Après le triomphe de leur candidat, Alassane Ouattara, à la présidentielle du 28 novembre 2010, le Rhdp a les yeux désormais rivés sur les élections législatives théoriquement prévues pour le mois de novembre 2011. La future Assemblée nationale qui pourrait compter 300 députés, sera-t-elle aux couleurs du Rhdp ? Si la réponse à cette interrogation semble aisée, la préoccupation majeure des analystes politiques est de savoir aujourd'hui comment le Pdci-Rda, le Rdr, le Mfa et l'Udpci vont-ils à cette importante échéance électorale ? Pour l'heure, le sujet fait débat et l'on se demande si le Rhdp prendra le risque d'aller en rangs dispersés à cette élection attendue par le chef de l'Etat, Alassane Ouattara ? Pour essayer d'apporter des réponses aux nombreuses interrogations des Ivoiriens et des militants de la coalition des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix, le quotidien "Le Nouveau Réveil", après échanges avec plusieurs personnalités du Comité de direction de la formation politique du président Henri Konan Bédié (Pdci), éclaire les Ivoiriens.
Le Rhdp qui n'est pas encore officiellement parti politique devra l'être après les élections législatives, selon la conférence des présidents de ladite coalition. Mais aujourd'hui à quel niveau de réflexions, le Pdci, le Rdr, l'Udpci et le Mfa sont-ils pour refaire chemin ensemble lors de cette échéance électorale ?
Au Pdci-Rda, un groupe de travail composé de plusieurs membres du Comité de direction du parti a travaillé sur la question, après avoir rencontré tour à tour les délégués départementaux et communaux, le secrétaire général, les élus (maires, députés et présidents des conseils généraux) pour recueillir les avis pour ensuite les transmettre au président du parti, Sem Henri Konan Bédié, bien évidemment après un exercice de synthèse. Il ressort des propositions du Pdci-Rda, selon une source proche du dossier, que "le Pdci a décidé de capitaliser les acquis du second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010. C'est-à-dire faire en sorte que le Rhdp puisse aller de nouveau ensemble, en rang serré à l'élection législative à venir". Nous pensons, poursuit notre source, qu'"il ne serait pas bon de constater qu'après la présidentielle, que le Rhdp que nos leaders ont présenté comme l'espoir retrouvé puisse voler en éclat aux législatives". Alors que c'est maintenant qu'il faut donner les pleins pouvoirs au président de la République en vue de lui permettre d'appliquer son programme de société.
Le Pdci-Rda ayant fait le choix de "Vivre ensemble" avec le Rhdp, il reste à savoir comment matérialiser sur le terrain une décision aussi importante ? Sur la base de quel critère devra-t-on départager pour Yopougon, Abobo, Marcory, Bouaké, Mankono, Korhogo, Tengrela, Odiénné, Séguela, Dabou et bien d'autres localités un candidat Rdr, Pdci, Udpci ou Mfa ? Toujours selon notre source, un comité d'arbitrage présidé par les présidents Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara décidera après concertations et discussions pour éviter les querelles qui pourraient nuire à la coalition.
Pourrait-on croire que le Pdci-Rda ne sera exclusivement pas réduit à ses bastions traditionnels tout comme le Rdr dans le Nord ? Il semble que la visite du président de la République, Alassane Ouattara, à Daoukro chez le président Henri Konan Bédié, aurait permis aux deux personnalités de passer à la loupe toutes ces questions.
Patrice Yao
Le Rhdp qui n'est pas encore officiellement parti politique devra l'être après les élections législatives, selon la conférence des présidents de ladite coalition. Mais aujourd'hui à quel niveau de réflexions, le Pdci, le Rdr, l'Udpci et le Mfa sont-ils pour refaire chemin ensemble lors de cette échéance électorale ?
Au Pdci-Rda, un groupe de travail composé de plusieurs membres du Comité de direction du parti a travaillé sur la question, après avoir rencontré tour à tour les délégués départementaux et communaux, le secrétaire général, les élus (maires, députés et présidents des conseils généraux) pour recueillir les avis pour ensuite les transmettre au président du parti, Sem Henri Konan Bédié, bien évidemment après un exercice de synthèse. Il ressort des propositions du Pdci-Rda, selon une source proche du dossier, que "le Pdci a décidé de capitaliser les acquis du second tour de la présidentielle du 28 novembre 2010. C'est-à-dire faire en sorte que le Rhdp puisse aller de nouveau ensemble, en rang serré à l'élection législative à venir". Nous pensons, poursuit notre source, qu'"il ne serait pas bon de constater qu'après la présidentielle, que le Rhdp que nos leaders ont présenté comme l'espoir retrouvé puisse voler en éclat aux législatives". Alors que c'est maintenant qu'il faut donner les pleins pouvoirs au président de la République en vue de lui permettre d'appliquer son programme de société.
Le Pdci-Rda ayant fait le choix de "Vivre ensemble" avec le Rhdp, il reste à savoir comment matérialiser sur le terrain une décision aussi importante ? Sur la base de quel critère devra-t-on départager pour Yopougon, Abobo, Marcory, Bouaké, Mankono, Korhogo, Tengrela, Odiénné, Séguela, Dabou et bien d'autres localités un candidat Rdr, Pdci, Udpci ou Mfa ? Toujours selon notre source, un comité d'arbitrage présidé par les présidents Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara décidera après concertations et discussions pour éviter les querelles qui pourraient nuire à la coalition.
Pourrait-on croire que le Pdci-Rda ne sera exclusivement pas réduit à ses bastions traditionnels tout comme le Rdr dans le Nord ? Il semble que la visite du président de la République, Alassane Ouattara, à Daoukro chez le président Henri Konan Bédié, aurait permis aux deux personnalités de passer à la loupe toutes ces questions.
Patrice Yao
