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Politique Publié le vendredi 17 juin 2011 | Nord-Sud

Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié ont eu un tête-à-tête De larges extraits de leurs déclarations à leur sortie

Alassane Ouattara
(Chef de l’Etat) :
«Au terme de ma visite fraternelle, familiale auprès du président Bédié, mon aîné, je voudrais le remercier à nouveau pour l’accueil, l’hospitalité, la confiance à mon égard. Nous avons fait un tour d’horizon sur les questions récentes. Tout ce qui a trait à la sécurisation du pays notamment d’Abidjan, à la nécessité de renforcer le dispositif en place. De faire en sorte que la tranquillité revienne sur Abidjan. Nous avons également évoqué toutes les grandes réformes qui nous attendent tant au niveau de l’armée, de la gendarmerie, de la police, c’est à dire des Fds que des réformes économiques. Nous avons également évoqué la question des élections législatives pour savoir le meilleur moment ; bien évidemment tout ce qui dépend de la commission électorale indépendante. Et, voir aussi comment nous pouvons nous organiser pour continuer cette cohésion qui nous anime pour faire en sorte que la Côte d’Ivoire retrouve la prospérité. Nous avons évoqué la question de l’assemblée nationale dont le mandat est venu à terme. Et, quelles dispositions prendre pour aller rapidemen aux élections législatives. En vue de doter notre pays d’institutions paisibles et faire en sorte que ces institutions soient fortes et indépendante».
Henri Konan Bédié (Pdt du PDCI) :
«La visite de ce jour du président de la République Alassane Ouattara à Daoukro est un honneur pour les populations du N’Zi Comoé. Elle me comble de satisfaction. Nous avons mis à profit le temps de ce séjour trop bref à Daoukro pour évoquer un certain nombre de questions dont il vient de parler. Je souhaite que de telles visites se répètent et je ne doute pas que ce sera le cas. Lorsque je rentrerai à Abidjan, j’irai le voir pour que nous puissions continuer nos entretiens jusqu’à ce que nous soyons ensemble à Paris pour la remise du prix Houphouet-Boigny pour la paix».

Propos recueillis par MAE,
envoyée spéciale à Daoukro
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