Le président du Collectif de la société civile pour la paix en Côte d’Ivoire (Cspci), Koffi Luc veut éviter à la Côte d’Ivoire une autre sortie de route pour une paix durable. Pour ne pas revivre les douleurs du passé. Il s’en est expliqué, mercredi à l’hôtel Pullman, sur les priorités du pays. A savoir la paix et la réconciliation pour bâtir une nation forte. A l’occasion, le leader de la société civile a fait de la réouverture de l’université nationale une priorité comme le souhaitent de nombreux parents d’élèves et les partenaires du système éducatif. Cependant note-t-il, avant la reprise des cours sur les campus universitaires, des travaux s’imposent du fait des destructions et pillage. Pour y parvenir assure-t-il, il faut du temps : « Il faut assez de temps au Président de la République pour réhabiliter l’université ». Pour ce qui est de la consolidation de la paix et du règne d’un bon climat social, il a invité les hommes de média et les politiques à plus de responsabilité des leurs actions. Koffi Luc s’est réjoui que l’élection de président Ouattara soit une opportunité de développement réel. Cette chance, se traduit par la volonté de Ado faire rebondir la Côte d’Ivoire : « Une opportunité s’offre à notre génération avec l’accession au pouvoir du président Ouattara qui veut faire de la Côte d’Ivoire une nation véritablement émergente ». Pour jouer son rôle de réconciliateur, le patron du Cspci a initié une tournée dans les 19 régions administratives du pays. Il a félicité les travaux de rapprochement entrepris par l’ancien Premier ministre Charles Konan Banny, la mission de la réconciliation à lui assignée ne peut connaitre un succès véritable.
Sylvain Beugré
Sylvain Beugré
