Après avoir passé onze ans à la tête de Delmas-Ci, vous cédez la direction à M. Marc Messana. Quel sentiment après ces années passées ?
C’est d’abord un sentiment fraternel envers mes petits que je laisse avec un nouvel avantage, une nouvelle direction avec Marc Messana. Et cela pour le futur. Le passé, c’est onze ans à la direction maritime. Sur ces onze ans, il faut dire que Delmas est devenu Delmas-Ci avec ses actionnaires à partir du 1er mars 2007. Donc 2007 a été une nouvelle démarche, une nouvelle construction dans le cadre du groupe CMA –CGM. Par ailleurs, les années 2009-2010 ont montré le leadership de Delmas-Ci en terme de parts de marché en consolidant l’import et l’export. Donc une belle aventure, surtout avec son partenaire Bolloré, un nouveau challenge à travers la gouvernance nouvelle à la tête du pays qui devrait conduire à un développement et une croissance à deux chiffres en 2012.
Onze ans après, que peut-on retenir de votre passage
Ce que j’ai apporté , c’est une contribution au niveau de l’expérience que j’ai pu acquérir en Asie et en Europe ou d’autre continents et la grande joie d’avoir formé des cadres ivoiriens dont certains sont partis sous d’autres horizons en Afrique, plus précisément en Mauritanie, au Togo, au Benin et à Pointe Noire, au Congo. Au delà de cela, il y a le succès en ressources humaines à savoir la formation des Ivoiriens qui ont su grandir au fil des ans. Cela est ma plus grande source de fierté.
Est –ce qu’il y a eu des déceptions ?
Ecoutez, moi, je suis plutôt pour ce qui anime l’équipe. Les déceptions, c’est probablement le fait de louper le coach historique sur le développement du port d’Abidjan qui était avec des projets mais qui n’ont pas pu se concrétiser au niveau des infrastructures. Pour moi c’est une déception puisque mon pays la Côte d’Ivoire est capable de se développer avec une croissance très forte. Les années 2009 et 2010 ont en terme de conteneurs des fruits historiques et il faut reconstruire cette croissance à travers un travail acharné de l’équipe de Delams-Ci et de tous les opérateurs économiques ivoiriens.
Quel avenir pour Delmas-Ci ?
Je laisse Delmas-Ci leader dans son métier en Côte d’Ivoire. Mais son futur dépend des ressources humaines et je suis sûr et convaincu qu’elle saura se développer car j’ai confiance quant à l’avenir du pays.
Entretien réalisé par Edmond Kouadio
C’est d’abord un sentiment fraternel envers mes petits que je laisse avec un nouvel avantage, une nouvelle direction avec Marc Messana. Et cela pour le futur. Le passé, c’est onze ans à la direction maritime. Sur ces onze ans, il faut dire que Delmas est devenu Delmas-Ci avec ses actionnaires à partir du 1er mars 2007. Donc 2007 a été une nouvelle démarche, une nouvelle construction dans le cadre du groupe CMA –CGM. Par ailleurs, les années 2009-2010 ont montré le leadership de Delmas-Ci en terme de parts de marché en consolidant l’import et l’export. Donc une belle aventure, surtout avec son partenaire Bolloré, un nouveau challenge à travers la gouvernance nouvelle à la tête du pays qui devrait conduire à un développement et une croissance à deux chiffres en 2012.
Onze ans après, que peut-on retenir de votre passage
Ce que j’ai apporté , c’est une contribution au niveau de l’expérience que j’ai pu acquérir en Asie et en Europe ou d’autre continents et la grande joie d’avoir formé des cadres ivoiriens dont certains sont partis sous d’autres horizons en Afrique, plus précisément en Mauritanie, au Togo, au Benin et à Pointe Noire, au Congo. Au delà de cela, il y a le succès en ressources humaines à savoir la formation des Ivoiriens qui ont su grandir au fil des ans. Cela est ma plus grande source de fierté.
Est –ce qu’il y a eu des déceptions ?
Ecoutez, moi, je suis plutôt pour ce qui anime l’équipe. Les déceptions, c’est probablement le fait de louper le coach historique sur le développement du port d’Abidjan qui était avec des projets mais qui n’ont pas pu se concrétiser au niveau des infrastructures. Pour moi c’est une déception puisque mon pays la Côte d’Ivoire est capable de se développer avec une croissance très forte. Les années 2009 et 2010 ont en terme de conteneurs des fruits historiques et il faut reconstruire cette croissance à travers un travail acharné de l’équipe de Delams-Ci et de tous les opérateurs économiques ivoiriens.
Quel avenir pour Delmas-Ci ?
Je laisse Delmas-Ci leader dans son métier en Côte d’Ivoire. Mais son futur dépend des ressources humaines et je suis sûr et convaincu qu’elle saura se développer car j’ai confiance quant à l’avenir du pays.
Entretien réalisé par Edmond Kouadio