Le budget 2011 de l'Etat, dit budget de crise, le premier sous le nouveau régime, fait déjà l'objet de dispositions particulières pour son exécution. Dans la droite ligne de la bonne gouvernance prônée par le chef de l'Etat, Alassane Ouattara, les opérations qui entourent sa conception, sa réalisation, les dépenses… passeront par un "moule" de valeurs. Les hommes chargés de la gestion de ce budget n'auront la tâche aisée que s'ils s'inscrivent dans le respect scrupuleux des mesures de bonne gestion décidées et portées par le ministère de l'Economie et des finances. Ainsi, pour une exécution pratique, efficace et rigoureuse de ce budget d'un montant de 3.050,5 milliards (Mds) F dont la priorité est accordée aux dépenses liées à la lutte contre la pauvreté (amélioration certaine des conditions de vie des populations ivoiriennes) à hauteur de 840,1 milliards F, le gouvernement du Premier ministre, Guillaume Soro, après "l'évaluation des dépenses et des recettes du 1er trimestre 2011, en vue de la prise en compte des éléments validés dans un collectif budgétaire", va prendre "des dispositions particulières pour encadrer l'exécution budgétaire, pour garantir un rythme d'engagement des dépenses en fonction de celui de la mobilisation des recettes, la rationalisation de la gestion des avances de trésorerie". Une décision majeure dans l'opération de l'exécution du budget : "l'évaluation trimestrielle des Directeurs administratifs et financiers des ministères (Daaf)".
Le budget 2011 dont le montant est susmentionné se répartit, selon le ministère de l'Economie et des finances, comme suit : ressources intérieures, 2.086,2 Mds F (soit 68, 4%) ; ressources extérieures, 603,7 Mds F (soit 19,8%) et autres financements à finaliser, 360,5 Mds (soit 11,8%). Le tableau des dépenses comprend notamment le service de la dette, 1.291,5 Mds F (42,3%) ; la masse salariale, 727,3 Mds F ; les abonnements, 46,3 Mds F ; la normalisation, 84,9 Mds F et les investissements, 340,1 Mds F. Les investissements concernent les grands travaux, 40 Mds F ; le Fonds d'investissement en milieu rural (Fimr), 10 Mds F et le programme d'urgence présidentiel, 45 Mds F. Par ailleurs, ce budget adopté le mercredi 22 juin 2011 en conseil des ministres prévoit une double hypothèse de récession économique de 6,3% et d'amélioration progressive de la sécurité sur toute l'étendue du territoire national, la reprise effective des activités économiques et de la coopération avec les partenaires au développement. L'ère Ouattara est donc en marche "sous le regard vigilant et critique" du peuple de Côte d'Ivoire.
Parfait Tadjau
Le budget 2011 dont le montant est susmentionné se répartit, selon le ministère de l'Economie et des finances, comme suit : ressources intérieures, 2.086,2 Mds F (soit 68, 4%) ; ressources extérieures, 603,7 Mds F (soit 19,8%) et autres financements à finaliser, 360,5 Mds (soit 11,8%). Le tableau des dépenses comprend notamment le service de la dette, 1.291,5 Mds F (42,3%) ; la masse salariale, 727,3 Mds F ; les abonnements, 46,3 Mds F ; la normalisation, 84,9 Mds F et les investissements, 340,1 Mds F. Les investissements concernent les grands travaux, 40 Mds F ; le Fonds d'investissement en milieu rural (Fimr), 10 Mds F et le programme d'urgence présidentiel, 45 Mds F. Par ailleurs, ce budget adopté le mercredi 22 juin 2011 en conseil des ministres prévoit une double hypothèse de récession économique de 6,3% et d'amélioration progressive de la sécurité sur toute l'étendue du territoire national, la reprise effective des activités économiques et de la coopération avec les partenaires au développement. L'ère Ouattara est donc en marche "sous le regard vigilant et critique" du peuple de Côte d'Ivoire.
Parfait Tadjau