Au terme d'une visite marathon dans les structures sous tutelle qui l'a conduit successivement au Plateau (Stade Félix Houphouët-Boigny et Office national des sports), à Treichville (Piscine d'Etat et Palais des Sports) et Marcory (Stade Robert Champroux et Institut national de la jeunesse et du sport), le ministre des Sports et Loisirs Philippe Legré s'est voulu optimisme. «Il y a de l'espoir. Un grand espoir», a-t-il lancé. Malgré l'ampleur du travail à faire pour la réhabilitation des infrastructures et l'amélioration des conditions de travail de ses collaborateurs. «Au terme de cette longue visite, je suis en mesure de dire qu'il y a eu du travail fait en Côte d'Ivoire. Je tire le chapeau aux réalisateurs de ces ouvrages. Mais le temps a fait son temps et ces infrastructures, qui ont fait la fierté de la Côte d'Ivoire, sont dans un état de délabrement achevé», a constaté le premier responsable des sports ivoiriens lors du point, hier, dans la salle des professeurs à l'INJS. Convaincu que cet état de dégradation n'a pas épargné les infrastructures à l'intérieur du pays, il a invité ses collaborateurs à avoir foi en la capacité du président de la République à faire face à «ces défis» qui sont inscrits en lettres d'or dans son programme de gouvernement. «Tout y est. Il a un plan de réhabilitation de l'existant et de construction de nouvelles infrastructures. L'Etat mettra les moyens à disposition pour effectuer les travaux», a-t-il avancé. Le Palais des Sports de Treichville, dangereux à son sens, doit être réhabilité très rapidement. Tout en affichant son intérêt pour tous les sports, il a convié les directeurs des structures à faire preuve d'abnégation, de volonté dans l'exercice de leur mission. «Il ne faut pas se décourager à cause des conditions de travail. Au fur et à mesure, nous ferons en sorte de trouver les moyens pour améliorer les conditions de travail», a rassuré Legré. Toutefois, il a tenu à mettre en garde tous ceux qui tenteront de ruser avec le travail. «Ma vision des choses n'est pas de changer les gens parce qu'on a envie de changer. Mais autant que mes patrons ne tergiverseront pas avec moi, je ne tergiverserai pas avec mes collaborateurs. Celui qui sera chassé, c'est qu'il ne fait pas son boulot», a-t-il averti.
OG
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