Partagée entre fin approximative d’une crise armée et l’exode massif de sa population vers d’autres cieux plus paisibles, la maladive Côte d’Ivoire a désormais un chef suprême en la personne du Dr Alassane Dramane Ouattara. Pourra t- il prescrire les soins adéquats à cette patiente qui souffre de divers maux depuis plusieurs années ?
Le président de la République ivoirienne, le Dr Alassane Ouattara, vient de prendre officiellement fonction. Ce, suite à une guerre fratricide qui a divisé et éparpillé les fils et filles du pays. Une malheureuse parenthèse lourde de conséquences et de désavantages aussi bien pour l’économie qui a fait de grandes foulées en arrière, que pour l’image assombrie de la terre de Félix Houphouët Bobigny. De fait, d’énormes défis restent à relever pour hisser la Côte d’Ivoire sur la route du progrès, non sans passer par celui du redressement économique. Dans un contexte de flou total et de chaos généralisé, le docteur en Economie, ami des grandes puissances telles que la France et les Etats-Unis, pourra t-il faire face à ses promesses lors des campagnes électorales ? Même s’il est tôt pour répondre à cette interrogation, il n’en demeure pas moins que le pays malade sur tous les plans, a désormais un docteur à son chevet. Qu’à cela ne tienne ! Le risque de laisser le pays s’enfoncer dans les entrailles de l’abîme demeure élevé avec une atmosphère de méfiance sans précèdent, dont les tenants et les aboutissants sont encore invisibles. Une cure s’avère alors nécessaire pour mener bien cette mission délicate et vitale pour la survie de notre mère patrie.
Au plan économique
La guerre qui a sévit en Côte d’Ivoire a laissé de fortes cicatrices sur sa croissance économique. Ce, du fait des sanctions de divers ordres et de tous genres dont l’objectif étaient d’éviter le chaos en plan humanitaire. Malheureusement ces ennemies, tous issus du même clan, n’ont pas laissé le choix à l’horreur et à une économique qui régresse de prendre place. Pour une relance sans équivoque, il faudra un diagnostic de la gestion des régies financières. Lesquelles régies, qui étaient a la portée de tous les partisans de l’équipe précédente. Aussi, ce diagnostic doit- il s’étendre à toutes les entreprises de l’Etat. Des démarches, qui peuvent apparaître peut-être comme une chasse aux sorcières pour certaines personnes, mais qui sont vitales pour le repositionnement économique du pays.
Au plan social
A ce niveau, il y a l’épineux dossier de la gratuité des soins sanitaires en Cote d’Ivoire. Des observateurs soutiennent que le petit « test », de la gratuité des soins au soir de la crise a été un franc succès. La machine étant huilée et le mécanisme maîtrisé par les agents de santé il ne reste plus que chef de l’Etat de tout cordonner pour que tout continue pour le bien être des concitoyens. Ajoutons à ce chapitre, la recrudescence des remous socio qui ont toujours écorché l’image du bled. Il faudra organiser des colloques pour apprendre aux syndicats la lutte syndicale. Celle qui se démarque de la politique et qui ne demande pas de tout paralyser ou de tout saccager pour se faire entendre. Non sans omettre, l’indemnisation des victimes des déchets toxiques et le problème du placement d’argent qui a crée plusieurs tensions vives dans le pays.
Au plan scolaire
L’année scolaire sera-t-elle validée par les organismes internationaux ? La Fédération estudiantine et scolaire (Fesci), syndicat qui a égratigné l’image de l’école en cote d’Ivoire sera-t-elle dissoute ? Des questions qui selon des sources dignes de foi, font en ce moment l’objet de réflexion intense au sommet de l’Etat. Même si elles divisent et rapprochent à la fois les uns et les autres, il n’en demeure pas moins tout est mis en place pour que l’école ivoirienne soit exempt de critiques sous tous les cieux. Il y va de la crédibilité des diplômes ivoiriens, trop souvent refusés par des structures (universités, entreprises) aussi bien en Cote d’Ivoire qu’à l’extérieur.
Au plan sécuritaire
Avec la guerre qui a sévit en Côte d’Ivoire, les vols à mains armées se sont fait de plus en plus fréquents. Des braquages orchestrés à l’aide d’armes de guerre qui perturbent la quiétude des honnêtes citoyens. Le désarment engagé des civils possédant des armes devrait s’étendre sur tout l’entendue du territoire. Aussi, faut- il renforcer la sécurité au niveau des frontières Libériennes et Ghanéens. Lesquelles frontières sont pour selon plusieurs observateurs, perméables et pourraient favoriser au pis des cas d’autres attaques sanguinaires et meurtrières conte le peuple de Côte d’Ivoire.
Yenon R. Assi
Encadré
Le retour du messie
Les chantiers épineux qui attendent le nouveau chef de l’Etat sont sans nombre. Celui-ci on le sait, connaît la Côte d’Ivoire comme la pomme de ses mains. Pour avoir redressé le pays sous l’ère Félix Houphouët Boigny, ce, une période ou l’on cherchait un messie pour résoudre le problème de la crise économique battait son plein à l’époque. Il revient sur la scène, dans le même contexte, mais cette fois-ci avec un costume de chef d’Etat taillé à sa juste mesure par le peuple de Côte d’Ivoire, lors des échéances électorales passées. Assurément qu’avec les efforts des uns et des autres, le docteur (Alassane Dramane Ouattara), celui choisi par les enfants de la mère patrie souffrante de plusieurs maux, pourra lui apporter les soins appropriés. Mais, cela nécessite, la conjugaison des efforts de tous. Les tapages occasionnés par la période électorale sont terminés. Place désormais au travail, dans la cohésion et la solidarité pour une satisfaction partagée.
Y.R.A
Le président de la République ivoirienne, le Dr Alassane Ouattara, vient de prendre officiellement fonction. Ce, suite à une guerre fratricide qui a divisé et éparpillé les fils et filles du pays. Une malheureuse parenthèse lourde de conséquences et de désavantages aussi bien pour l’économie qui a fait de grandes foulées en arrière, que pour l’image assombrie de la terre de Félix Houphouët Bobigny. De fait, d’énormes défis restent à relever pour hisser la Côte d’Ivoire sur la route du progrès, non sans passer par celui du redressement économique. Dans un contexte de flou total et de chaos généralisé, le docteur en Economie, ami des grandes puissances telles que la France et les Etats-Unis, pourra t-il faire face à ses promesses lors des campagnes électorales ? Même s’il est tôt pour répondre à cette interrogation, il n’en demeure pas moins que le pays malade sur tous les plans, a désormais un docteur à son chevet. Qu’à cela ne tienne ! Le risque de laisser le pays s’enfoncer dans les entrailles de l’abîme demeure élevé avec une atmosphère de méfiance sans précèdent, dont les tenants et les aboutissants sont encore invisibles. Une cure s’avère alors nécessaire pour mener bien cette mission délicate et vitale pour la survie de notre mère patrie.
Au plan économique
La guerre qui a sévit en Côte d’Ivoire a laissé de fortes cicatrices sur sa croissance économique. Ce, du fait des sanctions de divers ordres et de tous genres dont l’objectif étaient d’éviter le chaos en plan humanitaire. Malheureusement ces ennemies, tous issus du même clan, n’ont pas laissé le choix à l’horreur et à une économique qui régresse de prendre place. Pour une relance sans équivoque, il faudra un diagnostic de la gestion des régies financières. Lesquelles régies, qui étaient a la portée de tous les partisans de l’équipe précédente. Aussi, ce diagnostic doit- il s’étendre à toutes les entreprises de l’Etat. Des démarches, qui peuvent apparaître peut-être comme une chasse aux sorcières pour certaines personnes, mais qui sont vitales pour le repositionnement économique du pays.
Au plan social
A ce niveau, il y a l’épineux dossier de la gratuité des soins sanitaires en Cote d’Ivoire. Des observateurs soutiennent que le petit « test », de la gratuité des soins au soir de la crise a été un franc succès. La machine étant huilée et le mécanisme maîtrisé par les agents de santé il ne reste plus que chef de l’Etat de tout cordonner pour que tout continue pour le bien être des concitoyens. Ajoutons à ce chapitre, la recrudescence des remous socio qui ont toujours écorché l’image du bled. Il faudra organiser des colloques pour apprendre aux syndicats la lutte syndicale. Celle qui se démarque de la politique et qui ne demande pas de tout paralyser ou de tout saccager pour se faire entendre. Non sans omettre, l’indemnisation des victimes des déchets toxiques et le problème du placement d’argent qui a crée plusieurs tensions vives dans le pays.
Au plan scolaire
L’année scolaire sera-t-elle validée par les organismes internationaux ? La Fédération estudiantine et scolaire (Fesci), syndicat qui a égratigné l’image de l’école en cote d’Ivoire sera-t-elle dissoute ? Des questions qui selon des sources dignes de foi, font en ce moment l’objet de réflexion intense au sommet de l’Etat. Même si elles divisent et rapprochent à la fois les uns et les autres, il n’en demeure pas moins tout est mis en place pour que l’école ivoirienne soit exempt de critiques sous tous les cieux. Il y va de la crédibilité des diplômes ivoiriens, trop souvent refusés par des structures (universités, entreprises) aussi bien en Cote d’Ivoire qu’à l’extérieur.
Au plan sécuritaire
Avec la guerre qui a sévit en Côte d’Ivoire, les vols à mains armées se sont fait de plus en plus fréquents. Des braquages orchestrés à l’aide d’armes de guerre qui perturbent la quiétude des honnêtes citoyens. Le désarment engagé des civils possédant des armes devrait s’étendre sur tout l’entendue du territoire. Aussi, faut- il renforcer la sécurité au niveau des frontières Libériennes et Ghanéens. Lesquelles frontières sont pour selon plusieurs observateurs, perméables et pourraient favoriser au pis des cas d’autres attaques sanguinaires et meurtrières conte le peuple de Côte d’Ivoire.
Yenon R. Assi
Encadré
Le retour du messie
Les chantiers épineux qui attendent le nouveau chef de l’Etat sont sans nombre. Celui-ci on le sait, connaît la Côte d’Ivoire comme la pomme de ses mains. Pour avoir redressé le pays sous l’ère Félix Houphouët Boigny, ce, une période ou l’on cherchait un messie pour résoudre le problème de la crise économique battait son plein à l’époque. Il revient sur la scène, dans le même contexte, mais cette fois-ci avec un costume de chef d’Etat taillé à sa juste mesure par le peuple de Côte d’Ivoire, lors des échéances électorales passées. Assurément qu’avec les efforts des uns et des autres, le docteur (Alassane Dramane Ouattara), celui choisi par les enfants de la mère patrie souffrante de plusieurs maux, pourra lui apporter les soins appropriés. Mais, cela nécessite, la conjugaison des efforts de tous. Les tapages occasionnés par la période électorale sont terminés. Place désormais au travail, dans la cohésion et la solidarité pour une satisfaction partagée.
Y.R.A
