L’adjudant Diaby Labassi assure l’intérim des affaires courantes du groupement tactique 3, dirigé par le commandant Chérif Ousmane. Il nous explique comment il mène à Bouaké les recherches pour retrouver un véhicule volé et quelles sont les procédures à suivre une fois que le véhicule est retrouvé.
Comment se fait la restitution des véhicules volés à leur propriétaire ?
C’est très simple, j’ai quatre équipes de sécurité à ma disposition. Quand les propriétaires de véhicules volés se déplacent jusqu’à moi, je prends toutes leurs coordonnées ainsi que la marque du véhicule recherché. Ensuite, à mes différentes équipes de sécurité, je partage toutes ces informations qu’on envoie dans les différents corridors de la ville. De même des patrouilles pour
rechercher ces véhicules recensés sont également effectuées à l’intérieur de la ville. Et, une fois qu’on aperçoit un véhicule volé, on intercepte le conducteur qui est automatiquement conduit vers moi à la 3ème région militaire. A partir de cet instant, on informe le propriétaire qui vient vers nous pour faire une décharge et récupérer son véhicule. Après quoi, nous lui donnons un mot pour qu’il aille à l’état-major pour s’établir un lassez-passer qui lui permettra de
rentrer chez lui librement. Et c’est dans cette optique-là que nous
travaillons. Notons que le président de la République son excellence Alassane Ouattara a demandé de ne pas voler de véhicules. Egalement à sa suite, le Premier ministre Guillaume Soro a demandé de récupérer et de remettre les véhicules volés et retrouvés à leurs propriétaires. A ce jour, j’ai remis plusieurs véhicules à leurs propriétaires qui m’ont présenté toutes les pièces afférentes aux engins.
A ce jour, combien de véhicules ont été retrouvés ?
Disons une vingtaine. C’est seulement trois véhicules qui n’ont pas encore été remis à leurs propriétaires. Actuellement, je vous signale que j’ai sur ma table plus d’une centaine de véhicules volés au sud du pays qui ont été déclarés et que nous sommes en train de rechercher du côté de Bouaké. Mais nous informons aussi les propriétaires qu’ils peuvent également faire des déclarations ailleurs parce que leurs véhicules peuvent se retrouver dans d’autres villes en dehors de Bouaké. Mais nous essayons aussi de partager l’information dans les autres villes du pays.
L’on signale des difficultés qu’ont certaines personnes à récupérer leurs véhicules. De quoi s’agit-il ?
Comme explication cela est dû au fait que certains de nos éléments estiment qu’ils ont récupéré des véhicules au front et qu’ils les rendront après le combat. Quand on leur demande de remettre le véhicule, ils disent que le combat n’est pas encore terminé ; voici en résumé les difficultés que nous rencontrons. Mais en ce moment, nous restons en contact avec les hautes hiérarchies à qui nous expliquons ce fait. Mais sachez que les véhicules seront remis parce que les propriétaires sont en droit de recevoir leurs biens.
A partir de quelle période seront remis tous ces véhicules puisque les combats sont véritablement finis?
Bon, la crise n’est pas totalement terminée et les chefs actuellement sont très occupés. Car ils ne sont pas en mesure de faire face à ces questions pour résoudre immédiatement les problèmes évoqués. Mais sachez que quand la situation va totalement se normaliser, nous allons rencontrer nos chefs qui sont à Abidjan pour que véritablement ces véhicules soient remis à leurs propriétaires qui sont en droit de les récupérer.
Quelles sont véritablement vos difficultés majeures?
Comme je vous le disais, il y a des éléments qui sont encore réticents parce que pour eux ils ont pris ces véhicules au front et que le combat n’est pas encore terminé. A ceux-là, je leur dis que non, nous sommes dans une République et que les choses doivent se normaliser ; par conséquent, les véhicules doivent être remis à leurs propriétaires.
Entretien réalisé à Bouaké par Denis Koné
Comment se fait la restitution des véhicules volés à leur propriétaire ?
C’est très simple, j’ai quatre équipes de sécurité à ma disposition. Quand les propriétaires de véhicules volés se déplacent jusqu’à moi, je prends toutes leurs coordonnées ainsi que la marque du véhicule recherché. Ensuite, à mes différentes équipes de sécurité, je partage toutes ces informations qu’on envoie dans les différents corridors de la ville. De même des patrouilles pour
rechercher ces véhicules recensés sont également effectuées à l’intérieur de la ville. Et, une fois qu’on aperçoit un véhicule volé, on intercepte le conducteur qui est automatiquement conduit vers moi à la 3ème région militaire. A partir de cet instant, on informe le propriétaire qui vient vers nous pour faire une décharge et récupérer son véhicule. Après quoi, nous lui donnons un mot pour qu’il aille à l’état-major pour s’établir un lassez-passer qui lui permettra de
rentrer chez lui librement. Et c’est dans cette optique-là que nous
travaillons. Notons que le président de la République son excellence Alassane Ouattara a demandé de ne pas voler de véhicules. Egalement à sa suite, le Premier ministre Guillaume Soro a demandé de récupérer et de remettre les véhicules volés et retrouvés à leurs propriétaires. A ce jour, j’ai remis plusieurs véhicules à leurs propriétaires qui m’ont présenté toutes les pièces afférentes aux engins.
A ce jour, combien de véhicules ont été retrouvés ?
Disons une vingtaine. C’est seulement trois véhicules qui n’ont pas encore été remis à leurs propriétaires. Actuellement, je vous signale que j’ai sur ma table plus d’une centaine de véhicules volés au sud du pays qui ont été déclarés et que nous sommes en train de rechercher du côté de Bouaké. Mais nous informons aussi les propriétaires qu’ils peuvent également faire des déclarations ailleurs parce que leurs véhicules peuvent se retrouver dans d’autres villes en dehors de Bouaké. Mais nous essayons aussi de partager l’information dans les autres villes du pays.
L’on signale des difficultés qu’ont certaines personnes à récupérer leurs véhicules. De quoi s’agit-il ?
Comme explication cela est dû au fait que certains de nos éléments estiment qu’ils ont récupéré des véhicules au front et qu’ils les rendront après le combat. Quand on leur demande de remettre le véhicule, ils disent que le combat n’est pas encore terminé ; voici en résumé les difficultés que nous rencontrons. Mais en ce moment, nous restons en contact avec les hautes hiérarchies à qui nous expliquons ce fait. Mais sachez que les véhicules seront remis parce que les propriétaires sont en droit de recevoir leurs biens.
A partir de quelle période seront remis tous ces véhicules puisque les combats sont véritablement finis?
Bon, la crise n’est pas totalement terminée et les chefs actuellement sont très occupés. Car ils ne sont pas en mesure de faire face à ces questions pour résoudre immédiatement les problèmes évoqués. Mais sachez que quand la situation va totalement se normaliser, nous allons rencontrer nos chefs qui sont à Abidjan pour que véritablement ces véhicules soient remis à leurs propriétaires qui sont en droit de les récupérer.
Quelles sont véritablement vos difficultés majeures?
Comme je vous le disais, il y a des éléments qui sont encore réticents parce que pour eux ils ont pris ces véhicules au front et que le combat n’est pas encore terminé. A ceux-là, je leur dis que non, nous sommes dans une République et que les choses doivent se normaliser ; par conséquent, les véhicules doivent être remis à leurs propriétaires.
Entretien réalisé à Bouaké par Denis Koné
