Dur pour les milliers de militants du Rassemblement des républicains (Rdr) qui ont donné leur sueur, leur sang et souvent leur vie pour que leur mentor occupe le fauteuil présidentiel. Encore plus difficile à comprendre par l’observateur de la scène politique locale qui se rappelle qu’à la dernière municipale, le parti d’Alassane Ouattara a raté de peu de rafler la mairie à un Pdci-Rda divisé. Après la présidentielle et la victoire d’Alassane Ouattara grâce au Rhdp, que reste-t-il de son parti ?
« Le poste de secrétaire départemental est vacant. Selon l’accord conclu après une médiation de Youssouf Sylla, maire d’Adjamé, nous avions accepté que Koblavi Jean François demeure à ce poste qu’on lui contestait et que je devienne son adjoint. Cet accord n’a jamais été appliqué », explique Koné Ibrahim qui dirigeait la fronde contre le départemental dont il contestait l’élection. Ce faisant, les structures du Rdr à Yamoussoukro ont d’abord fonctionné avec un bicéphalisme gênant pour les militants qui ne savaient où donner de la tête. D’un côté, le ‘’groupe Koblavi’’ animé par Konaté Karamoko et de l’autre, celui de Koné, plus entreprenant, qui a poursuivi l’implantation du parti avec ses propres moyens. A la veille de la présidentielle, le ministre Amadou Gon Coulibaly, après avoir animé un grand meeting à la gare, avait réuni, autour des directions régionale et départementale de campagne, tous les protagonistes de la crise qui mine son parti. « A présent, seule compte l’élection du président Ouattara et toutes les structures du parti s’effacent au profit de la direction de campagne qui disparaît dès la proclamation des résultats de la présidentielle », a-t-il dit en substance. Non sans inviter ses camarades à l’union autour de cet objectif.
Redynamiser le Rdr
Thiam Augustin nommé gouverneur du district de Yamoussoukro et Jeanne Peuhmond, conseiller spécial du président de la République chargé des affaires sociales, tentent tant bien que mal de maintenir le navire à flot. En ont-ils la légitimité après la présidentielle ? Peut-être oui pour le gouverneur, car le Ddc se confond presque partout avec le poste de délégué départemental. Et nombre d’opposants à Koblavi Jean François l’ont rejoint. En a-t-il le temps, avec sa nouvelle fonction ? Cela reste à voir. En attendant, le Rassemblement des républicains a besoin d’un bon coup de pouce qui provoquera l’indispensable union, condition sine qua non pour faire un bon score aux élections locales si le Rhdp y allait en rang dispersé. Ce qui est loin d’être aisé tant les antagonismes sont profonds, les trahisons et les compromissions nombreuses. Car, la seule chose que désirent les différents protagonistes de la crise au sein du Rdr à Yamoussoukro, c’est l’attachement indéfectible de tous à Alassane Dramane Ouattara. Cela suffira-t-il pour créer le choc salvateur qui permettra aux républicains de vivre ensemble et de redynamiser le parti ? Rien n’est moins sûr même si impossible n’est pas Rdr.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro
« Le poste de secrétaire départemental est vacant. Selon l’accord conclu après une médiation de Youssouf Sylla, maire d’Adjamé, nous avions accepté que Koblavi Jean François demeure à ce poste qu’on lui contestait et que je devienne son adjoint. Cet accord n’a jamais été appliqué », explique Koné Ibrahim qui dirigeait la fronde contre le départemental dont il contestait l’élection. Ce faisant, les structures du Rdr à Yamoussoukro ont d’abord fonctionné avec un bicéphalisme gênant pour les militants qui ne savaient où donner de la tête. D’un côté, le ‘’groupe Koblavi’’ animé par Konaté Karamoko et de l’autre, celui de Koné, plus entreprenant, qui a poursuivi l’implantation du parti avec ses propres moyens. A la veille de la présidentielle, le ministre Amadou Gon Coulibaly, après avoir animé un grand meeting à la gare, avait réuni, autour des directions régionale et départementale de campagne, tous les protagonistes de la crise qui mine son parti. « A présent, seule compte l’élection du président Ouattara et toutes les structures du parti s’effacent au profit de la direction de campagne qui disparaît dès la proclamation des résultats de la présidentielle », a-t-il dit en substance. Non sans inviter ses camarades à l’union autour de cet objectif.
Redynamiser le Rdr
Thiam Augustin nommé gouverneur du district de Yamoussoukro et Jeanne Peuhmond, conseiller spécial du président de la République chargé des affaires sociales, tentent tant bien que mal de maintenir le navire à flot. En ont-ils la légitimité après la présidentielle ? Peut-être oui pour le gouverneur, car le Ddc se confond presque partout avec le poste de délégué départemental. Et nombre d’opposants à Koblavi Jean François l’ont rejoint. En a-t-il le temps, avec sa nouvelle fonction ? Cela reste à voir. En attendant, le Rassemblement des républicains a besoin d’un bon coup de pouce qui provoquera l’indispensable union, condition sine qua non pour faire un bon score aux élections locales si le Rhdp y allait en rang dispersé. Ce qui est loin d’être aisé tant les antagonismes sont profonds, les trahisons et les compromissions nombreuses. Car, la seule chose que désirent les différents protagonistes de la crise au sein du Rdr à Yamoussoukro, c’est l’attachement indéfectible de tous à Alassane Dramane Ouattara. Cela suffira-t-il pour créer le choc salvateur qui permettra aux républicains de vivre ensemble et de redynamiser le parti ? Rien n’est moins sûr même si impossible n’est pas Rdr.
Ousmane Diallo à Yamoussoukro