A Abidjan, on circule toujours à ses risques et périls. Il y a quelques jours, un Français empruntant l’un des principaux axes de la ville, le «VGE» (les initiales de l’ex-président Valéry Giscard d’Estaing), s’est fait braquer son pick-up par des hommes en armes. Sur le boulevard qui longe la lagune Ebrié, des hommes en tenue militaire ont récemment stoppé le 4 x 4 du patron du renseignement militaire ivoirien, au beau milieu du trafic, avant de lui dérober son véhicule et ses téléphones. Il était un peu plus de 13 heures et ce responsable sortait d’une réunion… au ministère de la Défense. Un Français, bien introduit dans les milieux économiques, raconte : «La nuit, souvent entre 2 heures et 5 heures, il arrive encore que des entrepôts soient pillés par... suite de l'article sur Libération
Politique Publié le vendredi 17 juin 2011 | Libération