Un «non» démocratique et républicain. En tout cas, dans les négociations pour la formation du gouvernement Ouattara, le Rhdp désormais au pouvoir tenait forcément à faire chanter le Fpi et ses alliés pour des postes ministériels. Au final, ce groupement politique est tombé presque des nues quand le Fpi au sortir de son conclave leur a opposé un refus bien poli. Le parti d’Affi N’Guessan actuellement dans les geôles de Ouattara à Bouna veut parfaitement jouer son rôle dans l’opposition. Parce qu’on ne peut avoir un pied dans l’opposition et un autre au pouvoir. Une belle leçon au Rhdp qui s’est toujours battu pour être dans les différentes équipes gouvernementales de Gbagbo. On se rappelle toute la bataille servie aux Ivoiriens au début de l’année 2010 après la dissolution du gouvernement. La Côte d’Ivoire a assisté à une guerre dans les états-majors des partis qui composent le Rhdp. On a vu avec honte Anaki s’en prendre à son ami Mabri pour le très juteux ministère des Transports. Des cadres du Rdr et du Pdci se sont glissé des peaux de bananes pour des postes. Aujourd’hui au pouvoir, ce groupement sert le même spectacle aux Ivoiriens. Là où le Fpi montre qu’on peut être dans l’opposition et servir son pays en préparant son retour au pouvoir avec des moyens légaux et républicains. Et les Ivoiriens attendent le Fpi qui incarne aujourd’hui leurs espoirs vu les nombreux dérapages constatés avec le Rhdp. Déjà.
GB
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