Yua Koffi, président de la Commission nationale de supervision de l’identification (Cnsi), a échangé, mercredi, avec une mission de l’ONU conduite par Ali-Diabacté Tadjoudine. Ce dernier est directeur-adjoint de la Division de l’assistance électorale au département des affaires politiques de l’Organisation internationale. La délégation qu’il conduit séjourne à Abidjan du 18 au 28 juin et elle est chargée d’évaluer les besoins du processus électoral, de déterminer la nature de l’assistance et le type de ressources à lui apporter, en vue des élections législatives, annoncées pour fin 2011. La liste électorale sera-t-elle la même ou sera-t-elle modifiée du fait du règlement de 55.000 et 23.000 autres cas litigieux après l’enrôlement? Telle est la question qui a appelé des échanges, à huis clos, entre les deux parties, au siège de la Cnsi, à la Riviéra 3. Le président de la Cnsi lui a expliqué l’implication de sa structure dans le processus électoral, avec un accent sur les tâches qui restent à faire. « Du fait du couplage de l’opération Identification-Election, rapporte un communiqué de presse, la Cnsi a participé à toutes les étapes de la confection de la liste électorale. La CNSI est également prête à poursuivre l’opération, car selon le chronogramme établi, elle est chargée de la résolution de la situation de 55.000 personnes dont le statut n’as pas été déterminé au niveau de l’état civil ». Et le cabinet de M. Yua de poursuivre, en précisant que la Commission doit également clarifier la situation de 23.000 autres individus dont l’enrôlement n’avait pas été pris en compte. La Cnsi devra aussi intervenir sur les irrégularités dites doublon et la correction des erreurs matérielles et techniques sur les nouvelles cartes nationales d’identité. Selon l’émissaire onusien, venu savoir le rôle exact de la Cnsi dans la reprise du processus électoral, la mission qu’il conduit est une « réponse » à la demande des autorités ivoiriennes.
B.I. avec Sce Com. Cnsi
B.I. avec Sce Com. Cnsi