Le chef de l’Etat est arrivé hier en Guinée équatoriale pour son premier sommet ordinaire de l’Union africaine. A l’aéroport de Malabo, Alassane Ouattara n’est pas passé inaperçu.
« Y a quoi ? Y a quoi ? », répète en criant le patron de la sécurité équato-guinéenne, dans un français d’hispanophone. L’officier apparaît à la fois tendu et stupéfait par ce qu’il voit. Ce mercredi 29 juin, il est 16 heures 25, heure locale. Une heure de moins en temps universel. Reporters, cameramen, photographes, journalistes, et admirateurs se bousculent derrière la haie d’officiels, dressée devant le Boeing 724-200 de la compagnie sud-africaine Interair, qui s’est immobilisé sur le tarmac présidentiel de l’aéroport international de Malabo. Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, vient de descendre de l’appareil, et personne ne veut rater une seconde de sa marche vers les personnalités venues l’accueillir. Il s’agit au plan local du Premier ministre équato-guinéen, Ignacio Milan Tang, du ministre des Affaires étrangères Micha On’Go Bilé, de la mairesse de Malabo, Coloma Adjong M’Begono. Des membres du gouvernement ivoirien ayant précédé leur président en Guinée équatoriale sont également présents. Sur la même ligne que leurs hôtes, le ministre ivoirien des Affaires étrangères, ministre d’Etat, Daniel Kablan Duncan, celui de l’intégration sous-régionale, Adama Bigtogo, ou encore l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire aux Nations Unies, Bamba Youssouf, se préparent à dire ‘’bonne arrivée’’ au président Ouattara. Mais que de difficultés pour tous ces officiels. L’ordre est perturbé par le reste de la foule. Chacun veut toucher, ou au moins, voir le n°1 ivoirien. C’est le remous jusqu’à la porte de son véhicule de commandement. Le chef de la sécurité est d’autant plus hagard qu’il n’avait jamais vu une telle émeute au même endroit depuis le début de l’arrivée des chefs d’Etat.
Depuis 48 heures, les présidents atterrissent dans la capitale équato-guinéenne pour le 17 sommet ordinaire de l’Union africaine. Jusque-là, tous les accueils s’étaient déroulés dans le calme. A chaque arrivée d’avion, des autorités locales accompagnées d’une délégation du pays concerné, sortent du salon d’honneur et s’alignent pour serrer la main, à tour de rôle, au nouvel arrivant. Les chefs d’Etat s’introduisent ensuite dans le véhicule qui les attend et les cortèges s’ébranlent vers les résidences présidentielles de Sipopo, dans la banlieue de Malabo. Juste avant Ouattara, le Zimbabwéen, Robert Mugabé, puis le Bissau-guinéen ont été reçus dans cet ordre. Mais au tour de Ouattara, c’est l’hystérie partout. Jusque-là retranchés dans des coins de l’aéroport, des journalistes d’autres pays qui attendaient leur président se ruent vers l’avion de Ouattara. Des policiers et autres travailleurs de l’aéroport abandonnent leurs postes. Les groupes de danses traditionnelles prestant à quelques mètres du tarmac redoublent d’ardeur, mais plus personne ne les écoute, ni les regarde. Tout le monde veut profiter de cette rare occasion pour bien connaître le vainqueur du bras de fer qui a duré quatre mois à Abidjan. Et la bousculade aurait été plus difficile à maîtriser si la très chaleureuse colonie ivoirienne avait accédé à l’enceinte de l’aéroport. Tout comme les autres ressortissants étrangers vivant en Guinée Equatoriale, ils ont dû attendre à l’extérieur. Notons que le président Ouattara est venu d’Abidjan avec le ministre des mines et de l’énergie, Adama Toungara et son directeur de cabinet, Marcel Amon Tanoh.
Cissé Sindou, envoyé spécial à Malabo
« Y a quoi ? Y a quoi ? », répète en criant le patron de la sécurité équato-guinéenne, dans un français d’hispanophone. L’officier apparaît à la fois tendu et stupéfait par ce qu’il voit. Ce mercredi 29 juin, il est 16 heures 25, heure locale. Une heure de moins en temps universel. Reporters, cameramen, photographes, journalistes, et admirateurs se bousculent derrière la haie d’officiels, dressée devant le Boeing 724-200 de la compagnie sud-africaine Interair, qui s’est immobilisé sur le tarmac présidentiel de l’aéroport international de Malabo. Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, vient de descendre de l’appareil, et personne ne veut rater une seconde de sa marche vers les personnalités venues l’accueillir. Il s’agit au plan local du Premier ministre équato-guinéen, Ignacio Milan Tang, du ministre des Affaires étrangères Micha On’Go Bilé, de la mairesse de Malabo, Coloma Adjong M’Begono. Des membres du gouvernement ivoirien ayant précédé leur président en Guinée équatoriale sont également présents. Sur la même ligne que leurs hôtes, le ministre ivoirien des Affaires étrangères, ministre d’Etat, Daniel Kablan Duncan, celui de l’intégration sous-régionale, Adama Bigtogo, ou encore l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire aux Nations Unies, Bamba Youssouf, se préparent à dire ‘’bonne arrivée’’ au président Ouattara. Mais que de difficultés pour tous ces officiels. L’ordre est perturbé par le reste de la foule. Chacun veut toucher, ou au moins, voir le n°1 ivoirien. C’est le remous jusqu’à la porte de son véhicule de commandement. Le chef de la sécurité est d’autant plus hagard qu’il n’avait jamais vu une telle émeute au même endroit depuis le début de l’arrivée des chefs d’Etat.
Depuis 48 heures, les présidents atterrissent dans la capitale équato-guinéenne pour le 17 sommet ordinaire de l’Union africaine. Jusque-là, tous les accueils s’étaient déroulés dans le calme. A chaque arrivée d’avion, des autorités locales accompagnées d’une délégation du pays concerné, sortent du salon d’honneur et s’alignent pour serrer la main, à tour de rôle, au nouvel arrivant. Les chefs d’Etat s’introduisent ensuite dans le véhicule qui les attend et les cortèges s’ébranlent vers les résidences présidentielles de Sipopo, dans la banlieue de Malabo. Juste avant Ouattara, le Zimbabwéen, Robert Mugabé, puis le Bissau-guinéen ont été reçus dans cet ordre. Mais au tour de Ouattara, c’est l’hystérie partout. Jusque-là retranchés dans des coins de l’aéroport, des journalistes d’autres pays qui attendaient leur président se ruent vers l’avion de Ouattara. Des policiers et autres travailleurs de l’aéroport abandonnent leurs postes. Les groupes de danses traditionnelles prestant à quelques mètres du tarmac redoublent d’ardeur, mais plus personne ne les écoute, ni les regarde. Tout le monde veut profiter de cette rare occasion pour bien connaître le vainqueur du bras de fer qui a duré quatre mois à Abidjan. Et la bousculade aurait été plus difficile à maîtriser si la très chaleureuse colonie ivoirienne avait accédé à l’enceinte de l’aéroport. Tout comme les autres ressortissants étrangers vivant en Guinée Equatoriale, ils ont dû attendre à l’extérieur. Notons que le président Ouattara est venu d’Abidjan avec le ministre des mines et de l’énergie, Adama Toungara et son directeur de cabinet, Marcel Amon Tanoh.
Cissé Sindou, envoyé spécial à Malabo