Le nouveau ministre des Sports et des Loisirs ne veut pas perdre de temps. Hier matin, il a quitté ses bureaux pour aller se faire une idée de l'état de nos infrastructures sportives. Le constat est sans surprise. Tout est dégradé. Du Stade Houphouet-Boigny à l'INJS en passant par la piscine d'Etat.
Que retenez-vous de la longue tournée pour visiter les infrastructures sportives ?
« Nous avons successivement visité le Stade Félix Houphouet-Boigny, l'Office national des Sports (ONS), la piscine d'Etat de Treichville, le Parc des Sports, le Palais des Sports, le Stade Robert Champroux, et l'Institut national de la jeunesse et des Sports (INJS). Je retiens qu'il y a eu du travail fait en Côte d'Ivoire. Lorsqu'on voit l'importance de ces réalisations, on ne peut que tirer le chapeau à ceux qui les ont réalisés. Mais le temps a fait son effet et ces infrastructures qui faisaient la fierté de notre pays sont dans un état de délabrement avancé pour ne pas dire achevé. Il est bon de reconnaître qu'il y a de l'existant surtout à la piscine d'Etat. L'état du Palais des Sports est dangereux et doit être réhabilité très rapidement. Tout ceci est marqué dans le programme du président de la République. Sa vision du sport est très haute. Le gouvernement mettra tous les moyens à notre disposition pour réhabiliter toutes nos infrastructures sportives. Je signale que nous irons visiter celles de l'intérieur du pays. Il y a de l'espoir et même un grand espoir. Mettons-nous au travail pour que la Côte d'Ivoire revienne au premier plan ».
Après ce long marathon, quel sentiment avez-vous ? Déçu ou optimiste ?
« Je suis très optimiste. Je ne ressemble pas à un homme pessimiste. La Côte d'Ivoire a de nouveaux dirigeants qui ont un programme de gouvernement. Le président Alassane Ouattara a de grands projets pour son pays. Il va réhabiliter toutes les infrastructures. Tout ceci est lié à nos résultats futurs. Dans tous les domaines ».
Dans quel état avez-vous trouvé le Stade Houphouet-Boigny ?
« Il faut construire un grand stade de football digne du nom d'Alassane Dramane Ouattara. Notre président doit marquer son passage par la construction d'un stade digne de son nom. Il veut une Côte d'Ivoire nouvelle. Nous allons proposer cela. Et je suis certain que cela se réalisera avant la fin de son mandat. Et j'ajoute que la CAN 2012 reviendra en Côte d'Ivoire. Tout le monde a cette conviction ».
On a la nette impression que vous ne vous intéressez qu'au football alors que le basket-ball, par exemple, a un important rendez-vous bientôt (Afrobasket 2011 à Madagascar)…
« Lorsque je parle, cela sous-entend toutes les disciplines. Au niveau du ministère des Sports et des Loisirs, nous avons une matrice d'activités sur six mois. Elle prend en compte toutes les disciplines et toutes les disciplines sont prioritaires. Si je suis attaché aux trophées et aux victoires, c'est parce que nous sommes dans une période post-crise. Or, vous connaissez l'impact du sport sur les humeurs des hommes. Lorsqu'il y a une coupe, la victoire fait que les rancunes se dissipent. La commission Dialogue, vérité et réconciliation fera son travail mais si les Eléphants ramènent un trophée de basket-ball ou de football, vous verrez que le reliquat de rancune disparaîtra. Deux personnes qui ne se parlaient pas s'embrassent lorsque la Côte d'Ivoire gagne une coupe avant de se rendre compte qu'elles ne se parlaient pas auparavant. Donc toutes les disciplines sont importantes. Nous faisons des démarches en ce moment pour le volley-ball ».
Après votre visite des infrastructures sportives, quels seront vos principaux chantiers ?
Il y a des dossiers existants qui concernent les réhabilitations des infrastructures à tous les niveaux. Que ce soit au Palais des Sports de Treichville, à la piscine d'Etat ou ailleurs, des dossiers seront exécutés très rapidement. Vu ce que nous avons constaté, nous avancerons en réhabilitant ».
Réaménagerez-vous l'équipe du ministère des Sports ? Si oui, quand ?
« Vous le saurez en temps opportun. Il y a déjà une équipe qui travaille. Elle n'a pas fauté. On ne change pas toujours pour changer. Je n'ai pas cette vision des choses. Le ministère des Sports fonctionne. S'il y a un pion qui ne va pas, on le remplacera. Les gens sont au travail. Ne les perturbez pas. Il faut les encourager ».
Votre discours n'est-il pas politique ? Les sports dits mineurs n'ont aucun cadre pour s'exprimer… Trouverez-vous les moyens ?
« Oui. Mieux, nous ferons ces réhabilitions dans le temps. Le discours tenu par mes prédécesseurs les engage. Moi, je suis un ministre des Sports du président Alassane Ouattara. Je tiens un discours que je mesure. Nous disons et nous le ferons. Nous réaliserons ce que nous avons dit. D'ici six mois, vous verrez les premiers signes ».
Vous semblez optimiste. Etes-vous entouré de collaborateurs aussi enthousiastes et travailleurs ?
« Merci à mes collaborateurs qui dirigent les structures que j'ai visitées. Seuls les résultats vont compter. C'est sur les résultats qu'on vous jugera. Que vous soyez du même parti ou du même village que moi, je vous remplacerai si vous ne faites pas le travail que j'attends. Autant mes patrons ne tergiverseront pas avec moi, je ne suis pas prêt à tergiverser avec quelqu'un. Travaillez ! Je vous encourage. N'ayez pas peur. Il n'y aura jamais de chasse aux sorcières. Respectez les heures de travail… Dans le rire, je prendrai des décisions. Un homme qui rit est dangereux car on ne sait pas à quel moment il se fâche. Le salaire se mérite ».
Propos recueillis par Guy-Florentin Yaméogo
Que retenez-vous de la longue tournée pour visiter les infrastructures sportives ?
« Nous avons successivement visité le Stade Félix Houphouet-Boigny, l'Office national des Sports (ONS), la piscine d'Etat de Treichville, le Parc des Sports, le Palais des Sports, le Stade Robert Champroux, et l'Institut national de la jeunesse et des Sports (INJS). Je retiens qu'il y a eu du travail fait en Côte d'Ivoire. Lorsqu'on voit l'importance de ces réalisations, on ne peut que tirer le chapeau à ceux qui les ont réalisés. Mais le temps a fait son effet et ces infrastructures qui faisaient la fierté de notre pays sont dans un état de délabrement avancé pour ne pas dire achevé. Il est bon de reconnaître qu'il y a de l'existant surtout à la piscine d'Etat. L'état du Palais des Sports est dangereux et doit être réhabilité très rapidement. Tout ceci est marqué dans le programme du président de la République. Sa vision du sport est très haute. Le gouvernement mettra tous les moyens à notre disposition pour réhabiliter toutes nos infrastructures sportives. Je signale que nous irons visiter celles de l'intérieur du pays. Il y a de l'espoir et même un grand espoir. Mettons-nous au travail pour que la Côte d'Ivoire revienne au premier plan ».
Après ce long marathon, quel sentiment avez-vous ? Déçu ou optimiste ?
« Je suis très optimiste. Je ne ressemble pas à un homme pessimiste. La Côte d'Ivoire a de nouveaux dirigeants qui ont un programme de gouvernement. Le président Alassane Ouattara a de grands projets pour son pays. Il va réhabiliter toutes les infrastructures. Tout ceci est lié à nos résultats futurs. Dans tous les domaines ».
Dans quel état avez-vous trouvé le Stade Houphouet-Boigny ?
« Il faut construire un grand stade de football digne du nom d'Alassane Dramane Ouattara. Notre président doit marquer son passage par la construction d'un stade digne de son nom. Il veut une Côte d'Ivoire nouvelle. Nous allons proposer cela. Et je suis certain que cela se réalisera avant la fin de son mandat. Et j'ajoute que la CAN 2012 reviendra en Côte d'Ivoire. Tout le monde a cette conviction ».
On a la nette impression que vous ne vous intéressez qu'au football alors que le basket-ball, par exemple, a un important rendez-vous bientôt (Afrobasket 2011 à Madagascar)…
« Lorsque je parle, cela sous-entend toutes les disciplines. Au niveau du ministère des Sports et des Loisirs, nous avons une matrice d'activités sur six mois. Elle prend en compte toutes les disciplines et toutes les disciplines sont prioritaires. Si je suis attaché aux trophées et aux victoires, c'est parce que nous sommes dans une période post-crise. Or, vous connaissez l'impact du sport sur les humeurs des hommes. Lorsqu'il y a une coupe, la victoire fait que les rancunes se dissipent. La commission Dialogue, vérité et réconciliation fera son travail mais si les Eléphants ramènent un trophée de basket-ball ou de football, vous verrez que le reliquat de rancune disparaîtra. Deux personnes qui ne se parlaient pas s'embrassent lorsque la Côte d'Ivoire gagne une coupe avant de se rendre compte qu'elles ne se parlaient pas auparavant. Donc toutes les disciplines sont importantes. Nous faisons des démarches en ce moment pour le volley-ball ».
Après votre visite des infrastructures sportives, quels seront vos principaux chantiers ?
Il y a des dossiers existants qui concernent les réhabilitations des infrastructures à tous les niveaux. Que ce soit au Palais des Sports de Treichville, à la piscine d'Etat ou ailleurs, des dossiers seront exécutés très rapidement. Vu ce que nous avons constaté, nous avancerons en réhabilitant ».
Réaménagerez-vous l'équipe du ministère des Sports ? Si oui, quand ?
« Vous le saurez en temps opportun. Il y a déjà une équipe qui travaille. Elle n'a pas fauté. On ne change pas toujours pour changer. Je n'ai pas cette vision des choses. Le ministère des Sports fonctionne. S'il y a un pion qui ne va pas, on le remplacera. Les gens sont au travail. Ne les perturbez pas. Il faut les encourager ».
Votre discours n'est-il pas politique ? Les sports dits mineurs n'ont aucun cadre pour s'exprimer… Trouverez-vous les moyens ?
« Oui. Mieux, nous ferons ces réhabilitions dans le temps. Le discours tenu par mes prédécesseurs les engage. Moi, je suis un ministre des Sports du président Alassane Ouattara. Je tiens un discours que je mesure. Nous disons et nous le ferons. Nous réaliserons ce que nous avons dit. D'ici six mois, vous verrez les premiers signes ».
Vous semblez optimiste. Etes-vous entouré de collaborateurs aussi enthousiastes et travailleurs ?
« Merci à mes collaborateurs qui dirigent les structures que j'ai visitées. Seuls les résultats vont compter. C'est sur les résultats qu'on vous jugera. Que vous soyez du même parti ou du même village que moi, je vous remplacerai si vous ne faites pas le travail que j'attends. Autant mes patrons ne tergiverseront pas avec moi, je ne suis pas prêt à tergiverser avec quelqu'un. Travaillez ! Je vous encourage. N'ayez pas peur. Il n'y aura jamais de chasse aux sorcières. Respectez les heures de travail… Dans le rire, je prendrai des décisions. Un homme qui rit est dangereux car on ne sait pas à quel moment il se fâche. Le salaire se mérite ».
Propos recueillis par Guy-Florentin Yaméogo