Rencontre de vérité pour un nouveau départ. C’est ainsi qu’on peut situer la réunion de prise de contact qui a eu lieu jeudi dernier, entre les organisations nationales de défense de droits de l’homme et le ministre des Droits de l’homme et des Libertés publiques, à son cabinet. Une dizaine d’Ong de défense de droits humains (LIDHO, MIDH, CDDH, OFACI, etc) s’est rendue au cabinet du ministre pour l’écouter et apprécier son plan de collaboration avec elles. Dans son approche structurelle de la question des droits de l’homme, le ministre Gnénéma Coulibaly a été on ne peut plus clair. Il a fait savoir à ses hôtes que la défense et la promotion des droits de l’homme tiennent une place de choix dans la politique globale du président de la République, le Dr. Alassane Dramane Ouattara. Investi de la mission qui est la sienne en tant que premier responsable de ce département, le ministre Gnénéma entend faire de la transparence, son crédo sur tous les sujets concernant les droits de l’homme en Côte d’Ivoire. «Nous n’avons rien à cacher» a-t-il martelé pour exprimer la détermination du Gouvernement à jouer la carte de la transparence, mais aussi celle de la rigueur dans le traitement de cette question sensible. Aussi, leur a-t-il dit que ses portes étaient toujours ouvertes. Le ministre a également félicité certaines Ong pour le sérieux de leur travail. Car, a-t-il dit «les rapports des Ong sont des éléments indicateurs, des alertes sur la situation de droits de l’homme». Et d’ajouter: «nous ne serons pas complaisants». Pour terminer, il a dit qu’il était ouvert à «toutes les critiques pourvu qu’elles soient objectives». Prenant la parole à leur tour, les présidents des Ong de droits de l’homme, ont, elles aussi, exprimé leur détermination à veiller au respect des droits humains en Côte d’Ivoire. «Nous serons, Monsieur le ministre, très vigilants. Souvent, nos critiques pourraient vous paraître du harcèlement» a averti le visage sérieux le président du Mouvement ivoirien de droits de l’homme, Me Traoré Drissa. Quant au président de la LIDHO, il a déploré que la sécurité ne soit pas totale principalement pour les responsables des défenseurs des droits de l’homme. Dans la même vaine, le ministre a poursuivi dans l’après midi ses échanges, cette fois avec les organisations internationales de défense des droits de l’homme et autres structures œuvrant dans l’humanitaire. Aux responsables du HCR, CICR, de la Croix Rouge, le BICE et de la division des droits de l’homme de l’ONUCI, le ministre Gnénéma a porté le même message et souhaité que structures œuvrent toutes dans la solidarité pour la promotion des droits de l’homme en Côte d’Ivoire.
IBK et MK
IBK et MK