Les militants pro Gbagbo ne savent pas en ce moment à quel saint se vouer. Disons,
ils passent un sale temps. Dans tous les secteurs d’ activités où ils travaillent, ils sont
traqués par le régime Ouattara. C’ est le cas par exemple de Mohamed Bamba,
ivoirien, étudiant aux Etats-Unis qui a vu sa bourse supprimée pour son appartenance
au Fpi. En effet dans un courrier, cet étudiant évoque ses difficultés. Il ne lui restait
qu’ une année et demie pour terminer ses études, quand l’ ambassade ivoirienne aux
États-Unis lui a annoncé, le 11 mai 2011, que sa bourse a été supprimée malgré son
bon résultat scolaire. Sa moyenne annuelle est de 15 sur 20. Malgré cela, le ministre
de l`Enseignement technique, Albert Flindé, a supprimé sa bourse. Le cumul de ses
arriérés de sa bourse est estimé à 30,351.71 dollars. Une dette qu`il aura à payer à son
université. Ce qui veut dire que sa scolarité n`avait jamais été payée depuis qu’ il a
commencé les cours à Florida International Université. «Je me suis même rendu
compte que même les étudiants qui avaient des moyennes largement inférieures à la
mienne avaient pu conserver leurs bourses et leurs écoles étaient payées
régulièrement. Ceux-ci ne souffrent d’ aucun arriéré de payement. Je suis alors allé aux
nouvelles et c`est là qu`il m`a été signifié la suspension de ma bourse pour des raisons
politiques. On me reprochait mes liens avec le Fpi, parti du Président ivoirien, Laurent
Gbagbo, déchu le 11 avril dernier», explique-t-il. Avant de poursuivre: «Lorsque je
suis allé aux nouvelles à l`ambassade, je n`ai pas reçu d`explications convaincantes. Ce
n`est qu’ après que j`ai appris par un ami que les bourses ont été attribuées en fonction
du militantisme politique et des origines des requérants, au détriment de leur mérite».
Depuis lors, cet étudiant vit dans l`abandon. Aujourd`hui, le changement de régime
survenu en Côte d`Ivoire depuis le 11 avril dernier a aggravé la situation de l`étudiant
qui a perdu tous ses derniers soutiens dans la guerre. Car malheureusement pour lui, il
est originaire de Duékoué où l`on a enregistré des crimes crapuleux perpétrés par les
éléments favorables au nouveau président, Alassane Ouattara. «Je n`ai plus de
nouvelles de mes parents depuis le 29 avril dernier. Ma tribu a été prise pour cible par
les partisans et les militaires de l`actuel Président Alassane Ouattara, après la conquête
de la ville de Duékoué, qui ont saccagé de notre domicile, tué mon frère, mes deux
neveux, leur maman et mon oncle, un militant de première heure du FPI avant de se
livrer à un carnage sans nom dans cette localité. Au point où je ne peux envisager
aujourd`hui un quelconque retour dans mon pays où je risque d’ y laisser ma vie», fait-
il savoir. Du côté du ministère de l`Enseignement technique où nous avons tenté de
vérifier l`information, on reste peu bavard sur le sujet. Mais selon des indiscrétions, la
suppression de la bourse de cet étudiant aurait des dessous politiques.
Renaud Djatchi
ils passent un sale temps. Dans tous les secteurs d’ activités où ils travaillent, ils sont
traqués par le régime Ouattara. C’ est le cas par exemple de Mohamed Bamba,
ivoirien, étudiant aux Etats-Unis qui a vu sa bourse supprimée pour son appartenance
au Fpi. En effet dans un courrier, cet étudiant évoque ses difficultés. Il ne lui restait
qu’ une année et demie pour terminer ses études, quand l’ ambassade ivoirienne aux
États-Unis lui a annoncé, le 11 mai 2011, que sa bourse a été supprimée malgré son
bon résultat scolaire. Sa moyenne annuelle est de 15 sur 20. Malgré cela, le ministre
de l`Enseignement technique, Albert Flindé, a supprimé sa bourse. Le cumul de ses
arriérés de sa bourse est estimé à 30,351.71 dollars. Une dette qu`il aura à payer à son
université. Ce qui veut dire que sa scolarité n`avait jamais été payée depuis qu’ il a
commencé les cours à Florida International Université. «Je me suis même rendu
compte que même les étudiants qui avaient des moyennes largement inférieures à la
mienne avaient pu conserver leurs bourses et leurs écoles étaient payées
régulièrement. Ceux-ci ne souffrent d’ aucun arriéré de payement. Je suis alors allé aux
nouvelles et c`est là qu`il m`a été signifié la suspension de ma bourse pour des raisons
politiques. On me reprochait mes liens avec le Fpi, parti du Président ivoirien, Laurent
Gbagbo, déchu le 11 avril dernier», explique-t-il. Avant de poursuivre: «Lorsque je
suis allé aux nouvelles à l`ambassade, je n`ai pas reçu d`explications convaincantes. Ce
n`est qu’ après que j`ai appris par un ami que les bourses ont été attribuées en fonction
du militantisme politique et des origines des requérants, au détriment de leur mérite».
Depuis lors, cet étudiant vit dans l`abandon. Aujourd`hui, le changement de régime
survenu en Côte d`Ivoire depuis le 11 avril dernier a aggravé la situation de l`étudiant
qui a perdu tous ses derniers soutiens dans la guerre. Car malheureusement pour lui, il
est originaire de Duékoué où l`on a enregistré des crimes crapuleux perpétrés par les
éléments favorables au nouveau président, Alassane Ouattara. «Je n`ai plus de
nouvelles de mes parents depuis le 29 avril dernier. Ma tribu a été prise pour cible par
les partisans et les militaires de l`actuel Président Alassane Ouattara, après la conquête
de la ville de Duékoué, qui ont saccagé de notre domicile, tué mon frère, mes deux
neveux, leur maman et mon oncle, un militant de première heure du FPI avant de se
livrer à un carnage sans nom dans cette localité. Au point où je ne peux envisager
aujourd`hui un quelconque retour dans mon pays où je risque d’ y laisser ma vie», fait-
il savoir. Du côté du ministère de l`Enseignement technique où nous avons tenté de
vérifier l`information, on reste peu bavard sur le sujet. Mais selon des indiscrétions, la
suppression de la bourse de cet étudiant aurait des dessous politiques.
Renaud Djatchi