La Côte d’Ivoire sort progressivement et sûrement d’une crise postélectorale, qui a mis à mal tous les secteurs d’activités. Le secteur de la presse écrite n’a pas été épargné. Toutefois, constate-t-on, il tente de se maintenir. La liberté de la presse, avant la chute de Laurent Gbagbo en avril avait pris un sérieux coup. Les suspensions de certains journaux proches du RHDP, les menaces quotidiennes proférées à l’endroit des journalistes et l’insécurité qui avait commencé à gagner Abidjan, avaient déjà contraint la grande partie de journaux proches de l’opposition, à paraître de façon irrégulière, puis à fermer au moment où la crise postélectorale s’est généralisée dans le mois d’avril. Durant 3 à 4 semaines, la presse a été absente des kiosques. Journaux proches du pouvoir hier, les organes de la presse « bleue », ont aussi vécu le calvaire tout comme les journaux proches du RHDP, il y a quelque temps dans l’opposition. Des locaux saccagés et les sièges tenus par des hommes en armes, les journaux bleus (Notre Voie et Le Temps) éprouvent de la peine. Au niveau sécuritaire, c’est un cas général. Les conditions de travail dans un cadre comme celui d’Abidjan, où les armes sont encore tenues par des hommes en treillis non encore encasernés, il y a lieu pour les journalistes de travailler avec la peur au ventre. Les difficultés sont donc vécues par tous. Au sein des journaux de l’opposition comme dans les journaux proches du pouvoir. Si difficultés il y a, l’on enregistre aussi depuis quelques semaines des avancées notables dans le milieu de la presse écrite, avec surtout le retour sur le marché du quotidien Notre Voie, journal du FPI, parti de l’ex-chef d’Etat. Les autorités ivoiriennes qui n’avaient pris aucune mesure d’interdiction, ni de répression, n’ont pas empêché le retour de la pluralité de la presse en Côte d’Ivoire. La parution de Notre Voie depuis quelques semaines et celle d’un journal (Aujourd’hui), proche de l’opposition sur le marché, depuis 72h l’attestent bien. En attendant le retour très prochain dans les kiosques des journaux Le Temps, Le Nouveau Courrier et Le Quotidien, tous proches de LMP, les lecteurs sont bien servis en information pour le moment. Les journaux proches de Laurent Gbagbo travaillent encore dans des conditions difficiles, comme tous les journaux d’ailleurs, qui informent chaque jour leurs lecteurs sans entraves, ni inquiétude majeure depuis qu’ils sont sur le marché.
Les soutiens remarquables du Président de la République, du Premier ministre, et du ministre de l’Intérieur
Les soutiens du Président Alassane Ouattara, du Premier ministre et du ministre de l’Etat, ministre de l’Intérieur à la presse écrite depuis la fin de la crise postélectorale, sont à saluer.
Des organismes de défense des droits des journalistes, en passant par le CNP, tous ont reconnu avoir mené des démarches auprès des autorités ivoiriennes pour la garantie du retour des journaux proches de l’opposition sur le marché. Des aides matérielles et financières ont même été demandées, ont révélé des responsables du CNP pour relever les journaux qui ont été pillés avant et après la chute de Laurent Gbagbo. Leur engagement à protéger la liberté de la presse a favorisé le retour aujourd’hui, de certains journaux proches de l’opposition. Il ne faut pas aussi oublier la discipline et la vigilance des FRCI( Forces Républicaines de Côte d’Ivoire) qui veillent au grain pour le respect scrupuleux des instructions données par les autorités en faveur de la liberté de la presse, de la sécurité et de la protection des journalistes. Sans l’appui des hommes en treillis, la parution de certains journaux sur le marché, serait impossible. Pour maintenir donc ce cap, les journalistes doivent aider les autorités à les protéger. Le ministre Hamed Bakayoko l’a d’ailleurs rappelé aux journalistes lors de la journée internationale de la presse. « Nous ne sommes pas opposés à la liberté de la presse, mais nous n’allons pas accepter aussi que les journalistes écrivent n’importe quoi. Nous n’allons pas accepter les dérapages. C’est fini maintenant le temps de l’impunité », avait-il dit. Il revient maintenant à l’organe régulateur qu’est le CNP et aux journalistes de jouer chacun sa partition, en vue de tenir haut le milieu de la presse écrite. Ce qui maintiendrait la justice et les populations loin de la profession. Si la régulation et l’autorégulation sont fortes, personne ne viendra de l’extérieur, fouiner, dans les affaires de la presse. Il y a pour ainsi dire de grands défis à relever dans le milieu. C’est ce qui doit préoccuper au plus haut niveau les acteurs et les professionnels de la presse écrite.
Huberson Digbeu
Les soutiens remarquables du Président de la République, du Premier ministre, et du ministre de l’Intérieur
Les soutiens du Président Alassane Ouattara, du Premier ministre et du ministre de l’Etat, ministre de l’Intérieur à la presse écrite depuis la fin de la crise postélectorale, sont à saluer.
Des organismes de défense des droits des journalistes, en passant par le CNP, tous ont reconnu avoir mené des démarches auprès des autorités ivoiriennes pour la garantie du retour des journaux proches de l’opposition sur le marché. Des aides matérielles et financières ont même été demandées, ont révélé des responsables du CNP pour relever les journaux qui ont été pillés avant et après la chute de Laurent Gbagbo. Leur engagement à protéger la liberté de la presse a favorisé le retour aujourd’hui, de certains journaux proches de l’opposition. Il ne faut pas aussi oublier la discipline et la vigilance des FRCI( Forces Républicaines de Côte d’Ivoire) qui veillent au grain pour le respect scrupuleux des instructions données par les autorités en faveur de la liberté de la presse, de la sécurité et de la protection des journalistes. Sans l’appui des hommes en treillis, la parution de certains journaux sur le marché, serait impossible. Pour maintenir donc ce cap, les journalistes doivent aider les autorités à les protéger. Le ministre Hamed Bakayoko l’a d’ailleurs rappelé aux journalistes lors de la journée internationale de la presse. « Nous ne sommes pas opposés à la liberté de la presse, mais nous n’allons pas accepter aussi que les journalistes écrivent n’importe quoi. Nous n’allons pas accepter les dérapages. C’est fini maintenant le temps de l’impunité », avait-il dit. Il revient maintenant à l’organe régulateur qu’est le CNP et aux journalistes de jouer chacun sa partition, en vue de tenir haut le milieu de la presse écrite. Ce qui maintiendrait la justice et les populations loin de la profession. Si la régulation et l’autorégulation sont fortes, personne ne viendra de l’extérieur, fouiner, dans les affaires de la presse. Il y a pour ainsi dire de grands défis à relever dans le milieu. C’est ce qui doit préoccuper au plus haut niveau les acteurs et les professionnels de la presse écrite.
Huberson Digbeu