Il est exil au Ghana du fait de la crise postélectorale. Mais le président de l’Efym, Ervé Siaba, n’a pas pour autant perdu le moral et la passion du foot. Il reste attaché à son club et tout ce qui touche au football ivoirien.
Comment vivez-vous loin de votre club et votre nouvelle situation d’exilé ?
En tant qu’Ivoirien, ce n’est pas facile de vivre hors de son pays. Mais la situation exige que nous soyons en recul. Et qu’on revienne lorsque tout sera normal.
Vous êtes un dirigeant sportif. Qu’est-ce qui a motivé ce déplacement ?
Même les plus simples citoyens se sont déplacés. Ce n’est pas moi qui ne le ferais pas. Je suis connu. Des gens m’aiment par rapport au sport, d’autres pas. Des zélés qui n’ont rien avoir avec la politique viennent t’agresser à cause du peu que tu as. Il faut se mettre à l’abri en attendant...
Votre siège a été pillé. Vous êtes en exil, comment l’Efym fonctionne-t-il au quotidien ?
Des collaborateurs travaillent pour l’Efym. Je gère le club au quotidien. Je suis tout de loin.
Mais j’avoue que c’est difficile. L’Efym existe il y a 15 ans. En un jour, les vandales ont tout pillé et bradé les maillots à 1000 f cfa. Tout a été emporté au siège. Ce ne sont pas les Frci, mais les petits voleurs, des affamés et jaloux. Qui étaient contre l’évolution de l’Efym.
Certains utilisent leur argent pour acheter des châteaux aux femmes, moi j’utilise le mien pour l’épanouissement positif des enfants de Côte d’Ivoire à travers le football. On devrait m’encourager. On cherche les moyens additionnels. La souffrance est à une grande échelle en Côte d’Ivoire. Il fallait créer les conditions pour que les enfants s’épanouissent, moi j’ai choisi le football. Je m’occupe des enfants que je ne connais même pas. Les Yacouba ne jouent pas au football. Ce sont les dioulas, les bété, les baoulé et autres qui sont à l’Efym.
Les gens ne doivent pas confondre le sport et la politique.
Verra-t-on le même Efym en votre absence?
C’est un passage obligé. Je dois assumer. Je ne dois pas baisser les bras. Je dois faire en sorte que l’Efym vive. Tous ceux qui veulent m’aider seront les bienvenus. La vie des enfants des gens qui ont cru en moi en dépend. Il y a 10 à 15 ans qu’ils sont avec moi. Je ne peux pas les abandonner. Jamais.
Bientôt il y aura l’Age mixte de la FIF le 18 juin, ensuite l’AG élective. Comment comptez-vous vivre ces assises ?
Nous allons analyser les candidatures. Le football n’appartient pas à tout le monde. Il appartient aux présidents de clubs et aux sportifs. Que ceux qui sont en dehors s’abstiennent de venir bavarder. Si tu n’as pas pu diriger un club, ce n’est pas une fédération que tu vas gérer. On ne doit pas plaisanter avec le football, on y met trop d’argent. Que les gens ne ramènent pas en arrière ce qu’Anouma a fait. Il faut que ceux qui visent le poste proposent mieux que lui. Et non des choses qui nous feront reculer.
Vous êtes membre de la conférence, donc proche d’Anouma. Sera-t-il candidat ?
Il ne nous a jamais dit qu’il ne sera pas candidat. S’il le dit on va aviser. Tout le monde peut être candidat. Moi aussi. Les candidatures ne sont pas encore déposées. Je serai à l’AGE.
Mais pour le moment, il y a une équipe. On a commencé un travail avec Anouma, le jour qu’il nous dit qu’il ne peut plus, nous aviserons.
Réalisé à Cotonou par Tibet Kipré
Comment vivez-vous loin de votre club et votre nouvelle situation d’exilé ?
En tant qu’Ivoirien, ce n’est pas facile de vivre hors de son pays. Mais la situation exige que nous soyons en recul. Et qu’on revienne lorsque tout sera normal.
Vous êtes un dirigeant sportif. Qu’est-ce qui a motivé ce déplacement ?
Même les plus simples citoyens se sont déplacés. Ce n’est pas moi qui ne le ferais pas. Je suis connu. Des gens m’aiment par rapport au sport, d’autres pas. Des zélés qui n’ont rien avoir avec la politique viennent t’agresser à cause du peu que tu as. Il faut se mettre à l’abri en attendant...
Votre siège a été pillé. Vous êtes en exil, comment l’Efym fonctionne-t-il au quotidien ?
Des collaborateurs travaillent pour l’Efym. Je gère le club au quotidien. Je suis tout de loin.
Mais j’avoue que c’est difficile. L’Efym existe il y a 15 ans. En un jour, les vandales ont tout pillé et bradé les maillots à 1000 f cfa. Tout a été emporté au siège. Ce ne sont pas les Frci, mais les petits voleurs, des affamés et jaloux. Qui étaient contre l’évolution de l’Efym.
Certains utilisent leur argent pour acheter des châteaux aux femmes, moi j’utilise le mien pour l’épanouissement positif des enfants de Côte d’Ivoire à travers le football. On devrait m’encourager. On cherche les moyens additionnels. La souffrance est à une grande échelle en Côte d’Ivoire. Il fallait créer les conditions pour que les enfants s’épanouissent, moi j’ai choisi le football. Je m’occupe des enfants que je ne connais même pas. Les Yacouba ne jouent pas au football. Ce sont les dioulas, les bété, les baoulé et autres qui sont à l’Efym.
Les gens ne doivent pas confondre le sport et la politique.
Verra-t-on le même Efym en votre absence?
C’est un passage obligé. Je dois assumer. Je ne dois pas baisser les bras. Je dois faire en sorte que l’Efym vive. Tous ceux qui veulent m’aider seront les bienvenus. La vie des enfants des gens qui ont cru en moi en dépend. Il y a 10 à 15 ans qu’ils sont avec moi. Je ne peux pas les abandonner. Jamais.
Bientôt il y aura l’Age mixte de la FIF le 18 juin, ensuite l’AG élective. Comment comptez-vous vivre ces assises ?
Nous allons analyser les candidatures. Le football n’appartient pas à tout le monde. Il appartient aux présidents de clubs et aux sportifs. Que ceux qui sont en dehors s’abstiennent de venir bavarder. Si tu n’as pas pu diriger un club, ce n’est pas une fédération que tu vas gérer. On ne doit pas plaisanter avec le football, on y met trop d’argent. Que les gens ne ramènent pas en arrière ce qu’Anouma a fait. Il faut que ceux qui visent le poste proposent mieux que lui. Et non des choses qui nous feront reculer.
Vous êtes membre de la conférence, donc proche d’Anouma. Sera-t-il candidat ?
Il ne nous a jamais dit qu’il ne sera pas candidat. S’il le dit on va aviser. Tout le monde peut être candidat. Moi aussi. Les candidatures ne sont pas encore déposées. Je serai à l’AGE.
Mais pour le moment, il y a une équipe. On a commencé un travail avec Anouma, le jour qu’il nous dit qu’il ne peut plus, nous aviserons.
Réalisé à Cotonou par Tibet Kipré