Président du RHDP Espagne, Koné Yacouba a mené farouchement campagne pour l’élection du candidat Alassane Ouattara à la magistrature suprême de ce pays. De passage en Côte d’Ivoire à la faveur de l’investiture du Président de la République, il a bien voulu livrer au Patriote, le sens de son engagement politique.
Le Patriote: Comment avez-vous vécu la crise postélectorale loin du pays ?
Koné Yacouba : Nous étions vraiment tristes de voir que M. Laurent Gbagbo ne respectait par les engagements qu’il prenait. Ce qu’il fallait faire pour notre part, c’était de montrer à l’opinion internationale que Laurent Gbagbo était dans la forfaiture. C’est pourquoi, nous avons initié des manifestations à Madrid afin de nous faire entendre. Lors du face-à-face, nous avons constaté que Gbagbo n’avait pas de programme et qu’il était pratiquement un suiviste. Dès cet instant, nous savions que pour Gbagbo c’était fini et qu’Alassane Ouattara incarnait l’espoir d’un lendemain meilleur pour la Côte d’Ivoire. Le Président m’a donné du travail et je l’ai fait. En Espagne, nous avons gagné au 1er tour avec 60% des voix et au second tour, nous avons obtenu 70% des suffrages. Le Président m’a offert une opportunité. J’ai su la saisir en travaillant dans la rigueur. J’exhorte donc mes camarades délégués d’Europe à continuer de travailler.
L.P : Justement comment jugez-vous les deux mois d’exercice effectif du pouvoir par le président Ouattara ?
K.Y : Nous sommes déjà satisfaits du travail abattu. Les habitudes ont changé sous Ouattara. Les Ivoiriens partent désormais tôt au travail. Les rues sont balayées, les nids de poule fermés et l’éclairage public amélioré. On sent déjà une certaine rigueur dans la gestion de l’affaire publique, ce qui contraste avec les habitudes du régime Gbagbo. Aussi sur le plan international, la Côte d’Ivoire est-elle de retour dans le concert des nations. Ces changements sont porteurs d’espoirs. Une nouvelle Côte d’Ivoire est en train de naître.
L.P : Vous vous êtes battus en Espagne pour qu’Alassane Ouattara soit élu. Maintenant qu’il est au pouvoir, qu’attendez-vous de lui ?
K.Y : C’est le Président qui m’a nommé comme délégué général du RDR en Espagne. Donc, je me mets à côté du chef. C’est lui qui dira ce qu’il fera pour moi et ce que j’aurai à faire pour le parti. Je n’ai donc pas d’exigences encore moins d’attentes particulières.
L.P : Vous regagnerez bientôt Madrid. Quels sont vos prochains défis ?
K.Y : Nous allons faire sienne la rigueur qui est si chère au Président de la République. Nous continuerons de travailler pour le parti afin qu’il atteigne ses objectifs. Cela dit, j’ai pris contact avec une école de médecine qui est déjà prête à former des médecins. L’objectif est de travailler en partenariat avec la Côte d’Ivoire. J’entends entrer en contact avec des hommes politiques pour exécuter ce projet. J’ai visité aussi des entreprises de fabrique d’automobiles. Je connais les Espagnols, je pense qu’à travers mes contacts, je pourrai apporter beaucoup à la Côte d’Ivoire.
L.P : Vous avez aussi, selon une indiscrétion, mis à la disposition du gouvernement ivoirien une maison en Espagne…
K.Y : C’est vrai que nous avons deux locaux, le siège social le bureau là où nous tenons nos réunions et conférences. Nous y donnons des cours d’informatique, d’alphabétisation. Nous avons aussi un centre d’accueil où nous apportons une assistance aux Ivoiriens qui arrivent. Nous accueillons notamment pendant un court temps, ceux qui ne savent pas où dormir. Nous n’avons pas assez de moyens, nous ne pouvons donc les garder longtemps. Nous nous renseignons sur leurs statuts, puis nous les guidons vers les institutions qu’il faut pour leur intégration. Nous avons aussi une grande chambre pour ceux qui sont de passage en Espagne, c’est-à-dire les visiteurs. Notre objectif est de remettre à la Côte d’Ivoire ces infrastructures, pour qu’elles deviennent un foyer pour les Ivoiriens vivant en Espagne. Vous savez, c’est très difficile aujourd’hui d’avoir un endroit en Europe pour tenir des réunions. Ce sont des locaux que nous louons certes, mais il y a la possibilité de les acheter. Si le gouvernement le fait, ce serait salutaire pour les Ivoiriens.
Le P.: Quel regard les Espagnols portent-ils sur le Président Ouattara ?
K.Y : Avec le message que nous avons passé sur le terrain, les Espagnols ont compris qu’Alassane Ouattara est un Président responsable, qui a le respect de la parole, qui veut travailler et offre plus d’ouverture sur le monde. Ils sont conscients aujourd’hui que la Côte d’Ivoire a vraiment un Président digne de son rang.
YS
Le Patriote: Comment avez-vous vécu la crise postélectorale loin du pays ?
Koné Yacouba : Nous étions vraiment tristes de voir que M. Laurent Gbagbo ne respectait par les engagements qu’il prenait. Ce qu’il fallait faire pour notre part, c’était de montrer à l’opinion internationale que Laurent Gbagbo était dans la forfaiture. C’est pourquoi, nous avons initié des manifestations à Madrid afin de nous faire entendre. Lors du face-à-face, nous avons constaté que Gbagbo n’avait pas de programme et qu’il était pratiquement un suiviste. Dès cet instant, nous savions que pour Gbagbo c’était fini et qu’Alassane Ouattara incarnait l’espoir d’un lendemain meilleur pour la Côte d’Ivoire. Le Président m’a donné du travail et je l’ai fait. En Espagne, nous avons gagné au 1er tour avec 60% des voix et au second tour, nous avons obtenu 70% des suffrages. Le Président m’a offert une opportunité. J’ai su la saisir en travaillant dans la rigueur. J’exhorte donc mes camarades délégués d’Europe à continuer de travailler.
L.P : Justement comment jugez-vous les deux mois d’exercice effectif du pouvoir par le président Ouattara ?
K.Y : Nous sommes déjà satisfaits du travail abattu. Les habitudes ont changé sous Ouattara. Les Ivoiriens partent désormais tôt au travail. Les rues sont balayées, les nids de poule fermés et l’éclairage public amélioré. On sent déjà une certaine rigueur dans la gestion de l’affaire publique, ce qui contraste avec les habitudes du régime Gbagbo. Aussi sur le plan international, la Côte d’Ivoire est-elle de retour dans le concert des nations. Ces changements sont porteurs d’espoirs. Une nouvelle Côte d’Ivoire est en train de naître.
L.P : Vous vous êtes battus en Espagne pour qu’Alassane Ouattara soit élu. Maintenant qu’il est au pouvoir, qu’attendez-vous de lui ?
K.Y : C’est le Président qui m’a nommé comme délégué général du RDR en Espagne. Donc, je me mets à côté du chef. C’est lui qui dira ce qu’il fera pour moi et ce que j’aurai à faire pour le parti. Je n’ai donc pas d’exigences encore moins d’attentes particulières.
L.P : Vous regagnerez bientôt Madrid. Quels sont vos prochains défis ?
K.Y : Nous allons faire sienne la rigueur qui est si chère au Président de la République. Nous continuerons de travailler pour le parti afin qu’il atteigne ses objectifs. Cela dit, j’ai pris contact avec une école de médecine qui est déjà prête à former des médecins. L’objectif est de travailler en partenariat avec la Côte d’Ivoire. J’entends entrer en contact avec des hommes politiques pour exécuter ce projet. J’ai visité aussi des entreprises de fabrique d’automobiles. Je connais les Espagnols, je pense qu’à travers mes contacts, je pourrai apporter beaucoup à la Côte d’Ivoire.
L.P : Vous avez aussi, selon une indiscrétion, mis à la disposition du gouvernement ivoirien une maison en Espagne…
K.Y : C’est vrai que nous avons deux locaux, le siège social le bureau là où nous tenons nos réunions et conférences. Nous y donnons des cours d’informatique, d’alphabétisation. Nous avons aussi un centre d’accueil où nous apportons une assistance aux Ivoiriens qui arrivent. Nous accueillons notamment pendant un court temps, ceux qui ne savent pas où dormir. Nous n’avons pas assez de moyens, nous ne pouvons donc les garder longtemps. Nous nous renseignons sur leurs statuts, puis nous les guidons vers les institutions qu’il faut pour leur intégration. Nous avons aussi une grande chambre pour ceux qui sont de passage en Espagne, c’est-à-dire les visiteurs. Notre objectif est de remettre à la Côte d’Ivoire ces infrastructures, pour qu’elles deviennent un foyer pour les Ivoiriens vivant en Espagne. Vous savez, c’est très difficile aujourd’hui d’avoir un endroit en Europe pour tenir des réunions. Ce sont des locaux que nous louons certes, mais il y a la possibilité de les acheter. Si le gouvernement le fait, ce serait salutaire pour les Ivoiriens.
Le P.: Quel regard les Espagnols portent-ils sur le Président Ouattara ?
K.Y : Avec le message que nous avons passé sur le terrain, les Espagnols ont compris qu’Alassane Ouattara est un Président responsable, qui a le respect de la parole, qui veut travailler et offre plus d’ouverture sur le monde. Ils sont conscients aujourd’hui que la Côte d’Ivoire a vraiment un Président digne de son rang.
YS