Avant son entretien en privé avec son ainé le président Bédié, le président de la République Alassane Ouattara s'est adressé aux populations de Daoukro sorties massivement l'accueillir. Ci-dessous, l'intégralité de ses propos !
"Monsieur le président, cher ainé, mon très cher grand frère. Monsieur le ministre d'Etat, Secrétaire général de la présidence, jeune frère Niamien N'goran, Mesdames et messieurs les ministres, honorables chefs coutumiers, chefs religieux, chers parents, chers amis, chers frères et sœurs, populations de Daoukro.
Monsieur le président et cher grand frère, je pense que ce n'est une surprise pour personnelle, je vous ai sollicité il y a quelques jours pour venir vous saluer ici à Daoukro. Oui, c'est d'abord un devoir fraternel, familial, c'est également pour montrer toute la gratitude et tout l'attachement que nous vous portons. Cher grand frère, je uis venu à Daoukro pour vous dire que nous avons souffert ensemble avec tous nos compatriotes pendant cette crise postélectorale qui a été très difficile. Nous étions ensemble à l'hôtel du Golf avec les suites au même palier, et vous n'avez cessé au quotidien de me prodiguer des conseils et de me demander de faire patience. Nous nous sommes mis d'accord que cette patience, nous la devions à notre pays, à nos concitoyens. Car pour nous, la paix est essentielle, nous voulons la paix pour la Côte d'Ivoire. Cette crise a duré quatre mois et demi en raison de notre volonté commune de faire en sorte que la solution soit pacifique. Monsieur le président, cher ainé, je suis venu vous dire à nouveau merci, vous dire que nous sommes les enfants d'Houphouët Boigny. Pour nous, la paix n'a pas de prix, et nous devons faire en sorte que la Côte d'Ivoire continue dans la paix. Je suis venu aussi Monsieur le président, bien entendu recueillir vos conseils car le chemin est long, le pays a été désarticulé, les populations souffrent, les infrastructures sont quasiment inexistantes. Nous avons un pays à reconstruire. Et nous devons également réconcilier les Ivoiriens. Président, je suis venu solliciter vos conseils avisés comme d'habitude. Je sais compter sur vous et je voudrais vous réitérer toute l'affection que Dominique Ouattara et moi, vous portons à Madame Henriette Bédié et à vous-même Monsieur le président. Nous savons qu'il y a beaucoup à faire, il y a beaucoup à reconstruire, mais je sais que les populations de Daoukro et du département du N'zi-comoé peuvent me faire confiance. Je voudrais profiter de cette occasion pour vous remercier chers parents de votre vote massif, de votre soutien à l'appel du président Bédié pour le vote du second tour qui m'a permis de venir largement en tête pour la victoire démocratique. Cher ainé, merci encore de votre soutien. Je sais que j'aurai toujours votre soutien cher grand frère. Je voudrais vous saluer honorables chefs coutumiers, chefs traditionnels, pour le rôle que vous avez joué pendant cette douloureuse période où des miliciens et des mercenaires lourdement armés étaient partout dans le pays pour créer des conflits et même procéder à des tueries. Grace à vous, la paix est revenue très rapidement. Merci chers autorités. Je voudrais aussi saluer les autorités religieuses, prêtes, imams, évêques, pasteurs pour vos prières, car ce pays a souffert. C'est le Seigneur qui a fait en sorte que nous en sortions comme nous en sommes sortis. Que Dieu continue de bénir la Côte d'Ivoire. Monsieur le président, je voudrais vous remercier à nouveau et dire que cette visite familiale, fraternelle est tout à fait normale. Et bien entendu, je viendrai souvent vous voir à Daoukro pour m'inspirer de vous. Merci Monsieur le président".
Propos recueillis par Paul Koffi
Envoyé spécial
"Monsieur le président, cher ainé, mon très cher grand frère. Monsieur le ministre d'Etat, Secrétaire général de la présidence, jeune frère Niamien N'goran, Mesdames et messieurs les ministres, honorables chefs coutumiers, chefs religieux, chers parents, chers amis, chers frères et sœurs, populations de Daoukro.
Monsieur le président et cher grand frère, je pense que ce n'est une surprise pour personnelle, je vous ai sollicité il y a quelques jours pour venir vous saluer ici à Daoukro. Oui, c'est d'abord un devoir fraternel, familial, c'est également pour montrer toute la gratitude et tout l'attachement que nous vous portons. Cher grand frère, je uis venu à Daoukro pour vous dire que nous avons souffert ensemble avec tous nos compatriotes pendant cette crise postélectorale qui a été très difficile. Nous étions ensemble à l'hôtel du Golf avec les suites au même palier, et vous n'avez cessé au quotidien de me prodiguer des conseils et de me demander de faire patience. Nous nous sommes mis d'accord que cette patience, nous la devions à notre pays, à nos concitoyens. Car pour nous, la paix est essentielle, nous voulons la paix pour la Côte d'Ivoire. Cette crise a duré quatre mois et demi en raison de notre volonté commune de faire en sorte que la solution soit pacifique. Monsieur le président, cher ainé, je suis venu vous dire à nouveau merci, vous dire que nous sommes les enfants d'Houphouët Boigny. Pour nous, la paix n'a pas de prix, et nous devons faire en sorte que la Côte d'Ivoire continue dans la paix. Je suis venu aussi Monsieur le président, bien entendu recueillir vos conseils car le chemin est long, le pays a été désarticulé, les populations souffrent, les infrastructures sont quasiment inexistantes. Nous avons un pays à reconstruire. Et nous devons également réconcilier les Ivoiriens. Président, je suis venu solliciter vos conseils avisés comme d'habitude. Je sais compter sur vous et je voudrais vous réitérer toute l'affection que Dominique Ouattara et moi, vous portons à Madame Henriette Bédié et à vous-même Monsieur le président. Nous savons qu'il y a beaucoup à faire, il y a beaucoup à reconstruire, mais je sais que les populations de Daoukro et du département du N'zi-comoé peuvent me faire confiance. Je voudrais profiter de cette occasion pour vous remercier chers parents de votre vote massif, de votre soutien à l'appel du président Bédié pour le vote du second tour qui m'a permis de venir largement en tête pour la victoire démocratique. Cher ainé, merci encore de votre soutien. Je sais que j'aurai toujours votre soutien cher grand frère. Je voudrais vous saluer honorables chefs coutumiers, chefs traditionnels, pour le rôle que vous avez joué pendant cette douloureuse période où des miliciens et des mercenaires lourdement armés étaient partout dans le pays pour créer des conflits et même procéder à des tueries. Grace à vous, la paix est revenue très rapidement. Merci chers autorités. Je voudrais aussi saluer les autorités religieuses, prêtes, imams, évêques, pasteurs pour vos prières, car ce pays a souffert. C'est le Seigneur qui a fait en sorte que nous en sortions comme nous en sommes sortis. Que Dieu continue de bénir la Côte d'Ivoire. Monsieur le président, je voudrais vous remercier à nouveau et dire que cette visite familiale, fraternelle est tout à fait normale. Et bien entendu, je viendrai souvent vous voir à Daoukro pour m'inspirer de vous. Merci Monsieur le président".
Propos recueillis par Paul Koffi
Envoyé spécial