Man, 25 juin – Afin de donner au programme national de réconciliation de vraies chances de succès, les membres de La majorité présidentielle (LMP, ex-pouvoir) ont, par la voix de Wawou Diomandé, souhaité vendredi le retour des forces régulières à Man, l’ouverture du tribunal et la cessation immédiate des railleries et moqueries contre tous ceux qui ont soutenu le camp Laurent Gbagbo lors de la dernière présidentielle.
Invitée à l’instar des autres couches de la société par le préfet de la région des Montagnes pour indiquer leur perception de la réconciliation, La majorité présidentielle a rappelé l’angoisse de tous les partisans de l’ancien régime et souhaité des garanties de sécurité en vue de consolider le vivre ensemble ivoirien. « Il faut créer la confiance pour que les populations reviennent car la plupart de nos camarades ont fui », a indiqué le porte-parole Wawou Diomandé.
Il a également insisté sur « la commercialisation hideuse et éhontée de l’image de Laurent Gbagbo » dont des photos ayant subi des montages dégradants seraient en circulation dans les villages du département de Man. « C’est anormal d’humilier ainsi celui qui dans un passé récent incarnait encore la République », s’est insurgé le porte-voix des ‘refondateurs’.
Enfin Wawou Diomandé a demandé la libération des cadres de LMP privés pour l’heure de liberté, pour diverses raisons.
L’initiateur de la rencontre, le préfet Amani Yao Michel s’est réjoui de la présence de la délégation des militants de l’ancien régime. Il leur a conseillé le bon ton dans leurs différents propos et de l’humilité dans leurs actions.
« Les hommes passent mais le pays demeurent. Après Houphouët-Boigny, Konan Bédié, Robert Guéi et Laurent Gbagbo, c’est maintenant le tour de Alassane Ouattara de conduire ce pays sur les sentiers du développement. La vie est ainsi faite », a fait observer l’administrateur civil. Il a ajouté que la réconciliation se nourrit de vérité et de justice.
« On ne peut pas libérer tous les prisonniers. La justice est un élément nécessaire dans le retour de la paix. Il faut sanctionner pour que le fautif n’ait plus le courage de recommencer », a-t-il expliqué. Le préfet a souhaité que la sagesse habite LMP « car en définitive, ce qui compte c’est le retour de la Côte d’Ivoire dans le concert des grandes Nations du monde ».
Depuis lundi, le préfet de la région des Montagnes et du département de Man reçoit de façon sectorielle les différentes composantes de la société de la ville, en application des instructions du ministre de l’Intérieur relatives aux séances de travail sur la réconciliation des populations ivoiriennes suite à la crise postélectorale. Ces consultations qui ont débuté par les sous-préfets, directeurs et chefs de service prendront fin mardi avec les responsables de la presse et des médias.
(AIP)
gso/cmas
Invitée à l’instar des autres couches de la société par le préfet de la région des Montagnes pour indiquer leur perception de la réconciliation, La majorité présidentielle a rappelé l’angoisse de tous les partisans de l’ancien régime et souhaité des garanties de sécurité en vue de consolider le vivre ensemble ivoirien. « Il faut créer la confiance pour que les populations reviennent car la plupart de nos camarades ont fui », a indiqué le porte-parole Wawou Diomandé.
Il a également insisté sur « la commercialisation hideuse et éhontée de l’image de Laurent Gbagbo » dont des photos ayant subi des montages dégradants seraient en circulation dans les villages du département de Man. « C’est anormal d’humilier ainsi celui qui dans un passé récent incarnait encore la République », s’est insurgé le porte-voix des ‘refondateurs’.
Enfin Wawou Diomandé a demandé la libération des cadres de LMP privés pour l’heure de liberté, pour diverses raisons.
L’initiateur de la rencontre, le préfet Amani Yao Michel s’est réjoui de la présence de la délégation des militants de l’ancien régime. Il leur a conseillé le bon ton dans leurs différents propos et de l’humilité dans leurs actions.
« Les hommes passent mais le pays demeurent. Après Houphouët-Boigny, Konan Bédié, Robert Guéi et Laurent Gbagbo, c’est maintenant le tour de Alassane Ouattara de conduire ce pays sur les sentiers du développement. La vie est ainsi faite », a fait observer l’administrateur civil. Il a ajouté que la réconciliation se nourrit de vérité et de justice.
« On ne peut pas libérer tous les prisonniers. La justice est un élément nécessaire dans le retour de la paix. Il faut sanctionner pour que le fautif n’ait plus le courage de recommencer », a-t-il expliqué. Le préfet a souhaité que la sagesse habite LMP « car en définitive, ce qui compte c’est le retour de la Côte d’Ivoire dans le concert des grandes Nations du monde ».
Depuis lundi, le préfet de la région des Montagnes et du département de Man reçoit de façon sectorielle les différentes composantes de la société de la ville, en application des instructions du ministre de l’Intérieur relatives aux séances de travail sur la réconciliation des populations ivoiriennes suite à la crise postélectorale. Ces consultations qui ont débuté par les sous-préfets, directeurs et chefs de service prendront fin mardi avec les responsables de la presse et des médias.
(AIP)
gso/cmas