Malgré cet état de fait reluisant pour des confrères, il reste utile de déplorer que l’état de la liberté de la presse soit fondé sur la parution ou non, d’une catégorie de journaux. L’absence d’une catégorie de journaux n’est pas synonyme d’absence de liberté. Il s’agit de contrôler aussi que les journaux qui paraissent et travaillent sans pression ni contrainte. Hier, tous les journalistes pro-Gbagbo ont-ils écrit en toute conscience et en toute liberté et responsabilité ? Le régime Gbagbo a brisé certes la liberté en empêchant la parution des journaux, mais s’il avait laissé les journaux qui paraissaient ouvrir leurs lignes à toutes les sensibilités, il aurait rendu un grand service à la liberté de la presse. Aujourd’hui, sous Ouattara, ce sont les journaux dits pro-Ouattara, c’est le CNP, qui sous Deby Dali assassinait hier la liberté, qui militent aujourd’hui en faveur de la parution des autres confrères. Cela est bien à souligner.
Quand il y a de bonnes choses il faut le dire, de la même manière, que les mauvaises choses sont critiquées et dénoncées. D’hier à aujourd’hui, il y a des avancées. Le dire est dans l’intérêt de tous. Afin que la liberté de la presse ne recule plus, et que la responsabilité, aille avec. Mais la question essentielle demeure : quel est le baromètre et le meilleur instrument de mesure de la liberté de la presse en Côte d’Ivoire ?
Ismaël Dembélé
Quand il y a de bonnes choses il faut le dire, de la même manière, que les mauvaises choses sont critiquées et dénoncées. D’hier à aujourd’hui, il y a des avancées. Le dire est dans l’intérêt de tous. Afin que la liberté de la presse ne recule plus, et que la responsabilité, aille avec. Mais la question essentielle demeure : quel est le baromètre et le meilleur instrument de mesure de la liberté de la presse en Côte d’Ivoire ?
Ismaël Dembélé