Lors de l’Assemblée générale mixte de la FIF, saison 1, le Président du Conseil d’Administration de l’Asec. Il a même très souvent pris position pour Anouma. Pourquoi ? Il en parle dans cet entretien.
l Etes-vous déçu du report de l’assemblée générale mixte de la FIF au samedi 9 juillet ?
Non. Je trouve plutôt qu’il est inutile. Mais cela nous fera plaisir de nous retrouver le samedi 9 juillet. Qu’est-ce que cela peut changer si dans trois semaines nous nous retrouvons en étant au même point alors que pour moi, c’est très clair. Je ne peux pas parler de déception.
Je dis plutôt qu’il y a tellement de choses à faire que de report en report…
l Justement, les présidents de clubs ont eu quatre mois pour examiner les textes et n’ont jamais fait de réclamations. Pourquoi souhaitent-ils à nouveau plancher là-dessus au cours de l’AG mixte ?
C’est le droit des uns et des autres de demander le report de l’AG.
l Cela ne démontre-t-il pas l’immaturité de certains présidents de clubs ?
Ah non ! Cela montre aujourd’hui que les uns et les autres veulent en savoir plus. Tant mieux pour le football !
l Mais visiblement, les textes n’avaient pas été (bien) lus avant la tenue de l’AG mixte ?
Je demande aux autres présidents de lire les textes. Ils veulent en savoir certainement plus sur la teneur des textes, des statuts, de la gestion financière, des activités sportives… Mais pour gagner du temps, je le répète, ils doivent bien lire les textes. S’ils ne prennent pas le temps de les regarder, on se retrouvera à chaque fois pour demander des reports simplement parce qu’on découvre d’autres choses. En revanche, je n’ai pas bronché lorsque les présidents ont demandé une autre session pour le budget 2011 car, ils estiment qu’ils n’avaient pas été consultés au préalable.
l Ne pensez-vous pas avoir traîné (vos collègues et vous) sur les rapports d’activités lors de l’AG mixte de samedi ?
Beaucoup de questions ont été posées. Cela permet d’éclairer les lanternes des gens. Seulement, nous n’avions pas suffisamment de temps à cause du match des Eléphants Olympiques contre le Congo (Ndlr : victoire 1-0). Dans les associations sportives, ce genre de situation peut se poser. Il faut l’accepter et être patient. Il faut surtout écouter les autres. Il est bon de défendre ses points de vue mais il faut savoir écouter les autres et se montrer patient. On reviendra sur les mêmes débats le 9 juillet. Vous y serez et vous me direz ce qui aura changé par rapport à samedi.
l Contrairement à vos habitudes, vous étiez très présent et toujours en phase avec Anouma dans les échanges lors de l’AG mixte de samedi. Cela ne cache-t-il pas votre soutien à Anouma ?
Personne ne peut contester son travail qui a permis de faire avancer les choses. Rien n’est parfait. Il y a des choses à améliorer. J’apporte ma contribution par des critiques. J’ai quand-même 22 années de gestion pratique d’un club comme l’Asec mimosas. Avec l’apport que nous avons dans le football ivoirien, je peux me permettre de donner des conseils. Jacques Anouma, c’est le président de la Fédération ivoirienne de football aujourd’hui. Demain, s’il y a un autre président, je ferai pareil. Je suis un dirigeant sportif et j’apporte ma contribution à celui qui incarne et dirige l’institution. Sinon, il sera sanctionné à la prochaine élection. Un point un trait !
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo
l Etes-vous déçu du report de l’assemblée générale mixte de la FIF au samedi 9 juillet ?
Non. Je trouve plutôt qu’il est inutile. Mais cela nous fera plaisir de nous retrouver le samedi 9 juillet. Qu’est-ce que cela peut changer si dans trois semaines nous nous retrouvons en étant au même point alors que pour moi, c’est très clair. Je ne peux pas parler de déception.
Je dis plutôt qu’il y a tellement de choses à faire que de report en report…
l Justement, les présidents de clubs ont eu quatre mois pour examiner les textes et n’ont jamais fait de réclamations. Pourquoi souhaitent-ils à nouveau plancher là-dessus au cours de l’AG mixte ?
C’est le droit des uns et des autres de demander le report de l’AG.
l Cela ne démontre-t-il pas l’immaturité de certains présidents de clubs ?
Ah non ! Cela montre aujourd’hui que les uns et les autres veulent en savoir plus. Tant mieux pour le football !
l Mais visiblement, les textes n’avaient pas été (bien) lus avant la tenue de l’AG mixte ?
Je demande aux autres présidents de lire les textes. Ils veulent en savoir certainement plus sur la teneur des textes, des statuts, de la gestion financière, des activités sportives… Mais pour gagner du temps, je le répète, ils doivent bien lire les textes. S’ils ne prennent pas le temps de les regarder, on se retrouvera à chaque fois pour demander des reports simplement parce qu’on découvre d’autres choses. En revanche, je n’ai pas bronché lorsque les présidents ont demandé une autre session pour le budget 2011 car, ils estiment qu’ils n’avaient pas été consultés au préalable.
l Ne pensez-vous pas avoir traîné (vos collègues et vous) sur les rapports d’activités lors de l’AG mixte de samedi ?
Beaucoup de questions ont été posées. Cela permet d’éclairer les lanternes des gens. Seulement, nous n’avions pas suffisamment de temps à cause du match des Eléphants Olympiques contre le Congo (Ndlr : victoire 1-0). Dans les associations sportives, ce genre de situation peut se poser. Il faut l’accepter et être patient. Il faut surtout écouter les autres. Il est bon de défendre ses points de vue mais il faut savoir écouter les autres et se montrer patient. On reviendra sur les mêmes débats le 9 juillet. Vous y serez et vous me direz ce qui aura changé par rapport à samedi.
l Contrairement à vos habitudes, vous étiez très présent et toujours en phase avec Anouma dans les échanges lors de l’AG mixte de samedi. Cela ne cache-t-il pas votre soutien à Anouma ?
Personne ne peut contester son travail qui a permis de faire avancer les choses. Rien n’est parfait. Il y a des choses à améliorer. J’apporte ma contribution par des critiques. J’ai quand-même 22 années de gestion pratique d’un club comme l’Asec mimosas. Avec l’apport que nous avons dans le football ivoirien, je peux me permettre de donner des conseils. Jacques Anouma, c’est le président de la Fédération ivoirienne de football aujourd’hui. Demain, s’il y a un autre président, je ferai pareil. Je suis un dirigeant sportif et j’apporte ma contribution à celui qui incarne et dirige l’institution. Sinon, il sera sanctionné à la prochaine élection. Un point un trait !
Entretien réalisé par Guy-Florentin Yaméogo