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Sport Publié le lundi 27 juin 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Editorial/Politique et trafic d`influence autour du football ivoirien

En quoi être militant du RHDP, être supposé proche du président d'un grand parti politique, et être habitué du Golf hôtel pour y avoir résidé durant la crise, doit-il donner plus de prédispositions à des citoyens pour diriger la FIF ?La question mérite d’être posée, lorsqu’ on voit toute la cabale et l’agitation en cours. Certains candidats à la présidence de la FIF, au lieu de chercher à se rallier des suffrages, ont entrepris de dénigrer systématiquement Jacques Anouma. Vouloir continuer de diriger la FIF est-il un crime ? Non ! Dieng Ousseynou est Ivoirien. Il est un haut et respectable cadre du pays. Il a gagné la CAN et avait bien dirigé la FIF avec le soutien de Bédié lorsqu’il était Président de la République. La candidature de Dieng ne pose aucun problème a priori. Mais, elle devient malsaine, lorsque ses soutiens et partisans commencent à politiser à outrance l'affaire avec un air de revanche et de règlements de comptes. Il ne faut pas oublier que ce sont les clubs qui choisissent et non les présidents de partis politiques. SEM Alassane Ouattara et le Premier ministre ont tellement de choses à faire, qu'il n'est pas honnête et citoyen d'utiliser leurs noms et prétendre avoir leur soutien. Sous Laurent Gbagbo, l'auteur de ces lignes avait été mis en prison parce qu'il avait l'ambition de diriger l'UNJCI. On lui avait dénié alors sa nationalité au vu et au su de tout le monde. Alors qu'un citoyen au-dessus de tout soupçon a été empêché de diriger l'UNJCI, une simple association, on a vu plus tard, un Adama Dahico être candidat à la présidence de la République. Dans le même temps, Kima Emile se disant aujourd’hui fier d'être Burkinabé de père et de mère, pouvait hier, se permettre de faire la loi et de s'immiscer dans le débat politique ivoirien tant qu'il soutenait l'ancien chef de l'Etat. Pareil pour quelques Libanais et non Ivoiriens d'origine dont le degré d'ivoirité n'était jamais évoqué tant qu'ils étaient dociles et compréhensifs à l'égard des Refondateurs. C'était cela la Côte d’Ivoire de Gbagbo. La gestion des affaires d'Etat à la tête du client. Des nuls et des lâches avaient monté des complots contre notre modeste personne. Est-ce, ce type d’Etat et de gouvernance qui perdront forcément et vont instaurer les germes d'un autre conflit que certains veulent encore continuer ? Ceux qui font cela savent-ils qu'en ville certains disent et constatent par leur faute que Gbagbo est certes parti, mais rien n'a changé. Selon eux, Ouattara n'a fait que remplacer Gbagbo et mettre quelques personnes aux arrêts. Hormis cela, ce sont déjà les mêmes mauvaises pratiques et habitudes. Attention ! Les nuls et les lâches qui ont prospéré sous Gbagbo, n'ont plus leur place sous le Président Ouattara. Oui, tout cela c'est encore la faute à Laurent Gbagbo. C'est lui qui permet cette tentative de chantage et ce trafic d'influence, car, si le 28 novembre 2010, il avait reconnu sa défaite, on n'en serait pas là ! Personne n'aurait pu se prévaloir d'être ceci ou cela, pour exiger des choses à Ouattara ou à Bédié. Tous ceux qui veulent se servir du nom du président de la République et du Premier ministre pour faire un hold-up sur le foot ivoirien, doivent donc s'attendre au retour du bâton. Le Président Ouattara ne sera point le dictateur que Bédié n'a pas été en 1998. A cette date, Henri Konan Bédié était aux commandes, mais il n'a pas empêché Jacques Anouma d'être candidat et Dieng n'a gagné que d'une courte voix. Pourquoi espérer que Ouattara mettra en prison Jacques Anouma ou bien l'empêchera d'être candidat, alors qu'en son temps, Henri Konan Bédié avait laisse la démocratie s'exercer. Des confrères ont donné le ton et il est clair que, si désormais quelque chose arrive au président de la FIF, on saura vers qui regarder. En tout état de cause le chantage politique, le trafic d'influence et la négation des valeurs qui devaient justement, nous éviter la crise postélectorale, ne passeront pas. Anzouan Kacou, Eugène Diomandé qui a toujours prôné le fair-play et Dieng Ousseynou... n’ont pas besoin d'écarter Jacques Anouma pour devenir président de la FIF. Tôt ou tard le mal fait, est sanctionné. On voit bien ce qui est arrivé aux nuls et méchants d'hier qui ont mis en prison un citoyen tout simplement, parce qu'il avait des ambitions. Le Président Ouattara à qui, on a fait tant de mal et de misères, tout simplement parce qu'il voulait mettre son expérience au service de son pays, saura faire la part des choses. A bon entendeur...

Par Assé Alafé
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