Il ne sait pas que lancer des piques au Fpi, sa propre formation politique. C’est un Mamadou Koulibaly qui a, depuis, accepté de prendre son manteau d’opposant qui s’est livré à une critique en règle de la gestion d’Alassane Ouattara, le Président ivoirien. C’était dans les colonnes du journal ‘’L’Expression’’ du 28 juin 2011. Les points positifs de la gestion du Fpi, l’administration Ouattara avec la forte pression qu’il subit de la part des autorités françaises, le budget 2011, la question de l’Assemblée nationale, Mamadou Koulibaly a bien voulu donner sa position sur ces sujets.
‘‘Ouattara qui se dit libéral devrait avoir une vision plus ouverte du libre échange, de l’appel d’offre et de la transparence des contrats et éviter les pièges du protectionnisme qui, à terme, appauvrit nécessairement. Le monde est grand et ouvert plus que jamais’’, s’est indigné l’économiste Mamadou Koulibaly à propos de ce qu’il qualifie de ‘’pression exercée’’ par les autorités françaises sur le numéro 1 ivoirien. En fait, le Président intérimaire du Fpi reste fidèle à la philosophie de son parti sur la coopération multilatérale. Pas question de tout donner à la France au mépris des règles de bonne gouvernance dont le Président ivoirien se voulait le porte-étendard dans l’opposition. ‘’Nous ne pouvons garder immuablement le regard tourné exclusivement vers Paris, car nous risquons de perdre des opportunités intéressantes dans le monde globalisé’’, poursuit le président de l’Assemblée nationale. Une institution largement ignorée par les nouvelles autorités considérant que son mandat a expiré. Une pilule difficile à avaler pour Mamadou Koulibaly. ‘’Abréger le mandat parlementaire en cours, pourrait être interprété comme une violation des dispositions constitutionnelles et légales préjudiciables à l’avènement de l’Etat de droit, prôné par le Président de la République, son excellence M. Alassane Ouattara. Il conviendrait de laisser survivre l’Assemblée nationale pour donner toute plénitude au pouvoir nouvellement élu, de prendre les dispositions diligentes pour convoquer le collège électoral en vue du renouvellement de l’Assemblée nationale’’, relève-t-il, non sans insister sur la place et le rôle du pouvoir législatif dans la conduite des affaires de l’Etat. En clair, Mamadou Koulibaly s’indigne de ce que, comme le faisait le défunt régime, celui de Ouattara opère dans ‘’l’illégalité’’, en adoptant le budget de l’Etat par ordonnance. Et Mamadou Koulibaly de s’interroger sur le budget qu’il qualifie du reste, de politique : ‘’Nous ne savons même pas, si ce budget corrige le défaut d’unicité des caisses. Comment ce budget sera-t-il exécuté s’il n’y a pas d’administration redéployée ? Ce budget réunifie-t-il la Côte d’Ivoire ?’’. Un questionnement qui trottine dans la tête du chef de file de l’opposition car il dit ne pas comprendre, comment atteindre les objectifs fixés dans un environnement de ‘’chaos’’. Et d’énumérer les entraves qui pourraient gripper l’appareil administratif d’Alassane Ouattara. A savoir, le règne de la terreur entretenu par les chefs de guerre, le vol, le racket, le verrouillage du système par le chef de l’exécutif qui positionne ses amis dans les secteurs stratégiques. La seule option qui reste, pense-t-il, est d’entrer dans le ‘’cycle cauchemardesque de la dette publique’’. Et le Fpi dans tout cela ? Mamadou Koulibaly pour une fois, depuis la chute de Gbagbo, dresse un tableau reluisant des dix ans de refondation de la Côte d’Ivoire. ‘’On peut mettre à l’actif du Fpi l’explosion de la libéralisation de la presse écrite. Le Fpi a également aboli la carte de séjour. Il faut également souligner le travail réalisé dans le recul de la dette’’. Autant de points qui, dit-il, ont permis à la Côte d’Ivoire d’être éligible au programme PPTE.
S.Débailly
‘‘Ouattara qui se dit libéral devrait avoir une vision plus ouverte du libre échange, de l’appel d’offre et de la transparence des contrats et éviter les pièges du protectionnisme qui, à terme, appauvrit nécessairement. Le monde est grand et ouvert plus que jamais’’, s’est indigné l’économiste Mamadou Koulibaly à propos de ce qu’il qualifie de ‘’pression exercée’’ par les autorités françaises sur le numéro 1 ivoirien. En fait, le Président intérimaire du Fpi reste fidèle à la philosophie de son parti sur la coopération multilatérale. Pas question de tout donner à la France au mépris des règles de bonne gouvernance dont le Président ivoirien se voulait le porte-étendard dans l’opposition. ‘’Nous ne pouvons garder immuablement le regard tourné exclusivement vers Paris, car nous risquons de perdre des opportunités intéressantes dans le monde globalisé’’, poursuit le président de l’Assemblée nationale. Une institution largement ignorée par les nouvelles autorités considérant que son mandat a expiré. Une pilule difficile à avaler pour Mamadou Koulibaly. ‘’Abréger le mandat parlementaire en cours, pourrait être interprété comme une violation des dispositions constitutionnelles et légales préjudiciables à l’avènement de l’Etat de droit, prôné par le Président de la République, son excellence M. Alassane Ouattara. Il conviendrait de laisser survivre l’Assemblée nationale pour donner toute plénitude au pouvoir nouvellement élu, de prendre les dispositions diligentes pour convoquer le collège électoral en vue du renouvellement de l’Assemblée nationale’’, relève-t-il, non sans insister sur la place et le rôle du pouvoir législatif dans la conduite des affaires de l’Etat. En clair, Mamadou Koulibaly s’indigne de ce que, comme le faisait le défunt régime, celui de Ouattara opère dans ‘’l’illégalité’’, en adoptant le budget de l’Etat par ordonnance. Et Mamadou Koulibaly de s’interroger sur le budget qu’il qualifie du reste, de politique : ‘’Nous ne savons même pas, si ce budget corrige le défaut d’unicité des caisses. Comment ce budget sera-t-il exécuté s’il n’y a pas d’administration redéployée ? Ce budget réunifie-t-il la Côte d’Ivoire ?’’. Un questionnement qui trottine dans la tête du chef de file de l’opposition car il dit ne pas comprendre, comment atteindre les objectifs fixés dans un environnement de ‘’chaos’’. Et d’énumérer les entraves qui pourraient gripper l’appareil administratif d’Alassane Ouattara. A savoir, le règne de la terreur entretenu par les chefs de guerre, le vol, le racket, le verrouillage du système par le chef de l’exécutif qui positionne ses amis dans les secteurs stratégiques. La seule option qui reste, pense-t-il, est d’entrer dans le ‘’cycle cauchemardesque de la dette publique’’. Et le Fpi dans tout cela ? Mamadou Koulibaly pour une fois, depuis la chute de Gbagbo, dresse un tableau reluisant des dix ans de refondation de la Côte d’Ivoire. ‘’On peut mettre à l’actif du Fpi l’explosion de la libéralisation de la presse écrite. Le Fpi a également aboli la carte de séjour. Il faut également souligner le travail réalisé dans le recul de la dette’’. Autant de points qui, dit-il, ont permis à la Côte d’Ivoire d’être éligible au programme PPTE.
S.Débailly