Le décret d’application du Code de l’eau, la solution
Depuis 1996, la Sodeci avait commencé à prévenir du danger qui guettait la Côte d’Ivoire. En 1998, l’Etat s’est doté d’un Code de l’eau. Il s’agit de la loi n° 98-755 du 23 décembre 1998 régie par le code de l’eau. Un code de l’eau censé protéger, selon son article 47, les ressources en eau du pays mais surtout délimiter ( 3 km à la ronde) les surfaces de production des champs captant. Malheureusement, la loi n’a pas été complétée par un décret d’application et aucune décision ne peut être appliquée sur le terrain. Le drame, c’est que ceux qui construisent ont des autorisations de ministères, districts, mairies. Et les constructions se font sur des zones d’utilité publiques. Le décret d’application s’il est pris, viendra remettre de l’ordre au niveau de ces installations anarchiques puisqu’il stipule que les eaux destinées à la consommation humaine doivent être entourées d’un périmètre de protection. Il s’agira alors de prendre des mesures courageuses en déguerpissant ceux qui se sont hasardés autour des forages. Quitte à gérer les dédommagements par la suite. Mais avant, les textes qui étaient en pleine élaboration quand survînt le coup d’Etat de 1999 doivent être remis sur la table. Le président Ouattara et son gouvernement doivent se pencher sur ces difficultés car tout comme l’eau, le décret d’application de son code est source de vie.
JEA
Depuis 1996, la Sodeci avait commencé à prévenir du danger qui guettait la Côte d’Ivoire. En 1998, l’Etat s’est doté d’un Code de l’eau. Il s’agit de la loi n° 98-755 du 23 décembre 1998 régie par le code de l’eau. Un code de l’eau censé protéger, selon son article 47, les ressources en eau du pays mais surtout délimiter ( 3 km à la ronde) les surfaces de production des champs captant. Malheureusement, la loi n’a pas été complétée par un décret d’application et aucune décision ne peut être appliquée sur le terrain. Le drame, c’est que ceux qui construisent ont des autorisations de ministères, districts, mairies. Et les constructions se font sur des zones d’utilité publiques. Le décret d’application s’il est pris, viendra remettre de l’ordre au niveau de ces installations anarchiques puisqu’il stipule que les eaux destinées à la consommation humaine doivent être entourées d’un périmètre de protection. Il s’agira alors de prendre des mesures courageuses en déguerpissant ceux qui se sont hasardés autour des forages. Quitte à gérer les dédommagements par la suite. Mais avant, les textes qui étaient en pleine élaboration quand survînt le coup d’Etat de 1999 doivent être remis sur la table. Le président Ouattara et son gouvernement doivent se pencher sur ces difficultés car tout comme l’eau, le décret d’application de son code est source de vie.
JEA