ABIDJAN - Un hommage a été rendu vendredi à Abidjan au Français Yves Lambelin, patron du groupe privé Sifca, tué après avoir été enlevé le 4 avril avec trois autres personnes au Novotel par des militaires fidèles à l`ex-président Laurent Gbagbo, a constaté une journaliste de l`AFP.
Plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées dans un stade du quartier chic de Cocody pour une cérémonie empreinte d`émotion, entre témoignages et musiques.
Des membres de sa famille et du personnel de Sifca étaient présents, de même que le ministre de la Justice Jeannot Kouadio Ahoussou et le président de la Commission "Vérité, dialogue et réconciliation", Charles Konan Banny.
Jean-Louis Billon, à la tête de Sifca, a dressé le portrait d`un ingénieur arrivé en Côte d`Ivoire en 1976, et qui "a passé 33 ans au service du groupe" (25.000 employés), en faisant un acteur majeur de l`agro-industrie.
"Sa disparition est révoltante, incompréhensible et injuste", "lui qui a tant fait pour ce pays", a-t-il lancé.
Après la levée de corps samedi, la dépouille devait être rapatriée en France.
Yves Lambelin avait été enlevé avec un autre Français, Stéphane Frantz di Rippel, directeur du Novotel, son assistant béninois Raoul Adeossi et le Malaisien Chelliah Pandian, directeur général de Sania, filiale de Sifca.
Abidjan était alors en proie aux combats entre forces de Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril, et celles d`Alassane Ouattara, investi chef de l`Etat le 21 mai après des mois de crise post-électorale.
Neuf personnes ont été inculpées pour "enlèvement, séquestration et assassinat", a indiqué vendredi le procureur d`Abidjan, Simplice Kouadio Koffi, lors d`une conférence de presse.
Il s`agit de quatre miliciens, quatre militaires de la Garde républicaine et d`un commissaire de police.
Yves Lambelin et ses trois compagnons avaient été conduits au palais présidentiel, où ils avaient été torturés et tués avant d`être jetés dans la lagune, selon les enquêteurs ivoiriens.
Le corps d`Yves Lambelin est le seul formellement identifié, la mort des trois autres victimes ayant été établie sur la base de témoignages et d`indices.
Plusieurs centaines de personnes se sont retrouvées dans un stade du quartier chic de Cocody pour une cérémonie empreinte d`émotion, entre témoignages et musiques.
Des membres de sa famille et du personnel de Sifca étaient présents, de même que le ministre de la Justice Jeannot Kouadio Ahoussou et le président de la Commission "Vérité, dialogue et réconciliation", Charles Konan Banny.
Jean-Louis Billon, à la tête de Sifca, a dressé le portrait d`un ingénieur arrivé en Côte d`Ivoire en 1976, et qui "a passé 33 ans au service du groupe" (25.000 employés), en faisant un acteur majeur de l`agro-industrie.
"Sa disparition est révoltante, incompréhensible et injuste", "lui qui a tant fait pour ce pays", a-t-il lancé.
Après la levée de corps samedi, la dépouille devait être rapatriée en France.
Yves Lambelin avait été enlevé avec un autre Français, Stéphane Frantz di Rippel, directeur du Novotel, son assistant béninois Raoul Adeossi et le Malaisien Chelliah Pandian, directeur général de Sania, filiale de Sifca.
Abidjan était alors en proie aux combats entre forces de Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril, et celles d`Alassane Ouattara, investi chef de l`Etat le 21 mai après des mois de crise post-électorale.
Neuf personnes ont été inculpées pour "enlèvement, séquestration et assassinat", a indiqué vendredi le procureur d`Abidjan, Simplice Kouadio Koffi, lors d`une conférence de presse.
Il s`agit de quatre miliciens, quatre militaires de la Garde républicaine et d`un commissaire de police.
Yves Lambelin et ses trois compagnons avaient été conduits au palais présidentiel, où ils avaient été torturés et tués avant d`être jetés dans la lagune, selon les enquêteurs ivoiriens.
Le corps d`Yves Lambelin est le seul formellement identifié, la mort des trois autres victimes ayant été établie sur la base de témoignages et d`indices.