Les automobilistes ne sont pas les seuls à payer des sommes aux éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). Les propriétaires de maquis ou de bars, les populations et autres commerçants sont soumis au payement des taxes par ces éléments. Dans la commune de Cocody, notamment dans le quartier de la Riviera palmeraie, dans les environs de la cité dite de la presse, les éléments des Frci, sous prétexte qu’ils assurent la sécurité du quartier demandent aux riverains de payer la somme de 5000 Fcfa tous les quinze jours. Selon un riverain qui a requis l’anonymat, cette somme, selon les responsables des Frci de la zone sert à entretenir leurs éléments. Les propriétaires de maquis et autres bars situés au carrefour dit « Faya », sur la route de Bingerville sont également soumis au paiement de cette taxe. Ici, la somme à payée est comprise entre 3000 Fcfa et 5000 Fcfa. Cette même somme est exigée aux commerçants des marchés de la commune de Port-Bouet et aux bouchers de l’abattoir. Vendredi dernier, un détachement des Frci de la zone a rencontré ces acteurs pour leur imposer cette «taxe».
Malheureusement, les différentes parties se sont séparées sans qu’aucun accord ne soit trouvé. Pour les commerçants et autres bouchers, ils ne voient pas à quoi répond cette taxe.
Alors qu’ils en payent d’autres à la mairie de cette commune et à l’Etat de Côte d’Ivoire. Ces derniers ont estimé que s’ils doivent verser de l’argent à ces éléments, la somme ne doit pas excéder 1000 Fcfa. Ce geste, selon les commerçants et les bouchers de la commune de Hortense Aka Anghui, serait peut-être, une aide, pas plus. Non contents de cette proposition, les éléments Frci envoyés par leur «Commandant» de zone ont promis revenir dans les jours à venir pour une autre séance de travail. En tout cas, en attendant que les autorités trouvent une solution idoine, les Frci continuent de racketter les populations et autres opérateurs du grand Abidjan.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Malheureusement, les différentes parties se sont séparées sans qu’aucun accord ne soit trouvé. Pour les commerçants et autres bouchers, ils ne voient pas à quoi répond cette taxe.
Alors qu’ils en payent d’autres à la mairie de cette commune et à l’Etat de Côte d’Ivoire. Ces derniers ont estimé que s’ils doivent verser de l’argent à ces éléments, la somme ne doit pas excéder 1000 Fcfa. Ce geste, selon les commerçants et les bouchers de la commune de Hortense Aka Anghui, serait peut-être, une aide, pas plus. Non contents de cette proposition, les éléments Frci envoyés par leur «Commandant» de zone ont promis revenir dans les jours à venir pour une autre séance de travail. En tout cas, en attendant que les autorités trouvent une solution idoine, les Frci continuent de racketter les populations et autres opérateurs du grand Abidjan.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr