Les secrétaires généraux de fédération du Front populaire ivoirien (Fpi) n'entendent pas rester les bras croisés face à la crise que traverse leur parti depuis la chute du régime Gbagbo le 11 avril dernier. Réunis au sein de la conférence des secrétaires généraux de fédérations du Front populaire ivoirien (Cosegef), les fédéraux Fpi se sont retrouvés le dimanche 12 juin dernier au siège du Congrès national de la résistance pour la démocratie (Cnrd) pour une réunion de concertation. Djeoué Victor, fédéral de Kouibly et président de la conférence, a confié à sa sortie d'audience : « Cela fait bientôt six mois que nous sommes en crise et nous les secrétaires généraux du Front populaire ivoirien n’avons pas eu le temps de nous rencontrer compte tenu du contexte. Nous sommes là à un niveau restreint pour faire une prise de contact qui va préparer la grande assemblée générale de la conférence des secrétaires généraux de fédération prévue pour le 2 juillet 2011 ». M. Djeoué a souligné que la Cosegef envisage également de rencontrer le président intérimaire du Fpi, Mamadou Koulibaly pour des discussions sur la vie du parti, la situation des personnalités emprisonnées ou en exil et les élections législatives à venir. « Le FPI est un parti politique combattant. Et nous allons faire toutes les démarches possibles auprès des nouvelles autorités pour que les camarades incarcérés retrouvent la liberté. Parce que, ce sont des accusés, mais ce ne sont pas des coupables. Et on se demande pourquoi ils sont incarcérés. Sur quel chef d’accusation ? Néanmoins, nous avons nos premiers responsables du parti actuellement dirigé par Mamadou Koulibaly qui sont en train de faire la démarche qu’il faut pour qu’ils recouvrent bientôt leur liberté avant d’aller aux élections locales », a-t-il conclu, non sans dire le soutien total de la Cosegef aux actions de Mamadou Koulibaly.
H. ZIAO
H. ZIAO