Dans sa parution du mardi 21 juin 2011, le quotidien le « Mandat » a cru devoir relayer ce qui lui est apparu comme un scoop. Il a publié que M. Maurice Kacou Guikahué devant ses militants de Gagnoa, a fait des révélations sur l’ouverture des comptes du Port Autonome d’Abidjan (PAA) à l’extérieur de la Côte d’Ivoire. J’ai lu, à la fois avec beaucoup d’amusement et de déception, ces déclarations faites par cet ancien ministre, et que moi je considère comme un intellectuel de haut niveau. Parce que Professeur agrégé de cardiologie de son état. Au regard des incongruités qui dénotent manifestement de la mauvaise foi de M. Guikahué, j’étais partagé entre répondre ou ne pas répondre à ces contrevérités. Mais, compte tenu du fait que M. Guikahué donne dans la médisance et la mauvaise foi, choses les mieux partagées en ces temps qui courent, en s’appuyant sur du faux, je me suis senti, malgré moi, obligé de lui répondre pour rétablir la vérité dont la Côte d'Ivoire notre pays à tous a si cruellement besoin. Dans ses propos rapportés par Le Mandat, M. Guikahué a de manière péremptoire affirmé en effet que j’ai ouvert plusieurs comptes appartenant au Port Autonome d’Abidjan à la fois en France, en Belgique, au Japon ,aux Etats- Unis et dans bien d’autres pays du monde. Il a ajouté que tous ces comptes du Port d’Abidjan qui seraient placés dans de nombreux pays, le sont au nom personnel de M. Marcel Gossio.C’est vraiment ridicule, malhonnête et honteux de la part de M. Guikahué de dire de telles énormités sans brandir la moindre preuve. Ce qui m’a le plus attristé c’est que M. Guikahué, avec tout le respect dû à son rang, semble vraisemblablement ignorer totalement les règles élémentaires de fonctionnement des comptes d’une entreprise d’Etat comme le Port Autonome d’Abidjan. Le port d’Abidjan, reconnu comme le poumon de l’économie ivoirienne, a naturellement une direction financière et des commissaires aux comptes qui vérifient régulièrement ses comptes en banque. M. Guikahué, parce qu'il a été membre d'un gouvernement, devrait savoir que les comptes du port d’Abidjan ne sont que dans deux banques françaises et nulle part ailleurs. Et il est bon que M. Guikahué sache aussi que les deux comptes du Port d’Abidjan ouverts en France l’ont été bien avant que je n’arrive à la tête de cette entreprise en 2000,par mes prédécesseurs sous le règne quarantenaire du Pdci-Rda, son parti. Ceci pour faire des paiements aux fournisseurs extérieurs et des placements à des taux plus rémunérateurs pour l’entreprise. Ce qui est, du reste, une bonne chose. M. Guikahué doit donc savoir que le Port d’Abidjan n’a pas de compte en dehors de la France et cela peut être vérifié par lui-même. Et je le mets au défi devant la nation de prouver le contraire.
Ce n’est pas parce que nous sommes dans une période de crise que certains Ivoiriens peuvent se permettre de jeter l’anathème sur d’autres pour nuire impunément ou pour se faire plaisir et/ou plaire. Ou, si vous le préférez, pour entonner la chanson très à la mode en ce moment: ''Gbagbo et son entourage étaient des voleurs». Je ne peux pas accepter que des gens qui ont régulièrement bénéficié de mes largesses de façon directe et indirecte à une période donnée (preuves à l’appui cette fois ci) veuillent profiter de la situation actuelle du pays pour me salir. Lorsqu’avec obstination vous cherchez à salir avec de la boue les habits d’un honnête citoyen, de deux choses l’une. Soit vous l’atteignez, il est alors sali, soit vous le ratez, il demeure toujours propre. Mais dans les deux cas vous vous en sortez toujours avec les mains sales.Pour échapper à une mort certaine, des Ivoiriens se sont exilés et se sont imposés le silence. Cette douloureuse posture ne fait pas d’eux, systématiquement, des responsables de tous les péchés d’Israël. Au moment où, je l’espère, la Côte d’Ivoire semble péniblement amorcer une dynamique de réconciliation nationale et de pardon, il est inacceptable et déplacé que des individus comme M. Guikahué se mettent à tirer la caravane de la paix par l’arrière en faisant de la délation gratuite. Guikahué ferait mieux de se taire et les Ivoiriens qui dans leur majorité le connaissent bien, seront d’accord avec moi pour laisser les nouvelles autorités de notre pays poursuivre cette dynamique de réconciliation. Moi je m’inscris pleinement dans cette recherche de la paix pour mon pays et non dans des grossiers et burlesques mensonges qui divisent. Inutilement.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
M. Marcel Gossio
Ce n’est pas parce que nous sommes dans une période de crise que certains Ivoiriens peuvent se permettre de jeter l’anathème sur d’autres pour nuire impunément ou pour se faire plaisir et/ou plaire. Ou, si vous le préférez, pour entonner la chanson très à la mode en ce moment: ''Gbagbo et son entourage étaient des voleurs». Je ne peux pas accepter que des gens qui ont régulièrement bénéficié de mes largesses de façon directe et indirecte à une période donnée (preuves à l’appui cette fois ci) veuillent profiter de la situation actuelle du pays pour me salir. Lorsqu’avec obstination vous cherchez à salir avec de la boue les habits d’un honnête citoyen, de deux choses l’une. Soit vous l’atteignez, il est alors sali, soit vous le ratez, il demeure toujours propre. Mais dans les deux cas vous vous en sortez toujours avec les mains sales.Pour échapper à une mort certaine, des Ivoiriens se sont exilés et se sont imposés le silence. Cette douloureuse posture ne fait pas d’eux, systématiquement, des responsables de tous les péchés d’Israël. Au moment où, je l’espère, la Côte d’Ivoire semble péniblement amorcer une dynamique de réconciliation nationale et de pardon, il est inacceptable et déplacé que des individus comme M. Guikahué se mettent à tirer la caravane de la paix par l’arrière en faisant de la délation gratuite. Guikahué ferait mieux de se taire et les Ivoiriens qui dans leur majorité le connaissent bien, seront d’accord avec moi pour laisser les nouvelles autorités de notre pays poursuivre cette dynamique de réconciliation. Moi je m’inscris pleinement dans cette recherche de la paix pour mon pays et non dans des grossiers et burlesques mensonges qui divisent. Inutilement.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire.
M. Marcel Gossio