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Sport Publié le vendredi 1 juillet 2011 | Le Temps

Judo – Isaac Angbo (pdt de la Fédération ivoirienne de judo) : "Je m’en tiens à la tutelle"

© Le Temps Par Prisca
Sport : l`ambassade du Japon équipe la fédération ivoirienne de judo
Lundi 8 mars 2010. Abidjan. Salle de conférence du Stade Félix Houphouët-Boigny. Photo: de dr. à g. SEM Okamura Yoshufumi, l`ambassadeur du Japon, et Me Angbo Isaac, président de la Fédération ivoirienne de judo et disciplines associées (Fijda)
Après avoir renoué récemment avec les compétitions, Isaac Angbo, le président de la Fédération ivoirienne de Judo, évoque les futures échéances de la saison.

Où en est-on au niveau des compétitions de la saison en cours ?
Les tristes événements qui ont secoué connus la Côte d’Ivoire ne nous ont même donné l’occasion de commencer la saison. Au moins de novembre, nous avons procédé à l’inauguration de notre salle de compétitions d’entraînements. Nous avons essayé, tant bien que mal entretenir les internationaux qui devraient se rendre en France en janvier. Rien de concret n’a pu se faire. Nous n’avons pas pu participer au championnat d’Afrique. La crise nous a beaucoup affaiblis techniquement, tactiquement et physiquement.
La situation se normalise aujourd’hui…
Maintenant que tout va bien, nous sommes en train de remettre nos structures en place pour affronter les nouvelles échéances nationale et internationales. Avec en point de mire les Jeux africains prévu pour novembre prochain. C’est notre objectif principal. Ce de concert avec la tutelle parce que c’est un challenge pour l’Etat de Côte d’Ivoire. Avec le ministère, nous mettrons en place un programme de préparation en place en vue de défendre vaillamment le drapeau ivoirien à cette compétition qui regroupe les meilleurs judokas africains.
Comment cela va se faire concrètement ?
La Direction technique nationale a fait des propositions au Comité directeur. Qui a besoin de l’engagement effectif de l’Etat ivoirien. Nous en parlerons quand le ministre nous recevra comme il nous l’a promis.
Qu’attendez-vous du ministère ?
Cela veut dire que c’est ensemble qu’on va adopter le plan de préparation. S’il est validé, je puis vous rassurer que nous atteindrons nos objectifs. Toute proposition autre que celui de la Direction technique engagera son auteur.
Les Jeux africains ?
Les autres compétitions nous permettront de recadrer la forme de nos athlètes. Nous envisageons participer à une compétition prévue à la mi-juillet à Bamako, au Mali. Et juste avant les Jeux africains, nous enverrons nos espoirs de médailles se forger en France à l‘occasion de la Coupe du monde prévue fin août prochain. Si nos Eléphants sont bien préparés, nous aurons au bas mot quatre podiums aux Jeux africains.
Qu’en est-il au plan national ?
Nous nous activons à mettre en place l’animation des clubs par rapport aux enfants. Nous savons que tout le monde vit une situation délicate. Ce qui fait que les parents hésitent encore à ramener leurs enfants au judo. Pour preuve, nous n’avons enregistré que 86 enfants lors de la Coupe des espoirs qui s’est déroulée le 25 juin dernier au «Félicia». Or par le passé, c’est plus que 300 enfants que nous recevions. Beaucoup sont les clubs qui n’ont pas encore rouvert leurs portes. Un seul club -celui de la Soa ou de l’Auc - présentait plus que 100 élèves à cette même compétition. Tout reprend progressivement. Et il faut s’accommoder à cette lenteur. Nous envisageons initier des entraînements de masse pour, un tant soit peu, y remédier.
Entretien réalisé par
Eugène Djabia
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