L’aventure mexicaine des Eléphanteaux a pris fin jeudi dernier à l’Estadio Corregidaro. Les jeunes Pachydermes ivoiriens ont été boutés hors compétition, 2-3, au stade des 8e de finale par leurs homologues de la France. Et pourtant les poulains d’Alain Gouaméné ont, dès l’entame du match, fait forte impression en ouvrant très tôt le score par l’inévitable Souleymane Coulibaly qui n’a eu besoin que de trois minutes pour faire parler la poudre. En ce début de rencontre, il profite d’un ballon mal négocié par le portier pour le pousser, en vrai renard des surfaces, au fond des filets. Son 9e but. La Côte d’Ivoire décide de donner une nouvelle leçon de réalisme aux petits Français. A la 24e mn, Drissa Diarrassouba offre le second but ivoirien en trompant du plat du pied le goal adverse Mpasi Nzau masqué par Kurt Zouma. Déboussolés par la force de frappe des Ivoiriens, les Français se remettent alors en selle et reprennent du poil de la bête. Leurs efforts sont récompensés à la 35e mn. Jean Thome commet une faute de main dans les 16 mètres. C’est un penalty. Yassine Benzia se charge de la sentence et réduit le score en prenant à contre pied Konaté, le gardien ivoirien. En 2e mi-temps, les Français passent à l’offensive. Et parviennent à faire la jonction à la 57e mn par Lenny Nangis qui, en cette 65e mn, grille la politesse à ses gardes du corps avant de déclencher une belle frappe croisée qui a raison de Konaté. A 2-2, les protégés du président Jacques Anouma perdent pieds. Benzia en profite et fait une nouvelle fois la décision dix minutes plus tard. A 18 mètres des perches ivoiriennes, il donne l’avantage à la France à la 74e mn. Sa cinquième réalisation dans la compétition. Malgré le carton rouge de Nangis, malgré une dernière tentative de Guy Bedy dans les arrêts de jeu, les Bleuets renvoient la Côte d’Ivoire à la maison. Par la même, ils s’offrent une place de quart de finale. La France rencontrera le pays organisateur, le Mexique, le 4 juillet 2011. Pour le buteur fou, Souleymane Coulibaly - 9 buts en 4 sorties-, et ses camarades qui ont fait très forte impression, la symphonie n’est pas, malheureusement, allée jusqu’à son terme.
Eugène Djabia
Eugène Djabia