• Des pro-Ouattara se battent
• Le Royaume renvoie les deux belligérants
Que se passe-t-il au Consulat Général de Côte d'Ivoire à Djeddah en Arabie Saoudite ? Depuis la prise du pouvoir par le président Alassane Ouattara, le Consul Général actuel M. Touré Fakourou fait face à une fronde orchestrée par des individus tapis dans l'ombre, qui manoeuvrent pour son rappel au pays, et son remplacement par M. Cissé Abdoul Karim. Des courriers, dont l'un qui émanerait du ministère des Affaires étrangères et de l'intégration africaine, daté du 25 mars 2011, a été adressé à l'ambassadeur de Côte d'Ivoire près le Royaume d'Arabie Saoudite, Son Excellence Monsieur Hamza Sallah, pour l'informer du rappel du Consul Touré Fakourou par le président de la République et son remplacement par M. Cissé Abdoul Karim. L'autre courrier qui aurait été signé du président Alassane Ouattara, en date du 25 mars également, est adressé au roi d'Arabie Saoudite, Sa Majesté Abdallah Ben Abdelaziz Al Saoud, l'informant que M. Touré Fakourou est affecté à de nouvelles fonctions. A la vérité, ces deux courriers (voire fac similé) ne resistent pas au doute. Le premier, n'est pas signé par son auteur qui serait le ministre des Affaires étrangères, en son temps, l'ambassadeur Jean-Marie Kacou Gervais, et porte l'ancienne appellation du ministère sous le dernier gouvernement de Laurent Gbagbo avant les élections présidentielles d'octobre 2010. C'était alors ministère des Affaires Etrangères et de l'Intégration africaine, et Alassane Ouattara n'était pas encore président de la République. Lorsque l'ambassadeur Jean-Marie Kacou Gervais est reconduit dans ses fonctions dans le premier gouvernement de Ouattara, son ministère devient simplement celui des Affaires étrangères. Le second courrier, quoique portant la signature d'Alassane Ouattara, est tout aussi douteux. Il ne porte aucun insigne de la République de Côte d'Ivoire, alors que c'est le président de la République qui est censé s'adresser au roi d'Arabie Saoudite. On peut comprendre que le président Ouattara n'était pas encore installé au palais présidentiel à la date du 25 mars (date de la rédaction du courrier ndlr) et donc n'exerçait pas encore l'effectivité du pouvoir. Cela a pu se ressentir sur le courrier qui ne porte pas l'insigne de la Présidence. Mais dans cette correspondance, Ouattara commence par « Cher et Grand Ami, » pour désigner le roi d'Arabie Saoudite, une formule assez familière qui donne à reflechir sur l'authenticité du courrier. De plus, le président se contente dans son message de dire sa décision de mettre fin aux fonctions de M. Touré, qu'il félicite d'ailleurs pour « sa compétence et sa fidélité dans l'accomplissement de sa mission », sans toutefois livrer le nom du nouveau Consul. Et c'est le courrier du ministre, adressé à l'ambassadeur Hamza Sallah qui précise que le remplaçant de Touré Fakourou est Cissé Abdoul Karim. Cela rélève-t-il de prérogatives du ministre ? Par ailleurs, il n'a pas encore été fait mention officiellement du rappel du Consul Général de Côte d'Ivoire à Djeddah. La dernière liste de 21 ambassadeurs nommés par le président de la République, ne mentionne pas l'Arabie Saoudite avec qui le chef de l'Etat, selon des sources, n'a aucun problème. Qui en veut donc à Touré Fakourou et pour quelles raisons ? Cissé Abdoul Karim a-t-il été vraiment nommé comme Consul général par le président Ouattara ?En tout cas, l'affaire fait grand bruit dans le royaume saoudien. M. Touré, encore installé dans les locaux du Consulat à Djeddah a reçu plusieurs courriers le sommant de quitter les lieux, pour laisser la place à Cissé Abdoul Karim. M. Touré continue cependant de se prévaloir du titre de Consul général auprès des autorités saoudiennes. Afin de voir clair dans cette affaire, l'administration du roi Abdallah Ben Abdelaziz Al Saoud a, aux dernières nouvelles, décidé de se débarrasser des deux belligérants de cette crise, Touré Fakourou et Cissé Abdoul Karim. Il leur aurait été demandé de quitter le territoire saoudien et de rentrer en Côte d'Ivoire. Il faut le dire, cette crise n'honore pas les nouvelles autorités ivoiriennes. Le président Alassane Ouattara qui déploie tous les efforts pour redorer le blason de la Côte d'Ivoire à l'extérieur, doit mettre de l'ordre au Consulat Général de Côte d'Ivoire à Djéddah en Arabie Saoudite, où sa signature est mise en cause.
Hamadou ZIAO
• Le Royaume renvoie les deux belligérants
Que se passe-t-il au Consulat Général de Côte d'Ivoire à Djeddah en Arabie Saoudite ? Depuis la prise du pouvoir par le président Alassane Ouattara, le Consul Général actuel M. Touré Fakourou fait face à une fronde orchestrée par des individus tapis dans l'ombre, qui manoeuvrent pour son rappel au pays, et son remplacement par M. Cissé Abdoul Karim. Des courriers, dont l'un qui émanerait du ministère des Affaires étrangères et de l'intégration africaine, daté du 25 mars 2011, a été adressé à l'ambassadeur de Côte d'Ivoire près le Royaume d'Arabie Saoudite, Son Excellence Monsieur Hamza Sallah, pour l'informer du rappel du Consul Touré Fakourou par le président de la République et son remplacement par M. Cissé Abdoul Karim. L'autre courrier qui aurait été signé du président Alassane Ouattara, en date du 25 mars également, est adressé au roi d'Arabie Saoudite, Sa Majesté Abdallah Ben Abdelaziz Al Saoud, l'informant que M. Touré Fakourou est affecté à de nouvelles fonctions. A la vérité, ces deux courriers (voire fac similé) ne resistent pas au doute. Le premier, n'est pas signé par son auteur qui serait le ministre des Affaires étrangères, en son temps, l'ambassadeur Jean-Marie Kacou Gervais, et porte l'ancienne appellation du ministère sous le dernier gouvernement de Laurent Gbagbo avant les élections présidentielles d'octobre 2010. C'était alors ministère des Affaires Etrangères et de l'Intégration africaine, et Alassane Ouattara n'était pas encore président de la République. Lorsque l'ambassadeur Jean-Marie Kacou Gervais est reconduit dans ses fonctions dans le premier gouvernement de Ouattara, son ministère devient simplement celui des Affaires étrangères. Le second courrier, quoique portant la signature d'Alassane Ouattara, est tout aussi douteux. Il ne porte aucun insigne de la République de Côte d'Ivoire, alors que c'est le président de la République qui est censé s'adresser au roi d'Arabie Saoudite. On peut comprendre que le président Ouattara n'était pas encore installé au palais présidentiel à la date du 25 mars (date de la rédaction du courrier ndlr) et donc n'exerçait pas encore l'effectivité du pouvoir. Cela a pu se ressentir sur le courrier qui ne porte pas l'insigne de la Présidence. Mais dans cette correspondance, Ouattara commence par « Cher et Grand Ami, » pour désigner le roi d'Arabie Saoudite, une formule assez familière qui donne à reflechir sur l'authenticité du courrier. De plus, le président se contente dans son message de dire sa décision de mettre fin aux fonctions de M. Touré, qu'il félicite d'ailleurs pour « sa compétence et sa fidélité dans l'accomplissement de sa mission », sans toutefois livrer le nom du nouveau Consul. Et c'est le courrier du ministre, adressé à l'ambassadeur Hamza Sallah qui précise que le remplaçant de Touré Fakourou est Cissé Abdoul Karim. Cela rélève-t-il de prérogatives du ministre ? Par ailleurs, il n'a pas encore été fait mention officiellement du rappel du Consul Général de Côte d'Ivoire à Djeddah. La dernière liste de 21 ambassadeurs nommés par le président de la République, ne mentionne pas l'Arabie Saoudite avec qui le chef de l'Etat, selon des sources, n'a aucun problème. Qui en veut donc à Touré Fakourou et pour quelles raisons ? Cissé Abdoul Karim a-t-il été vraiment nommé comme Consul général par le président Ouattara ?En tout cas, l'affaire fait grand bruit dans le royaume saoudien. M. Touré, encore installé dans les locaux du Consulat à Djeddah a reçu plusieurs courriers le sommant de quitter les lieux, pour laisser la place à Cissé Abdoul Karim. M. Touré continue cependant de se prévaloir du titre de Consul général auprès des autorités saoudiennes. Afin de voir clair dans cette affaire, l'administration du roi Abdallah Ben Abdelaziz Al Saoud a, aux dernières nouvelles, décidé de se débarrasser des deux belligérants de cette crise, Touré Fakourou et Cissé Abdoul Karim. Il leur aurait été demandé de quitter le territoire saoudien et de rentrer en Côte d'Ivoire. Il faut le dire, cette crise n'honore pas les nouvelles autorités ivoiriennes. Le président Alassane Ouattara qui déploie tous les efforts pour redorer le blason de la Côte d'Ivoire à l'extérieur, doit mettre de l'ordre au Consulat Général de Côte d'Ivoire à Djéddah en Arabie Saoudite, où sa signature est mise en cause.
Hamadou ZIAO