A l’instar de plusieurs autres localités de l’intérieur du pays, Daloa se prépare pour les élections locales. Et, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire qui ne veut pas faire de la figuration lors de ces consultations a entrepris de mettre ses troupes en ordre de bataille. Cela passe notamment par la nomination d’un nouveau leader local.
La descente aux enfers continue pour Me Séry Kossougro Emile. Après son exclusion de son parti, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda) par les instances du vieux parti et sa récente destitution de la tête de la commune de Daloa, il devrait être définitivement éjecté du poste de délégué communal du Pdci-Rda de Daloa qu’il occupait dans la cité des Antilopes. La dernière sanction serait, en effet, tombée le 22 juin dernier, à l’issue d’une réunion que le secrétariat du Pdci a tenue, à Abidjan, avec les responsables locaux restés fidèles au parti. Même si l’information n’est pas encore officielle, elle circule déjà dans la capitale du Haut-Sassandra. D’ailleurs, une source proche de la réunion d’Abidjan, ne fait aucun mystère sur la nomination d’Augustin Aka, secrétaire permanent du Pdci, à ce poste de délégué communal pour prendre le relais de Me Séry Kossougro. Selon la même source, le délégué déchu paie ainsi le prix de son retournement de veste. Celui-ci avait choisi de s’allier à l’ex-camp présidentiel, après le 1er tour de la présidentielle du 31 octobre 2010. Il s’est ainsi engagé pour La majorité présidentielle (Lmp) contre le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), dont le Pdci est membre. Et au cours de la campagne présidentielle, Kossougro s’était distingué dans le dénigrement du président Henri Konan Bédié et du Rhdp qu’il a traité de ‘’Rassemblement des démons politiques’’. Toute démarche que la direction de son parti avait jugée maladroite et contraire aux statuts et règlements. Par la suite, il a été exclu du parti. Le lundi 20 juin dernier, un arrêté du ministre de l’Intérieur est venu invalider l’élection de Kossougro à la mairie de Daloa pour n’avoir pas siégé lors des réunions du conseil municipal dont il était pourtant membre depuis 2001. Cette destitution de Kossougro n’émeut d’ailleurs pas le Pdci-Rda à Daloa pour lequel son aventure à la mairie a été cavalière et personnelle. « L’arrêté du ministre est venu régler une irrégularité. Car, la candidature de Kossougro était irrégulière ; il n’a pas contacté le Pdci qui le lui aurait déconseillé. », a confié notre source. Le 3e revers subi par Séry Kossougro est donc son éviction de la tête de la délégation communale du Pdci-Rda de Daloa depuis le mercredi 25 juin 2011. La direction de son ancien parti a confié cette tâche au vieux Aka Augustin, confirme notre source. « C’est une juste reconnaissance de la direction du Pdci à un de ses grands serviteurs qui est un modèle de fidélité pour tous les militants du Pdci à Daloa », assure un jeune militant de l’ancien parti unique.
Bayo Fatim à Daloa
La descente aux enfers continue pour Me Séry Kossougro Emile. Après son exclusion de son parti, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda) par les instances du vieux parti et sa récente destitution de la tête de la commune de Daloa, il devrait être définitivement éjecté du poste de délégué communal du Pdci-Rda de Daloa qu’il occupait dans la cité des Antilopes. La dernière sanction serait, en effet, tombée le 22 juin dernier, à l’issue d’une réunion que le secrétariat du Pdci a tenue, à Abidjan, avec les responsables locaux restés fidèles au parti. Même si l’information n’est pas encore officielle, elle circule déjà dans la capitale du Haut-Sassandra. D’ailleurs, une source proche de la réunion d’Abidjan, ne fait aucun mystère sur la nomination d’Augustin Aka, secrétaire permanent du Pdci, à ce poste de délégué communal pour prendre le relais de Me Séry Kossougro. Selon la même source, le délégué déchu paie ainsi le prix de son retournement de veste. Celui-ci avait choisi de s’allier à l’ex-camp présidentiel, après le 1er tour de la présidentielle du 31 octobre 2010. Il s’est ainsi engagé pour La majorité présidentielle (Lmp) contre le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), dont le Pdci est membre. Et au cours de la campagne présidentielle, Kossougro s’était distingué dans le dénigrement du président Henri Konan Bédié et du Rhdp qu’il a traité de ‘’Rassemblement des démons politiques’’. Toute démarche que la direction de son parti avait jugée maladroite et contraire aux statuts et règlements. Par la suite, il a été exclu du parti. Le lundi 20 juin dernier, un arrêté du ministre de l’Intérieur est venu invalider l’élection de Kossougro à la mairie de Daloa pour n’avoir pas siégé lors des réunions du conseil municipal dont il était pourtant membre depuis 2001. Cette destitution de Kossougro n’émeut d’ailleurs pas le Pdci-Rda à Daloa pour lequel son aventure à la mairie a été cavalière et personnelle. « L’arrêté du ministre est venu régler une irrégularité. Car, la candidature de Kossougro était irrégulière ; il n’a pas contacté le Pdci qui le lui aurait déconseillé. », a confié notre source. Le 3e revers subi par Séry Kossougro est donc son éviction de la tête de la délégation communale du Pdci-Rda de Daloa depuis le mercredi 25 juin 2011. La direction de son ancien parti a confié cette tâche au vieux Aka Augustin, confirme notre source. « C’est une juste reconnaissance de la direction du Pdci à un de ses grands serviteurs qui est un modèle de fidélité pour tous les militants du Pdci à Daloa », assure un jeune militant de l’ancien parti unique.
Bayo Fatim à Daloa