Ministère sensible, ministère capital. C’est à Hamed Bakayoko que le Président Alassane Ouattara a décidé de confier ce ministère sensible. Et l’attribution de ce poste a laissé perplexe plus d’un. Mais, au vu des résultats sur le terrain « le taux de présence des effectifs des policiers est de 85% pour l’intérieur du pays et 96% pour le district d’Abidjan, sur un effectif de 18641 policiers », on peut dire sans risque de se tromper que l’homme s’est déjà résolument mis au travail. Néanmoins, tout n’est pas encore achevé même si celui à qui revient la lourde charge de sécuriser les Ivoiriens, a désormais les coudées franches. Parce que débarrassé de certains ministères dont il avait la tutelle. Il a la charge de rassurer d’une part la communauté internationale qui s’inquiète de la situation sécuritaire et d’autre part, une communauté nationale otage d’une insécurité du fait d’hommes encore en armes et en tenue. Conscient donc de cette tâche qui l’attend, le patron de la sécurité ivoirienne a déjà tracé les sillons de ses futures batailles. Des combats qui ont pour noms : lutte contre le racket et démantèlement de barrages anarchiques. Pour ce faire, il a égrené ses stratégies pour un retour rapide à une vie normale sur la totalité du territoire national. Devenant ainsi le véritable baromètre d’une Côte d’Ivoire sûre et attrayante pour tous les investisseurs internationaux comme nationaux, un pays où il fait bon vivre. C’est pourquoi, il urge d’encaserner les éléments des FRCI (Forces Républicaines de Côte d’Ivoire), qui pullulent encore dans les artères de la capitale économique et les villes de l’intérieur. Des éléments dont la présence rappelle encore l’état d’urgence et inquiète plus d’un. Autres points non négligeables : la prolifération des armes légères, la multitude de tenues militaires portées par des hommes aux allures peu rassurantes. Toute chose qui en plus de désorienter effraie plus d’un Ivoirien, qui ne sait plus à qui, il a affaire, ni à qui, il doit avoir confiance. Raison pour laquelle, une réforme s’impose impérativement. En effet, pour remettre de l’ordre dans la maison sécurité, de nouvelles tenues autres que celles déjà répandues sur l’étendue du territoire doivent voir le jour pour permettre à la population de faire le distinguo mais surtout et avant tout en vue de faire renaître la confiance. Car le changement, le renouveau doit se faire à tous les niveaux. Et, ce n’est qu’à l’aune de la réussite de toutes ‘’ces épreuves’’, et missions qu’il gagnera définitivement ses galons de premier gendarme de la maison ivoire et on sait que l’homme en a les capacités.
Aymar. D
Aymar. D