivoiriens à acheter
les journaux comme il se devait. Toutes les entreprises de presse, telles
qu’elles sont ont été touchées par la situation que nous avons vécue. Nous
avons passé deux mois à ne pas paraître, mais les charges sont restées les
mêmes. Il faut payer les employés, payer les locaux, le courant, les charges de
fonctionnement, etc.
C’est dire que tout le monde regarde du côté du gouvernement afin que les
entreprises (que ce soient les hôtels, les stations d’essence et autres qui ont
subi des troubles) soient soutenues. Nous espérons aussi que la presse ne sera
pas oubliée.
Il est un peu trop tôt pour dire qu’il y a des avancées, nous sommes dans une
situation spéciale, mais il y a deux mois où l’ensemble des journaux proches
du RDHP n’étaient pas sur le marché. Dans une situation d’exception que nous
vivons, vous avez ‘’Notre Voie’’ et des journaux bleus qui sont sur le marché.
Vous avez au niveau de la télévision, une ouverture. On souhaite que ce soit
plus que ce qu’on voit mais le ton a un peu baissé. Vous avez ‘’Fraternité
Matin’’ qui a retrouvé une ligne gouvernementale. A ce niveau, je peux dire
qu’il y a des avancées».