Abidjan, 17 juin (AIP)- Le ministre des Ex-combattants et des Victimes de guerre, Mathieu Babaud Darret, a affirmé, jeudi à Abidjan, qu’"il n’y aura pas de catégorisation dans la prise en charge des ex-combattants et les victimes de guerre", précisant que "leur traitement dépendra du cadre institutionnel que le gouvernement voudra leur consacrer".
"Tous les jeunes qui ont combattu (ex-Forces nouvelles, ex-miliciens et volontaires des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, FRCI) sont ivoiriens. Alors il n’y aura pas de catégorisation particulière à faire", a annoncé Mathieu Babaud Darret qui recevait une délégation de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) à son cabinet, au 16ème étage de l’immeuble Alpha 2000, au Plateau.
Le ministre Badaut Darret a également indiqué que les victimes de guerre ne seront pas non plus catégorisées, "pourvu que le gouvernement leur définisse un cadre institutionnel précis", a-t-il ajouté.
Le coordonnateur humanitaire de l’Onu, Ndolamb Ngokwey, a affirmé la disponibilité de son organisation à proposer son expertise au gouvernement ivoirien en matière de prise en charge des ex-combattants.
"Nous réaffirmons la disponibilité de l’ONUCI pour appuyer le ministre dans sa mission. Au sein de l’ONUCI, la division de réinsertion a les compétences pour aider le gouvernement. Nous sommes venus voir le cadre institutionnel pour voir comment nous pouvons aider le gouvernement à coordonner ce volet. Le ministère peut compter sur l’ONUCI", a relevé M. Ndolamb Ngokwey.
Sortie fraichement de huit ans de crise militaro-politique et de cinq mois de crise postélectorale qui ont causé des milliers de morts, de nombreux déplacés et d’énormes préjudices moraux et matériels, la Côte d’Ivoire doit faire face au défi de la réinsertion des ex-combattants et de la prise en charge des victimes de guerre.
Une tâche considérée comme "prioritaire" dans l’action du gouvernement ivoirien, selon le ministre Mathieu Babaud Darret.
(AIP)
"Tous les jeunes qui ont combattu (ex-Forces nouvelles, ex-miliciens et volontaires des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, FRCI) sont ivoiriens. Alors il n’y aura pas de catégorisation particulière à faire", a annoncé Mathieu Babaud Darret qui recevait une délégation de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) à son cabinet, au 16ème étage de l’immeuble Alpha 2000, au Plateau.
Le ministre Badaut Darret a également indiqué que les victimes de guerre ne seront pas non plus catégorisées, "pourvu que le gouvernement leur définisse un cadre institutionnel précis", a-t-il ajouté.
Le coordonnateur humanitaire de l’Onu, Ndolamb Ngokwey, a affirmé la disponibilité de son organisation à proposer son expertise au gouvernement ivoirien en matière de prise en charge des ex-combattants.
"Nous réaffirmons la disponibilité de l’ONUCI pour appuyer le ministre dans sa mission. Au sein de l’ONUCI, la division de réinsertion a les compétences pour aider le gouvernement. Nous sommes venus voir le cadre institutionnel pour voir comment nous pouvons aider le gouvernement à coordonner ce volet. Le ministère peut compter sur l’ONUCI", a relevé M. Ndolamb Ngokwey.
Sortie fraichement de huit ans de crise militaro-politique et de cinq mois de crise postélectorale qui ont causé des milliers de morts, de nombreux déplacés et d’énormes préjudices moraux et matériels, la Côte d’Ivoire doit faire face au défi de la réinsertion des ex-combattants et de la prise en charge des victimes de guerre.
Une tâche considérée comme "prioritaire" dans l’action du gouvernement ivoirien, selon le ministre Mathieu Babaud Darret.
(AIP)