Le président de la République Alassane Ouattara a accordé des audiences à des personnalités africaines, dans la journée d’hier, à Malabo.
Depuis son arrivée en Guinée équatoriale, le chef de l’Etat multiplie les audiences à sa résidence et au centre de conférences de Sipopo. En marge du 17e Sommet ordinaire de l’Union africaine, Alassane Dramane Ouattara a reçu jeudi soir, une délégation du Conseil national de transition (Cnt) de Libye. Elle était conduite par l’ambassadeur de Libye près les Nations-Unies et comprenait, en outre, Ali Zéida, représentant spécial du Cnt en Europe, Mansur Séifal Nasser, représentant du conseil à Paris. Au cours du huis clos, les opposants au colonel Kadhafi ont sans doute demandé le soutien de la Côte d’Ivoire. Une autre rencontre était prévue le lendemain entre le chef de l’Etat et des représentants du guide libyen.
Le même jour, le président Ouattara a rencontré des représentants des Usa conduits par Johnnie Carson, sous-secrétaire d’Etat pour l’Afrique. Ils étaient porteurs d’un message du président américain, Barack Obama. Avant les Américains, le chef de l’Etat a reçu une délégation du Fonds des Nations-Unies pour la population (Fnuap). Elle était dirigée par le professeur Babatundé Osotimehin, directeur exécutif du Fnuap. Hier matin, Ouattara a échangé avec la présidente du Libéria. Comme annoncé, cette audience accordée à Ellen Johnson-Sirleaf a porté sur la sécurisation de la frontière ivoiro-libérienne. La seule femme, chef d’Etat d’Afrique, a réitéré sa détermination à punir toute tentative de déstabilisation de la Côte d’Ivoire à partir de son pays. Avant le conclave sur la position du sommet quant à la crise libyenne, le chef de l’Etat s’est brièvement entretenu avec le président sierra-lionais, Ernest Baï Koroma. Ces audiences se sont poursuivies dans l’après-midi notamment avec le chef de l’Etat béninois Boni Yayi. Des centaines d’Ivoiriens se sont réfugiés au Bénin au plus fort de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. Les deux présidents ont parlé de leur rapatriement volontaire. Une cinquantaine de demandes d’audiences a été adressée au chef de l’Etat. Il ne pourra pas les honorer toutes avant son retour au pays prévu aujourd’hui.
Cissé Sindou, envoyé spécial à Malabo
Depuis son arrivée en Guinée équatoriale, le chef de l’Etat multiplie les audiences à sa résidence et au centre de conférences de Sipopo. En marge du 17e Sommet ordinaire de l’Union africaine, Alassane Dramane Ouattara a reçu jeudi soir, une délégation du Conseil national de transition (Cnt) de Libye. Elle était conduite par l’ambassadeur de Libye près les Nations-Unies et comprenait, en outre, Ali Zéida, représentant spécial du Cnt en Europe, Mansur Séifal Nasser, représentant du conseil à Paris. Au cours du huis clos, les opposants au colonel Kadhafi ont sans doute demandé le soutien de la Côte d’Ivoire. Une autre rencontre était prévue le lendemain entre le chef de l’Etat et des représentants du guide libyen.
Le même jour, le président Ouattara a rencontré des représentants des Usa conduits par Johnnie Carson, sous-secrétaire d’Etat pour l’Afrique. Ils étaient porteurs d’un message du président américain, Barack Obama. Avant les Américains, le chef de l’Etat a reçu une délégation du Fonds des Nations-Unies pour la population (Fnuap). Elle était dirigée par le professeur Babatundé Osotimehin, directeur exécutif du Fnuap. Hier matin, Ouattara a échangé avec la présidente du Libéria. Comme annoncé, cette audience accordée à Ellen Johnson-Sirleaf a porté sur la sécurisation de la frontière ivoiro-libérienne. La seule femme, chef d’Etat d’Afrique, a réitéré sa détermination à punir toute tentative de déstabilisation de la Côte d’Ivoire à partir de son pays. Avant le conclave sur la position du sommet quant à la crise libyenne, le chef de l’Etat s’est brièvement entretenu avec le président sierra-lionais, Ernest Baï Koroma. Ces audiences se sont poursuivies dans l’après-midi notamment avec le chef de l’Etat béninois Boni Yayi. Des centaines d’Ivoiriens se sont réfugiés au Bénin au plus fort de la crise post-électorale en Côte d’Ivoire. Les deux présidents ont parlé de leur rapatriement volontaire. Une cinquantaine de demandes d’audiences a été adressée au chef de l’Etat. Il ne pourra pas les honorer toutes avant son retour au pays prévu aujourd’hui.
Cissé Sindou, envoyé spécial à Malabo
