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Sport Publié le samedi 2 juillet 2011 | Le Patriote

Football/ Coupe du Monde U-17 Mexique 2011 : Brusque fin de parcours, mais l`espoir est permis

© Le Patriote
Football/Mondial cadets Mexique 2011: images de la rencontre Cote d`Ivoire-France
L’Estadio Corregidaro de Querétaro accueillait ce jeudi 30 juin deux équipes à la croisée des chemins, pour un huitième de finale de Mexique 2011 particulièrement savoureux. La France, en panne de confiance, a battu une Côte d’Ivoire pourtant en pleine bourre.
Le parcours de la Côte d'Ivoire s'est arrêté dans la nuit de jeudi en terre aztèque. Les Eléphanteaux se sont inclinés en 8e de finale de la 14e édition de la Coupe du Monde Cadets en s'inclinant (2-3) contre la France à l'Estadio Corregidaro de Queretaro. Une défaite inattendue pour la sélection ivoirienne classée parmi les favoris de ce tournoi. Et l'entame de match n'a pas fait mentir les observateurs avertis. Face à des Bleuets craintifs, les Eléphanteaux ne ratent pas le coche. Après un coup franc détourné en corner par le portier français Lionel Mpasi Nzau (1e), le meilleur buteur de la compétition Coulibaly Souleymane profite d'un ballon mal renvoyé par le gardien des Bleuets pour inscrire son neuvième but (1-0, 3e), égalant du coup le Français Florent Sinama Pongolle en 2001. La Côte d'Ivoire va même se mettre en sécurité lorsque Diarrassouba Drissa corse l'addition du plat du pied (2-0, 25e). Mais une faute de main de Yobou Thome dans la surface de réparation relance la France (2-1, 37e). Avec une longueur d'avance à la pause, les Eléphanteaux concèdent leur second but de la partie (2-2, 65e) sur une belle frappe croisée de Lenny Nangis. Ce retour français fait perdre le pied aux poulains du sélectionneur ivoirien, Alain Gouaméné. Et sur une mauvaise relance de la défense, Yassine Benzia fait un bon contrôle et déclenche une frappe qui va mettre fin à la belle aventure ivoirienne dans ce tournoi (3-2, 74e). Une symphonie inachevée peut-on dire pour cette belle formation des Eléphanteaux. Car la prestation de Coulibaly Souleymane et de ses camarades donnent des raisons d'espérer. De Guadalajara à Queretaro, les poulains de Gouaméné ont produit un football de qualité fait de technicité.

Eléphanteaux : Une équipe est en gestation
La Côte d'Ivoire a réussi pour la première fois à se hisser en 8e de finale d’une Coupe du monde de football avec la manière. En quatre matchs, les jeunes ivoiriens ont inscrits autant de buts que d'encaissés (10). Ce qui peut être considéré comme une contre-performance. Mais cette expédition mexicaine a le mérite de relever au monde cette belle graine. Cette mine d'or pour la Côte d'Ivoire. Dans les buts, le jeune pensionnaire de Sochaux (France), Yored Konaté a montré qu'avec un suivi rigoureux, il ne tardera pas à se hisser parmi les grands. Plein de talents, Konaté a sauvé son équipe à maintes reprises. En défense, le capitaine Jean Thome Yobou, Ibrahima Bah et leurs camarades ont certes pris dix buts, mais ils ont fait montre de très belles qualités athlétiques, une bonne lecture de matchs. Ils ont pêché dans le replacement, une lacune qui s'explique par leur jeune âge. Dans l'entre-jeu, Victorien Angban est parti pour suppléer dans les trois prochaines années Yaya Touré dans l'effectif des «A». Sa belle orientation du jeu, ses belles relances, ne demandent qu'à être polie (s). Il en est de même de Jean-Eudes Ahoulou. Le bastion offensif reste la grande satisfaction de cette formation de jeunes Eléphants. Drissa Diarrassouba, Coulibaly Souleymane, Jean Kouassi et leurs compères de l'attaque ont éclairé le ciel mexicain par leur aisance technique, leur fougue et surtout leur talent de buteur, principalement Coulibaly Souleymane auteur de neuf des dix buts de la Côte d'Ivoire. La 14e édition du Mondial Cadets a montré que les Didier Drogba, Yaya Touré, Kader Keïta, Tioté Cheick, Didier Ya Konan, Zokora Didier et autres de la sélection senior peuvent entrevoir sereinement leur retraite. Derrière, la relève est quasiment assurée. Mais cela nécessite un suivi permanent de la direction technique nationale (DTN). Des regroupements réguliers permettront de donner une belle assise à l'équipe et une identité. Le sacre de l'Espagne au Mondial sud-africain (2010) et à l'Euro 2008 est le résultat de la formation et du suivi des joueurs. Car Iniesta, Xavi, Puyol, Piqué, Casillas, Ramos, Alonso,…ont longtemps évolué ensemble en sélection. Ce qui a permis d'asseoir des automatismes. Avec la génération 2011, la future équipe de Côte d'Ivoire est en gestation.

Coulibaly Souleymane, la révélation
Au chapitre individuel, le Mondial mexicain a révélé au grand jour Coulibaly Souleymane. Pensionnaire du centre de formation de Sienne (Italie), le jeune attaquant ivoirien a brillé en terre aztèque. Doté d'une puissance physique, d'une vitesse impressionnante et d'une technique au-dessus de la moyenne pour son âge (16 ans), le natif d'Anguededou (Songon-Côte d'Ivoire) a prouvé tout au long du parcours des Eléphanteaux son sens inné du but. Ses incessants appels, ses déplacements intelligents, ses contrôles, ont dérouté plus d'un défenseur. En quatre matchs, il a fait parler la poudre à chaque sortie. Aucune défense ne lui a résisté. Après son premier but contre l'Australie, il a explosé le Danemark en signant un quadruplé. Il conclut sa phase de poule par un triplé contre le Brésil. Pour le huitième de finale contre la France, il a frappé dès la 3e minute de jeu. Avant son retour en Côte d'Ivoire, il a également le record de Sinama Pongolle en 2001 (9 buts). L'intérêt du technicien portugais du Real Madrid José Mourinho pour ce «biberon» montre bien l'étendue du talent de Coulibaly. Un talent que son club espérait faire éclore au grand jour en l'intégrant au groupe professionnel. Mais avec ce qu'il a été donné de voir, le bond dans le monde professionnel risque de s'accélérer. Et pourquoi pas cet été avec la reprise du championnat italien.
Avec Coulibaly Souleymane, il faut citer le gaucher Diarrassouba Drissa, fin dribbleur. Il y a également le métronome, Victorien Angban dont la conduite de balle, son élégance, rappelle Yaya Touré.
Le parcours de la Côte d'Ivoire s'est arrêté dans la nuit de jeudi en terre aztèque. Les Eléphanteaux se sont inclinés en 8e de finale de la 14e édition de la Coupe du Monde Cadets en s'inclinant (2-3) contre la France à l'Estadio Corregidaro de Queretaro. Une défaite inattendue pour la sélection ivoirienne classée parmi les favoris de ce tournoi. Et l'entame de match n'a pas fait mentir les observateurs avertis. Face à des Bleuets craintifs, les Eléphanteaux ne ratent pas le coche. Après un coup franc détourné en corner par le portier français Lionel Mpasi Nzau (1e), le meilleur buteur de la compétition Coulibaly Souleymane profite d'un ballon mal renvoyé par le gardien des Bleuets pour inscrire son neuvième but (1-0, 3e), égalant du coup le Français Florent Sinama Pongolle en 2001. La Côte d'Ivoire va même se mettre en sécurité lorsque Diarrassouba Drissa corse l'addition du plat du pied (2-0, 25e). Mais une faute de main de Yobou Thome dans la surface de réparation relance la France (2-1, 37e). Avec une longueur d'avance à la pause, les Eléphanteaux concèdent leur second but de la partie (2-2, 65e) sur une belle frappe croisée de Lenny Nangis. Ce retour français fait perdre le pied aux poulains du sélectionneur ivoirien, Alain Gouaméné. Et sur une mauvaise relance de la défense, Yassine Benzia fait un bon contrôle et déclenche une frappe qui va mettre fin à la belle aventure ivoirienne dans ce tournoi (3-2, 74e). Une symphonie inachevée peut-on dire pour cette belle formation des Eléphanteaux. Car la prestation de Coulibaly Souleymane et de ses camarades donnent des raisons d'espérer. De Guadalajara à Queretaro, les poulains de Gouaméné ont produit un football de qualité fait de technicité.


Elimination des cadets Ivoiriens
Gouaméné a encore raté le coaching
L'élimination regrettable des cadets Ivoiriens par les bleuets français stresse encore les Ivoiriens. La Côte d'Ivoire, toute entière, s'était subitement mise à rêver d'un exploit de ces moins de 17 ans qui ont ébloui la planète foot par leur lèche et leur aisance technique. Avec de tels gamins, on pouvait réellement rêver d'au moins un podium si ce n'était le trophée mondial. Mais voilà ! Le cours des événements a montré que l'espoir ne pouvait franchir le cap des huitièmes de finales. Et pourtant, à voir jouer ces bébés Eléphants, la France, le Brésil et l'Australie étaient largement à leur portée. Ils avaient tout (technique, physique et audace) pour aller sur le toit du monde. Il ne leur manquait qu'une seule chose. Un bon coaching. Et c'est ce que devait leur apporter Alain Gouaméné. Mais à ce niveau, l'ancien portier des Eléphants a étalé ses limites. Sur les quatre rencontres (une victoire, un nul et deux défaites), les Eléphanteaux ont pêché par manque de maitrise tactique. Le fort pressing imposé en première période ne se poursuit jamais en seconde mi-temps. Ce qui donne très souvent la possibilité à l'adversaire d'asseoir son jeu et de prendre le dessus dans l'entre-jeu. Avant-hier encore, Gouaméné s'est fourvoyé. Après le second but ivoirien, il aurait dû réorienter son jeu et le durcir. Surtout au niveau du milieu de terrain. Mais non ! Gouaméné maintient le même schéma et les enfants courent dans tous les sens. Résultat, ils sont épuisés et laissent des boulevards aux adversaires. Le deuxième pêché de Gouaméné face à la France se trouve dans l'utilisation de Coulibaly Souleymane. Très attendu, ce dernier a été, dès le coup d'envoi, pris en individuel. Un marquage strict qui n'offrait des ballons à Coulibaly que lorsqu'il était dos au but. C'est en ce moment que Gouaméné doit intervenir. Il aurait dû le faire décrocher et axer son jeu offensif sur les côtés où Diarrassouba faisait des misères. Mais l'homme à la casquette est resté scotché sur son banc. Laissant son adjoint seul donner de la voix. Finalement, le milieu de terrain ivoirien, épuisé, ne pouvait plus contenir les français qui n'ont pas boudé leur plaisir. Aidés par un penalty qui n'en est pas un, les Bleuets s'imposent finalement 3-2 et éliminent, avec la complicité d'Alain Gouaméné, la Côte d'Ivoire. Comme on le constate au fil des années, l'ancien portier des Eléphants a du mal à prouver ses qualités de bon entraineur. Malgré la confiance que Jacques Anouma place en lui, l'homme ne fait rien pour la mériter et pour faire taire ses détracteurs qui pensent qu'il n'a pas le niveau. Alain avait de l'or entre ses mains et il l'a malheureusement transformé en cuivre. Quel gâchis !

Koné Lassiné
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