Les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), le moins que l’on puisse dire, n’ont pas bonne presse. Chaque jour qui passe apporte son lot de dérapages des forces dont la mission est pourtant de protéger les populations ivoiriennes. Dans la nuit du samedi à dimanche dernier, elles ont semé la panique au Centre hospitalier universitaire de Cocody.
Un remue-ménage qui aurait provoqué des morts. En effet, une escouade d’éléments Frci a fait irruption dans l’établissement hospitalier pour faire soigner un des leurs. Les médecins qui ont prêté le serment d’hypocrate ont, selon une source médicale, accompli leur tâche.
Malheureusement, un certain nombre de médicaments n’était pas disponible à la pharmacie du Chu. Il n’en fallait pas plus pour que nos hommes armes piquent une colère noire et se mettent à faire usage de leurs armes (blanche et à feu), convaincus que les responsables de l’hôpital ne voulaient pas leur offrir gratuitement ces médicaments. C’est le branle-bas.
Le personnel soignant qui ne voulait pas prendre de balles perdues a pris la poudre d’escampette, abandonnant les malades à leur sort. Et comme il fallait s’y attendre, faute d’assistance médicale, certains malades, dit-on, ont succombé. Notre source parle de plusieurs morts. Médecin officiant dans ledit établissement sanitaire, notre interlocuteur confirme un décès en pédiatrie.
Le révérend Ediémou braqué
Les malades, pour ceux qui ont survécu, et le personnel sont toujours sous le choc. Ils s’expliquent difficilement l’intrusion des hommes en armes dans les hôpitaux. Là où les malades ont besoin de quiétude pour recouvrer la santé. Autre lieu, même dérapage. Selon des témoins, des hommes en tenue ont «intercepté» le véhicule du Révérend pasteur Ediémou. L’homme de Dieu a été dépouillé de ses téléphones portables et des billets de banques en sa possession. Une fois le forfait accompli, ils ont abandonné le chef de l’église du christianisme céleste de Côte d’Ivoire en rade et ont « filé » avec son véhicule. Lui aussi est encore sous le choc. Aux dernières nouvelles, son véhicule a été retrouvé. C’est le lieu d’interpeller les nouvelles autorités sur les menaces que font peser certains hommes en tenue sur les populations civiles. Des Forces républicaines peu soucieuses des principes de fonctionnement de la République.
Tché Bi Tché
Un remue-ménage qui aurait provoqué des morts. En effet, une escouade d’éléments Frci a fait irruption dans l’établissement hospitalier pour faire soigner un des leurs. Les médecins qui ont prêté le serment d’hypocrate ont, selon une source médicale, accompli leur tâche.
Malheureusement, un certain nombre de médicaments n’était pas disponible à la pharmacie du Chu. Il n’en fallait pas plus pour que nos hommes armes piquent une colère noire et se mettent à faire usage de leurs armes (blanche et à feu), convaincus que les responsables de l’hôpital ne voulaient pas leur offrir gratuitement ces médicaments. C’est le branle-bas.
Le personnel soignant qui ne voulait pas prendre de balles perdues a pris la poudre d’escampette, abandonnant les malades à leur sort. Et comme il fallait s’y attendre, faute d’assistance médicale, certains malades, dit-on, ont succombé. Notre source parle de plusieurs morts. Médecin officiant dans ledit établissement sanitaire, notre interlocuteur confirme un décès en pédiatrie.
Le révérend Ediémou braqué
Les malades, pour ceux qui ont survécu, et le personnel sont toujours sous le choc. Ils s’expliquent difficilement l’intrusion des hommes en armes dans les hôpitaux. Là où les malades ont besoin de quiétude pour recouvrer la santé. Autre lieu, même dérapage. Selon des témoins, des hommes en tenue ont «intercepté» le véhicule du Révérend pasteur Ediémou. L’homme de Dieu a été dépouillé de ses téléphones portables et des billets de banques en sa possession. Une fois le forfait accompli, ils ont abandonné le chef de l’église du christianisme céleste de Côte d’Ivoire en rade et ont « filé » avec son véhicule. Lui aussi est encore sous le choc. Aux dernières nouvelles, son véhicule a été retrouvé. C’est le lieu d’interpeller les nouvelles autorités sur les menaces que font peser certains hommes en tenue sur les populations civiles. Des Forces républicaines peu soucieuses des principes de fonctionnement de la République.
Tché Bi Tché