Basile Boli a échangé, hier, avec le Premier ministre. Ils ont parlé de la politique sportive en Côte d’Ivoire et de son avenir. Un avenir dans lequel il devrait désormais jouer un rôle majeur.
Le Premier ministre, Guillaume Soro, a reçu en audience, hier en début d’après-midi à son cabinet au Plateau, l’ex-footballeur franco-ivoirien, Basile Boli. Si les détails de cet entretien restent secrets, l’ancien défenseur central d’Auxerre, de Marseille et des Bleus a toutefois expliqué : «J’étais déjà venu à l’investiture du président de la République, Alassane Ouattara, à Yamoussoukro, avec le président Nicolas Sarkozy mais je suis vite reparti en France. Cette fois, je suis là pour rencontrer le Premier ministre. Il m’a demandé un certain nombre de choses sur le plan sportif. Je lui ai donc donné mon avis. J’avais organisé le stage des Eléphants à Paris avant le rendez-vous contre le Bénin. J’ai aussi organisé l’arrivée des Eléphants à Paris où ils ont fait leur préparation. Avec la situation difficile que connaissait le pays, c’était ma façon de donner mon coup de main». Pour ceux qui savent lire entre les lignes, Basile Boli pourrait désormais jouer un rôle plus actif dans le football ivoirien. Vrai ou faux ? « Naturellement, je dois jouer un rôle. Je ne faisais pas partie de la Fédération ivoirienne de football mais j’ai organisé le stage de préparation à Paris avant le match de Cotonou contre le Bénin. Naturellement, c’est mon devoir de jouer un rôle. J’ai joué pendant 20 ans au football. J’ai 50 sélections, j’ai 680 matches en première division. Si je n’apporte pas toute mon expérience, ce sera de l’égoïsme… », a-t-il ajouté. A la question de savoir quel rôle précis il jouera dans la nouvelle politique sportive ivoirienne, Basile Boli ne s’est pas jeté à l’eau : « Je ne sais pas. J’ai donné globalement mon avis. Personnellement, j’ai des projets sportifs… Je n’ai pas envie d’en dire plus », a-t-il répondu, le sourire (toujours) aux lèvres. Et si «Basilou» veut apporter l’oxygène nécessaire au football de son pays d’origine, c’est pour ces raisons : « ce que la Côte d’Ivoire représente dans le monde sportif, la génération à venir, ceux qui nous représentent dans les compétitions africaines et revoir toute l’organisation du football local ». Tout un chantier !
Guy-Florentin Yaméogo
Le Premier ministre, Guillaume Soro, a reçu en audience, hier en début d’après-midi à son cabinet au Plateau, l’ex-footballeur franco-ivoirien, Basile Boli. Si les détails de cet entretien restent secrets, l’ancien défenseur central d’Auxerre, de Marseille et des Bleus a toutefois expliqué : «J’étais déjà venu à l’investiture du président de la République, Alassane Ouattara, à Yamoussoukro, avec le président Nicolas Sarkozy mais je suis vite reparti en France. Cette fois, je suis là pour rencontrer le Premier ministre. Il m’a demandé un certain nombre de choses sur le plan sportif. Je lui ai donc donné mon avis. J’avais organisé le stage des Eléphants à Paris avant le rendez-vous contre le Bénin. J’ai aussi organisé l’arrivée des Eléphants à Paris où ils ont fait leur préparation. Avec la situation difficile que connaissait le pays, c’était ma façon de donner mon coup de main». Pour ceux qui savent lire entre les lignes, Basile Boli pourrait désormais jouer un rôle plus actif dans le football ivoirien. Vrai ou faux ? « Naturellement, je dois jouer un rôle. Je ne faisais pas partie de la Fédération ivoirienne de football mais j’ai organisé le stage de préparation à Paris avant le match de Cotonou contre le Bénin. Naturellement, c’est mon devoir de jouer un rôle. J’ai joué pendant 20 ans au football. J’ai 50 sélections, j’ai 680 matches en première division. Si je n’apporte pas toute mon expérience, ce sera de l’égoïsme… », a-t-il ajouté. A la question de savoir quel rôle précis il jouera dans la nouvelle politique sportive ivoirienne, Basile Boli ne s’est pas jeté à l’eau : « Je ne sais pas. J’ai donné globalement mon avis. Personnellement, j’ai des projets sportifs… Je n’ai pas envie d’en dire plus », a-t-il répondu, le sourire (toujours) aux lèvres. Et si «Basilou» veut apporter l’oxygène nécessaire au football de son pays d’origine, c’est pour ces raisons : « ce que la Côte d’Ivoire représente dans le monde sportif, la génération à venir, ceux qui nous représentent dans les compétitions africaines et revoir toute l’organisation du football local ». Tout un chantier !
Guy-Florentin Yaméogo
