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Économie Publié le mardi 28 juin 2011 | L’expression

Fonds monétaire international : Et si Lagarde remplaçait DSK?

Dans deux jours, le conseil d’administration du Fonds
monétaire international fera son choix entre Christine Lagarde
et Agustin Carstens. La ministre française de l’Economie et
des Finances, après son grand oral face au conseil, apparaît
comme la favorite.
C’est ce jeudi que le conseil d’administration du Fonds
monétaire international devra désigner le successeur de
Dominique Strauss Khan. Il doit, en principe, se réunir ces
jours-ci pour examiner les atouts respectifs des deux candidats
en lice: Christine Lagarde et le Mexicain Agustin Carstens.
Déjà, les deux candidats ont été reçus entre le 20 et le 23 juin
par le conseil d’administration pour présenter leurs points de
vue sur les diverses questions intéressant le Fonds et les pays
membres. C’est par la suite que le Directeur général sera
nommé par le conseil d'administration à la majorité des
suffrages exprimés pour un mandat renouvelable de cinq ans.
Des deux candidats, la ministre française de l’Economie et des
Finances, Christine Lagarde, apparaît comme la favorite.
Mercredi, après son grand oral face au conseil d’administration,
l’un de ses membres, l’Indien Arvind Virmani a affirmé à l’Afp
que la Française est pratiquement assurée d’être portée à la
tête du Fmi. Mais, ce qui rassure le plus Lagarde, c’est le fait
qu’elle ait reçu le soutien de son homologue britannique,
George Osborne, et du ministre allemand des Finances,
Wolfgang Schaüble, avant même qu’elle ne déclare son
intention d’être dans la course pour le poste de Directeur
général de Fmi. D’ailleurs, l’influent quotidien économique
allemand, le "Handelsblatt", l’a adoubé comme «la candidate
de l’Allemagne». En France, la patronne de Bercy a également
reçu le soutien de Martine Aubry. Ce soutien européen
s’explique surtout par le fait que la Française a appelé à une
candidature «qui rassemble» les Européens. Le Brésil, aussi,
s'est déjà dit prêt à appuyer un candidat européen s'il
poursuivait les réformes en vue de la "démocratisation" du Fmi.

Outre ce soutien de taille, elle a annoncé le 22 juin qu’elle a
également le soutien de Bahreïn et du Tchad. Ancienne
dirigeante d'un cabinet d’avocats international attachée à
l'intégrité, aux principes éthiques les plus rigoureux et à la
gestion participative, la ministre française des Finances a fait
ses preuves lors de la crise financière internationale. C’est
d’ailleurs, ce qui a amené son rival à reconnaître, lors d'une
conférence dans un centre de recherches sur l'économie
internationale de Washington, le Peterson Institute, que «les
chances pour Christine Lagarde de se faire élire sont très
élevées. Je suis sûr qu'elle fera une bonne directrice
générale». Ce qui ne l'empêche pas de critiquer une victoire de
Christine Lagarde qu'il considère comme quasiment acquise.
Mais l’accession de Lagarde au trône du Fmi n’est pas acquise
pour autant. La légitimité du Mexicain Agustin Carstens tient
avant tout à son passé au sein du Fmi dont il a été directeur
adjoint pendant trois ans (2003-2006). Il a également
représenté les pays d’Amérique du Sud au conseil
d’administration du fonds de 1999 à 2000. Toutefois, à en
croire certains spécialistes, le Mexique a peu de chance de
placer l’un des siens à la tête du Fonds monétaire international,
car le pays détient déjà les rênes de l’Ocde depuis 2006.
Nimatoulaye Ba
Légende: Le conseil d’administration doit faire son choix entre
Agustin Carstens et Christine Lagarde au plus tard le 30 juin.
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