‘‘Anouma a une gestion confirmée et affirmée’’
Le Président du Conseil d’Administration de l’Asec, Roger Ouégnin, s’est montré très engagé en faveur de Jacques Anouma, lors de l’Assemblée Générale Mixte du samedi dernier. Et, «Colombo » assume cette position. En même temps qu’il déplore le report de l’adoption des textes. Il s’agira, dit-il, de faire un surplace supplémentaire.
Monsieur le Président, à travers vos interventions au cours de cette AG, on vous a senti défendre Jacques Anouma. Vous confirmez cela ?
Vous savez, il n’est pas question pour moi de cacher les sentiments ou les appréciations que j’ai. Si je peux apporter une contribution sur certains sujets, eh bien, je le fais. Maintenant, si vous voyez en cela un soutien à Jacques Anouma, c’est tant mieux ! Personne ne peut contester qu’il a, quand même, abattu un travail qui permet de faire avancer les choses. On reste d’accord sur le fait que rien n’est parfait, et donc, il y a des choses à améliorer. Il n’empêche que moi j’apporte des contributions, quand je juge nécessaire de le faire. J’ai quand même en pratique, 22 ans de gestion d’un club comme l’Asec. Et, avec l’apport que nous avons dans le football ivoirien, il est de notre devoir d’apporter ce genre de contribution. Je le fais pour Jacques Anouma, je le ferais pour n’importe quel autre Président de la FIF. Quitte à le sanctionner, par la suite, aux élections si son travail n’est pas convaincant.
L’Assemblée Générale n’est pas allée à son terme, sur décision des clubs. Etes-vous déçu de ce report, étant donné que vous étiez favorable à une poursuite des travaux, aujourd’hui (ndlr: samedi 18 juin)?
Je ne suis pas déçu. Mais, ça fera plaisir de se retrouver pour un surplace supplémentaire. A quoi ça sert de se retrouver, dans trois semaines, en étant au même point, alors que l’éclairage, à mon avis, était clair. Je ne peux pas parler de déception, mais il y a tellement de choses à faire que cela s’apparente à un report de trop. On a pourtant eu suffisamment le temps de travailler sur les textes.
Comment expliquer cette démarche des clubs qui ont souhaité ce report ? N’est-ce pas la preuve qu’ils n’ont pas fait preuve de maturité ?
Non, non ! Ça prouve que les uns et les autres veulent en savoir plus au niveau de la gestion financière, des activités sportives, des textes. Mais, je leur demande, en revanche, de lire les textes avant de venir à l’AG. Ça permet de gagner du temps. Parce que si vous ne prenez pas le temps de lire les textes, on va toujours aller de report en report. Il y a quand même près de trois mois que les uns et les autres ont réçu ces textes. La seule chose, par contre, pour laquelle je suis d’accord, c’est le projet de budget. Parce que, c’est seulement aujourd’hui (samedi 18 juin;ndlr) qu’on nous l’a donné. Les gens ont donc besoin de temps pour l’apprécier.
Il y a eu pas mal d’irrégularités relevées sur le bilan d’Anouma, surtout au plan financier. Malgré tout, et comme par enchantement, il a obtenu le quitus avec un large score : 65 voix pour sur 66…
(Il coupe). C’est tout simplement parce qu’il ne s’en sort pas mal. Cela prouve qu’il y a, malgré tout, une gestion. Une gestion confirmée et affirmée. L’expérience a montré aussi qu’aux plans administratif et financier, une organisation a été mise en place.
Etes-vous favorable au nouveau code électoral tel que voulu par la FIFA, avec une liste bloquée comme base de candidature ?
Absolument ! Il faut l’établir, ce code électoral. La FIFA a essayé d’harmoniser tous les textes sur le plan mondial. Nous allons donc nous y soumettre. Et il y aura une commission chargée de mettre ce code en place en vue des élections de 2015.
Quels sont les avantages de ce nouveau code ?
Ce code est tout à l’avantage des clubs et des associations sportives. Ça leur permet de s’approprier leur affaire. C’est-à-dire l’élection de leurs membres sans l’intervention de l’Etat. Jusque-là, l’organisation des élections revenait au Ministère de l’Intérieur. Désormais, c’est une commission qui va s’en charger. Actuellement, il y a un vide, parce que la Commission électorale nouvelle n’est pas encore mise en place. On propose qu’une commission transitoire soit mise en place, en attendant la vraie Commission Electorale pour les élections de 2015. C’est pourquoi, ce report ne me gène pas particulièrement. Même si je pense qu’on aurait pu terminer les assises aujourd’hui. Cela suppose que les uns et les autres aient pris le temps de lire les textes au préalable.
Monsieur le Président, pendant l’AG, des voix se sont élevées en coulisses, dénonçant le manque de courage de certains dirigeants. Ces derniers, qui auraient multiplié des réunions à l’effet de dire certaines vérités à Anouma, sont restés muets. Ils sont dès lors qualifiés de lâches. Que répondez-vous à ce genre de déclaration?
Je n’ai pas eu cette information. Je ne sais pas si des clubs ont tenu des réunions auparavant. Y’a-t-il des choses intéressantes à savoir ? (Rires). Je ne pense pas. Moi, j’ai vu des dirigeants aimant leurs clubs, et soucieux de leur devenir et ayant envie d’apprendre des choses. Ils sont venus, ils ont posé des questions et repartiront renforcés. Pour revenir le 09 juillet prochain en vue de l’adoption des textes.
Interview réalisée par
MARTIAL GALE
Le Président du Conseil d’Administration de l’Asec, Roger Ouégnin, s’est montré très engagé en faveur de Jacques Anouma, lors de l’Assemblée Générale Mixte du samedi dernier. Et, «Colombo » assume cette position. En même temps qu’il déplore le report de l’adoption des textes. Il s’agira, dit-il, de faire un surplace supplémentaire.
Monsieur le Président, à travers vos interventions au cours de cette AG, on vous a senti défendre Jacques Anouma. Vous confirmez cela ?
Vous savez, il n’est pas question pour moi de cacher les sentiments ou les appréciations que j’ai. Si je peux apporter une contribution sur certains sujets, eh bien, je le fais. Maintenant, si vous voyez en cela un soutien à Jacques Anouma, c’est tant mieux ! Personne ne peut contester qu’il a, quand même, abattu un travail qui permet de faire avancer les choses. On reste d’accord sur le fait que rien n’est parfait, et donc, il y a des choses à améliorer. Il n’empêche que moi j’apporte des contributions, quand je juge nécessaire de le faire. J’ai quand même en pratique, 22 ans de gestion d’un club comme l’Asec. Et, avec l’apport que nous avons dans le football ivoirien, il est de notre devoir d’apporter ce genre de contribution. Je le fais pour Jacques Anouma, je le ferais pour n’importe quel autre Président de la FIF. Quitte à le sanctionner, par la suite, aux élections si son travail n’est pas convaincant.
L’Assemblée Générale n’est pas allée à son terme, sur décision des clubs. Etes-vous déçu de ce report, étant donné que vous étiez favorable à une poursuite des travaux, aujourd’hui (ndlr: samedi 18 juin)?
Je ne suis pas déçu. Mais, ça fera plaisir de se retrouver pour un surplace supplémentaire. A quoi ça sert de se retrouver, dans trois semaines, en étant au même point, alors que l’éclairage, à mon avis, était clair. Je ne peux pas parler de déception, mais il y a tellement de choses à faire que cela s’apparente à un report de trop. On a pourtant eu suffisamment le temps de travailler sur les textes.
Comment expliquer cette démarche des clubs qui ont souhaité ce report ? N’est-ce pas la preuve qu’ils n’ont pas fait preuve de maturité ?
Non, non ! Ça prouve que les uns et les autres veulent en savoir plus au niveau de la gestion financière, des activités sportives, des textes. Mais, je leur demande, en revanche, de lire les textes avant de venir à l’AG. Ça permet de gagner du temps. Parce que si vous ne prenez pas le temps de lire les textes, on va toujours aller de report en report. Il y a quand même près de trois mois que les uns et les autres ont réçu ces textes. La seule chose, par contre, pour laquelle je suis d’accord, c’est le projet de budget. Parce que, c’est seulement aujourd’hui (samedi 18 juin;ndlr) qu’on nous l’a donné. Les gens ont donc besoin de temps pour l’apprécier.
Il y a eu pas mal d’irrégularités relevées sur le bilan d’Anouma, surtout au plan financier. Malgré tout, et comme par enchantement, il a obtenu le quitus avec un large score : 65 voix pour sur 66…
(Il coupe). C’est tout simplement parce qu’il ne s’en sort pas mal. Cela prouve qu’il y a, malgré tout, une gestion. Une gestion confirmée et affirmée. L’expérience a montré aussi qu’aux plans administratif et financier, une organisation a été mise en place.
Etes-vous favorable au nouveau code électoral tel que voulu par la FIFA, avec une liste bloquée comme base de candidature ?
Absolument ! Il faut l’établir, ce code électoral. La FIFA a essayé d’harmoniser tous les textes sur le plan mondial. Nous allons donc nous y soumettre. Et il y aura une commission chargée de mettre ce code en place en vue des élections de 2015.
Quels sont les avantages de ce nouveau code ?
Ce code est tout à l’avantage des clubs et des associations sportives. Ça leur permet de s’approprier leur affaire. C’est-à-dire l’élection de leurs membres sans l’intervention de l’Etat. Jusque-là, l’organisation des élections revenait au Ministère de l’Intérieur. Désormais, c’est une commission qui va s’en charger. Actuellement, il y a un vide, parce que la Commission électorale nouvelle n’est pas encore mise en place. On propose qu’une commission transitoire soit mise en place, en attendant la vraie Commission Electorale pour les élections de 2015. C’est pourquoi, ce report ne me gène pas particulièrement. Même si je pense qu’on aurait pu terminer les assises aujourd’hui. Cela suppose que les uns et les autres aient pris le temps de lire les textes au préalable.
Monsieur le Président, pendant l’AG, des voix se sont élevées en coulisses, dénonçant le manque de courage de certains dirigeants. Ces derniers, qui auraient multiplié des réunions à l’effet de dire certaines vérités à Anouma, sont restés muets. Ils sont dès lors qualifiés de lâches. Que répondez-vous à ce genre de déclaration?
Je n’ai pas eu cette information. Je ne sais pas si des clubs ont tenu des réunions auparavant. Y’a-t-il des choses intéressantes à savoir ? (Rires). Je ne pense pas. Moi, j’ai vu des dirigeants aimant leurs clubs, et soucieux de leur devenir et ayant envie d’apprendre des choses. Ils sont venus, ils ont posé des questions et repartiront renforcés. Pour revenir le 09 juillet prochain en vue de l’adoption des textes.
Interview réalisée par
MARTIAL GALE
