«En tant que leader d’opinion, je ne prends pas de décision unilatérale. J’ai donc consulté mon personnel, tous, nous sommes tous unanimes pour la dissolution de la Fesci. Il faudrait que le MEECI (Mouvement des Elèves et Etudiants de Côte d’Ivoire) revienne. Le fait que la Fesci ait fait beaucoup de mal aux élèves et étudiants, et aux hommes ne faisant pas partie de leur corporation, cela a marqué depuis deux décennies de la façon la plus négative, la population ivoirienne. Or, le MEECI était mieux, le MEECI était bien. Et quand le MEECI était là, il n’y avait pas de problèmes. Un élève est un apprenant, il ne faut pas que les élèves aient des syndicats. Il ne faut pas lui donner la possibilité de revendiquer. Le mot Fesci fait trembler aujourd’hui un chien. Un élève doit toujours demander ce qui est lié à son éducation. Qu’on trouve aujourd’hui des fusils dans les citées universitaires, ce n’est pas normal. Tout ceux qui ont conduit les rênes de la Fesci, regardez leur vie aujourd’hui, ils ont tous un caractère violent, Blé Goudé, Soro Guillaume et autres. »
Société Publié le mardi 28 juin 2011 | L’intelligent d’Abidjan